Hier, ONUCI FM, la « radio de la paix » était bel en bien présente sur la bande FM. Pourtant, le CNCA a annoncé la fin de ses émissions. Pourquoi s’obstiner à prendre des décisions impopulaires, quand on sait pertinemment qu’elles ne portent pas ? Faut-il aussi continuer à écorner l’image de la Côte d’Ivoire de la sorte ?
Depuis le 08 février dernier, le Conseil National de la Communication Audiovisuelle (CNCA) a pris une décision, diffusée dans les médias à capitaux publics, rapportant « le retrait » des fréquences de la radio des Nations unies en Côte d’Ivoire.
En prenant cette mesure, Franck Anderson Kouassi, qui a pris le pari de mettre cet organe de régulation de la presse audiovisuelle et les médias publics à la disposition de Laurent Gbagbo, vient d’écorner, une fois de plus, l’image de la Côte d’Ivoire. Car ses décisions, comme celles antérieures, sont jugées «nulles et de nul effet » par le ministre de l’Intérieur, Hamed Bakayoko, assurant l’intérim de son collègue de la Communication. Ces décisions rejoignent celles de Laurent Gbagbo qui demandait, il y a peu, le départ de l’Organisation des Nations Unies pour la Côte d’Ivoire (ONUCI) du territoire ivoirien. Depuis lors, cette organisation poursuit sa mission de paix. « ONUCI FM est issue du mandat que nous a confié le Conseil de Sécurité en Côte d’Ivoire. Nous sommes en train d’exécuter ce mandat à l’image de toute la mission », a dit Abou Moussa, l’Adjoint du Représentant Spécial du Secrétaire général de l’ONU en Côte d’Ivoire.
Sylvain Sémilinko, Rédacteur en chef de radio ONUCI FM, lui se veut formel quand à l’émission effective de la radio sur toutes ses fréquences : « Cette mesure ne nous a pas été notifiée. La radio émet sur toutes ses fréquences sur l’ensemble du territoire ivoirien.»
Au final, est-il besoin de mener encore ce débat, quand on sait que l’ONUCI, dans tous ses démembrements, est en Côte d’Ivoire pour une mission de paix.
Et puis, comme le dit Ban Ki Moon, le Secrétaire général, l’Organisation des Nations ne quittera la Côte d’Ivoire que sur demande des autorités légales et légitimes
Jean- Antoine Doudou
Depuis le 08 février dernier, le Conseil National de la Communication Audiovisuelle (CNCA) a pris une décision, diffusée dans les médias à capitaux publics, rapportant « le retrait » des fréquences de la radio des Nations unies en Côte d’Ivoire.
En prenant cette mesure, Franck Anderson Kouassi, qui a pris le pari de mettre cet organe de régulation de la presse audiovisuelle et les médias publics à la disposition de Laurent Gbagbo, vient d’écorner, une fois de plus, l’image de la Côte d’Ivoire. Car ses décisions, comme celles antérieures, sont jugées «nulles et de nul effet » par le ministre de l’Intérieur, Hamed Bakayoko, assurant l’intérim de son collègue de la Communication. Ces décisions rejoignent celles de Laurent Gbagbo qui demandait, il y a peu, le départ de l’Organisation des Nations Unies pour la Côte d’Ivoire (ONUCI) du territoire ivoirien. Depuis lors, cette organisation poursuit sa mission de paix. « ONUCI FM est issue du mandat que nous a confié le Conseil de Sécurité en Côte d’Ivoire. Nous sommes en train d’exécuter ce mandat à l’image de toute la mission », a dit Abou Moussa, l’Adjoint du Représentant Spécial du Secrétaire général de l’ONU en Côte d’Ivoire.
Sylvain Sémilinko, Rédacteur en chef de radio ONUCI FM, lui se veut formel quand à l’émission effective de la radio sur toutes ses fréquences : « Cette mesure ne nous a pas été notifiée. La radio émet sur toutes ses fréquences sur l’ensemble du territoire ivoirien.»
Au final, est-il besoin de mener encore ce débat, quand on sait que l’ONUCI, dans tous ses démembrements, est en Côte d’Ivoire pour une mission de paix.
Et puis, comme le dit Ban Ki Moon, le Secrétaire général, l’Organisation des Nations ne quittera la Côte d’Ivoire que sur demande des autorités légales et légitimes
Jean- Antoine Doudou