ABIDJAN - Le gouvernement du président ivoirien sortant Laurent Gbagbo, accusé d'entraver la liberté de la presse, a prôné vendredi la sévérité à l'égard des journaux qui "déstabilisent les institutions", en pleine bataille avec son rival Alassane Ouattara.
Le gouvernement Gbagbo a été très critiqué cette semaine après le limogeage du président du Conseil national de la presse (CNP, organe de régulation), remplacé par un proche de M. Gbagbo, car accusé de "complaisance" avec les journaux pro-Ouattara.
Le CNP "doit faire en sorte que les journalistes n'écrivent pas des articles de nature à troubler l'ordre public, à déstabiliser les institutions", a déclaré à l'AFP le ministre de la Communication de M. Gbagbo, Gnonzié Ouattara, fustigeant les "appels à la désobéissance civile".
Excluant une "chasse aux journaux de l'opposition", il a rappelé que la loi "prévoit un avertissement, un blâme, (...) jusqu'à la suspension ou à la radiation de l'entreprise de presse ou du journaliste". Or, a-t-il jugé, le CNP n'est auparavant pas allé "jusqu'au bout" dans les sanctions.
Le ministre a par ailleurs justifié le retrait de l'autorisation d'émettre de la radio Onuci-FM, station de la force onusienne dont M. Gbagbo exige le départ.
"Cette radio est devenue partisane. Nous ne voyons plus pour quelle raison nous devons concéder les fréquences qui lui ont été offertes", a-t-il dit, accusant Onuci-FM d'être dans "l'illégalité" en continuant d'émettre malgré l'interdiction.
Le camp Ouattara et la France notamment ont condamné des atteintes à la liberté de la presse portées par le gouvernement Gbagbo.
Depuis le scrutin du 28 novembre, la Côte d'Ivoire est déchirée entre M. Gbagbo et M. Ouattara, reconnu président élu par la communauté internationale, qui presse en vain le sortant de céder le pouvoir.
Le gouvernement Gbagbo a été très critiqué cette semaine après le limogeage du président du Conseil national de la presse (CNP, organe de régulation), remplacé par un proche de M. Gbagbo, car accusé de "complaisance" avec les journaux pro-Ouattara.
Le CNP "doit faire en sorte que les journalistes n'écrivent pas des articles de nature à troubler l'ordre public, à déstabiliser les institutions", a déclaré à l'AFP le ministre de la Communication de M. Gbagbo, Gnonzié Ouattara, fustigeant les "appels à la désobéissance civile".
Excluant une "chasse aux journaux de l'opposition", il a rappelé que la loi "prévoit un avertissement, un blâme, (...) jusqu'à la suspension ou à la radiation de l'entreprise de presse ou du journaliste". Or, a-t-il jugé, le CNP n'est auparavant pas allé "jusqu'au bout" dans les sanctions.
Le ministre a par ailleurs justifié le retrait de l'autorisation d'émettre de la radio Onuci-FM, station de la force onusienne dont M. Gbagbo exige le départ.
"Cette radio est devenue partisane. Nous ne voyons plus pour quelle raison nous devons concéder les fréquences qui lui ont été offertes", a-t-il dit, accusant Onuci-FM d'être dans "l'illégalité" en continuant d'émettre malgré l'interdiction.
Le camp Ouattara et la France notamment ont condamné des atteintes à la liberté de la presse portées par le gouvernement Gbagbo.
Depuis le scrutin du 28 novembre, la Côte d'Ivoire est déchirée entre M. Gbagbo et M. Ouattara, reconnu président élu par la communauté internationale, qui presse en vain le sortant de céder le pouvoir.