OUAGADOUGOU - Plus d`un millier de personnes ont
participé vendredi à Ouagadougou à une marche de soutien au président
burkinabè Blaise Compaoré, attaqué par le camp du chef de l`Etat ivoirien
sortant Laurent Gbagbo, a constaté un correspondant de l`AFP.
Les manifestants, jeunes et femmes notamment, ont marché dans le
centre-ville à l`appel d`organisations de jeunes proches du parti de M.
Compaoré.
Ex-médiateur du processus de paix ivoirien (2007-2010), le président
burkinabè est une cible de choix du camp Gbagbo. Il est accusé de soutenir son
rival Alassane Ouattara, reconnu président ivoirien après le scrutin du 28
novembre par la communauté internationale, qui presse en vain le sortant de
céder le pouvoir.
Charles Blé Goudé, leader des "patriotes" pro-Gbagbo, "récuse" ainsi M.
Compaoré comme membre du panel de chefs d`Etat chargé par l`Union africaine de
dénouer la crise ivoirienne, et attendu d`ici à fin février à Abidjan.
Lors de la marche de vendredi à Ouagadougou, on pouvait lire sur des
pancartes: "Blaise Compaoré ira en Côte d`Ivoire malgré vos hurlements", "Blé
Goudé, ta dernière demeure c`est La Haye" (où siège la Cour pénale
internationale) ou "non à la xénophobie, oui à l`amitié ivoiro-burkinabè"
participé vendredi à Ouagadougou à une marche de soutien au président
burkinabè Blaise Compaoré, attaqué par le camp du chef de l`Etat ivoirien
sortant Laurent Gbagbo, a constaté un correspondant de l`AFP.
Les manifestants, jeunes et femmes notamment, ont marché dans le
centre-ville à l`appel d`organisations de jeunes proches du parti de M.
Compaoré.
Ex-médiateur du processus de paix ivoirien (2007-2010), le président
burkinabè est une cible de choix du camp Gbagbo. Il est accusé de soutenir son
rival Alassane Ouattara, reconnu président ivoirien après le scrutin du 28
novembre par la communauté internationale, qui presse en vain le sortant de
céder le pouvoir.
Charles Blé Goudé, leader des "patriotes" pro-Gbagbo, "récuse" ainsi M.
Compaoré comme membre du panel de chefs d`Etat chargé par l`Union africaine de
dénouer la crise ivoirienne, et attendu d`ici à fin février à Abidjan.
Lors de la marche de vendredi à Ouagadougou, on pouvait lire sur des
pancartes: "Blaise Compaoré ira en Côte d`Ivoire malgré vos hurlements", "Blé
Goudé, ta dernière demeure c`est La Haye" (où siège la Cour pénale
internationale) ou "non à la xénophobie, oui à l`amitié ivoiro-burkinabè"