PARIS - La France a déploré vendredi "la dégradation de la liberté de la presse et de la liberté d`expression en Côte d`Ivoire", critiquant les mesures prises par le camp de Laurent Gbagbo notamment pour limiter la diffusion des émissions radio de la Force des Nations unies (ONUCI).
"La France condamne les annonces faites par le camp de Laurent Gbagbo visant à limiter la liberté d`expression, à renforcer le contrôle sur la presse et à interdire toute expression pluraliste qui ne lui soit pas favorable", a déclaré lors d`un point-presse régulier le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Bernard Valero.
Il a fustigé en particulier la décision du Conseil national ivoirien de la communication audiovisuelle (CNCA) de retirer les fréquences d`émission dont dispose l`ONUCI, "qui vise à l`empêcher de poursuivre ses émissions".
"C`est une nouvelle entrave des partisans de M. Gbagbo à l`accomplissement du mandat de l`ONUCI", alors que la radio de l`ONUCI "joue un rôle important dans la diffusion d`informations objectives et contribue à l`apaisement de la situation", a souligné le porte-parole.
"La France réitère également son appel à proscrire les appels à la haine sur certains médias, en particulier la radio-télévision ivoirienne" (RTI), et "dénonce les actes d`intimidation et les menaces à l`encontre des journalistes", a dit M. Valero.
Reporters sans frontières (RSF) a récemment fait part de son inquiétude pour deux journalistes de la chaîne Télévision Notre Patrie (TVNP, proche de l`ex-rébellion des Forces nouvelles), arrêtés fin janvier à Abidjan et qui auraient alors été "frappés à coups de crosse et maltraités".
Depuis la présidentielle du 28 novembre, la Côte d`Ivoire est déchirée entre Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara, reconnu président élu par la communauté internationale, dont l`ONU, qui presse en vain le sortant de céder le pouvoir.
"La France condamne les annonces faites par le camp de Laurent Gbagbo visant à limiter la liberté d`expression, à renforcer le contrôle sur la presse et à interdire toute expression pluraliste qui ne lui soit pas favorable", a déclaré lors d`un point-presse régulier le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Bernard Valero.
Il a fustigé en particulier la décision du Conseil national ivoirien de la communication audiovisuelle (CNCA) de retirer les fréquences d`émission dont dispose l`ONUCI, "qui vise à l`empêcher de poursuivre ses émissions".
"C`est une nouvelle entrave des partisans de M. Gbagbo à l`accomplissement du mandat de l`ONUCI", alors que la radio de l`ONUCI "joue un rôle important dans la diffusion d`informations objectives et contribue à l`apaisement de la situation", a souligné le porte-parole.
"La France réitère également son appel à proscrire les appels à la haine sur certains médias, en particulier la radio-télévision ivoirienne" (RTI), et "dénonce les actes d`intimidation et les menaces à l`encontre des journalistes", a dit M. Valero.
Reporters sans frontières (RSF) a récemment fait part de son inquiétude pour deux journalistes de la chaîne Télévision Notre Patrie (TVNP, proche de l`ex-rébellion des Forces nouvelles), arrêtés fin janvier à Abidjan et qui auraient alors été "frappés à coups de crosse et maltraités".
Depuis la présidentielle du 28 novembre, la Côte d`Ivoire est déchirée entre Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara, reconnu président élu par la communauté internationale, dont l`ONU, qui presse en vain le sortant de céder le pouvoir.