Jeunesse de Côte d’Ivoire, l’heure du changement est arrivée.
heure tant attendue et dont nous ne sommes qu’à quelques pas.
Oui ! Cette élection fut l’occasion de faire le choix entre l’ouverture et le repli.
Tu as certainement lutté depuis plus de 8 ans pour préserver les institutions républicaines. Ce combat reste louable et est à féliciter. Il fut juste trahi et tu ne dois pas en avoir honte. Ne te sens pas obligé d’aller coûte que coûte vers le point de rupture. Jeunesse de Côte d’Ivoire, nous avons été si souvent divisés ces dernières années. C’est l’occasion de chanter à l’unisson et de panser nos plaies.
Tout comme toi, j’ai été très actif dans les rassemblements patriotiques aux premières heures de la crise en 2002. Il fut un moment où j’ai commencé à douter du bien fondé de mon combat.
Aujourd’hui, je suis persuadé que le vent du changement est en marche et que rien ne peut l’arrêter. Toi et moi avons donné la chance à un individu pour diriger la Nation ivoirienne. Ce dernier s’est plutôt attaché à jouir des prérogatives du pouvoir
Tout en sacrifiant les responsabilités qui furent les siennes. Jeunesse de Côte d’Ivoire, tu as encore la possibilité de rectifier le tir. Et envoyer un signal sans équivoque à tous ceux qui pensent que ce pays ne peut pas évoluer sans eux. Qui pensent qu’ils peuvent confisquer le pouvoir avec ton soutien. C’est ce que prépare actuellement Laurent Gbagbo, l’ex-Président. Tu ne dois en aucun cas servir d’alibi à une violation de la démocratie exprimée par tes compatriotes. Tu ne devras pas sortir, ni aider de quelque manière que ce soit, Laurent Gbagbo à travestir le verdict des urnes. Jeunesse de Côte d’Ivoire, tu peux avoir de l’amour pour un candidat. Mais l’amour pour tes intérêts doit être ta priorité. Tes intérêts aujourd’hui, se trouvent du côté de la nouvelle Côte d’Ivoire incarnée par le RHDP. Tout comme toi, j’aime Gbagbo et son parcours de combattant. Mais non plus comme Président, car le rôle fut trop grand pour lui.
Ton sang a déjà assez coulé et tu te dois de penser un peu à tes parents. Qui préfèrent sans doute te voir devenir quelqu’un dans ce pays. Et non mourir dans la rue à soutenir quelqu’un qui durant 8 ans, t’a juste utilisé.
Pendant que ses enfants vivent en Europe, aux Etats-Unis ou dans le luxe et l’opulence que tu sais à Abidjan. Jeunesse de Côte d’Ivoire, Je t’aime et je ne veux plus te pleurer.
Arsène Sicailly alias Ars la Pagaille
Ancien responsable de la Fesci Genève/ Suisse
guilsonas@hotmail.com
heure tant attendue et dont nous ne sommes qu’à quelques pas.
Oui ! Cette élection fut l’occasion de faire le choix entre l’ouverture et le repli.
Tu as certainement lutté depuis plus de 8 ans pour préserver les institutions républicaines. Ce combat reste louable et est à féliciter. Il fut juste trahi et tu ne dois pas en avoir honte. Ne te sens pas obligé d’aller coûte que coûte vers le point de rupture. Jeunesse de Côte d’Ivoire, nous avons été si souvent divisés ces dernières années. C’est l’occasion de chanter à l’unisson et de panser nos plaies.
Tout comme toi, j’ai été très actif dans les rassemblements patriotiques aux premières heures de la crise en 2002. Il fut un moment où j’ai commencé à douter du bien fondé de mon combat.
Aujourd’hui, je suis persuadé que le vent du changement est en marche et que rien ne peut l’arrêter. Toi et moi avons donné la chance à un individu pour diriger la Nation ivoirienne. Ce dernier s’est plutôt attaché à jouir des prérogatives du pouvoir
Tout en sacrifiant les responsabilités qui furent les siennes. Jeunesse de Côte d’Ivoire, tu as encore la possibilité de rectifier le tir. Et envoyer un signal sans équivoque à tous ceux qui pensent que ce pays ne peut pas évoluer sans eux. Qui pensent qu’ils peuvent confisquer le pouvoir avec ton soutien. C’est ce que prépare actuellement Laurent Gbagbo, l’ex-Président. Tu ne dois en aucun cas servir d’alibi à une violation de la démocratie exprimée par tes compatriotes. Tu ne devras pas sortir, ni aider de quelque manière que ce soit, Laurent Gbagbo à travestir le verdict des urnes. Jeunesse de Côte d’Ivoire, tu peux avoir de l’amour pour un candidat. Mais l’amour pour tes intérêts doit être ta priorité. Tes intérêts aujourd’hui, se trouvent du côté de la nouvelle Côte d’Ivoire incarnée par le RHDP. Tout comme toi, j’aime Gbagbo et son parcours de combattant. Mais non plus comme Président, car le rôle fut trop grand pour lui.
Ton sang a déjà assez coulé et tu te dois de penser un peu à tes parents. Qui préfèrent sans doute te voir devenir quelqu’un dans ce pays. Et non mourir dans la rue à soutenir quelqu’un qui durant 8 ans, t’a juste utilisé.
Pendant que ses enfants vivent en Europe, aux Etats-Unis ou dans le luxe et l’opulence que tu sais à Abidjan. Jeunesse de Côte d’Ivoire, Je t’aime et je ne veux plus te pleurer.
Arsène Sicailly alias Ars la Pagaille
Ancien responsable de la Fesci Genève/ Suisse
guilsonas@hotmail.com