Les banques exerçant sur le territoire ivoirien ont reculé de plusieurs dizaines d`années. Rendant ainsi le travail des banquiers "folklorique" et laborieux. En effet, l`œuvre de compensation qui se faisait de façon électronique, se déroule maintenant manuellement. "Depuis que la Bceao de Côte d`Ivoire est dans la tourmente, le travail des banquiers est devenu très difficile. Le traitement des chèques se fait aujourd`hui manuellement. Les chèques que reçoivent les banques sont saisis et traités à la main. Ensuite, les différentes entreprises se retrouvent pour opérer les échanges de façon physique. Avant, la compensation se faisait via la Bceao qui centralise les opérations.
Aujourd`hui, ce système n`est plus fonctionnel. Et tout se déroule maintenant entre les banques de la manière la plus difficile et lourde qui soit", regrette notre source. Qui précise que "l`opération, qui se déroulait en 2 ou trois jours, occasionne actuellement une durée d`une semaine, voire plus".
C`est certes une expérience difficile pour les banques, mais leurs clients ne sont pas épargnés puisqu`après le dépôt de chèque (s), il faut être patient. "La crise d`efficacité" que traversent les banques à la suite des problèmes survenus à la Banque centrale des Etats de l`Afrique de l`Ouest (Bceao) en Côte d`Ivoire fait courir un grand risque à ces établissements de transactions financières. "Dans 2 semaines pour les grandes banques commerciales, ce serait l`assèchement financier. Les petites banques ou microfinances, elles, verraient leurs caisses se vider dans quelques jours, si la situation perdure. Certaines banques, il y a quelques jours, ne pouvaient pas permettre aux clients de retirer de l`argent au-dessus d`un certain montant ", notifient nos sources.
Par ailleurs, la situation a créé une psychose tel que " les clients ne veulent plus déposer leur argent dans les banques, ils préfèrent le garder sur eux ". Aussi, nombreux sont ceux d`entre eux (clients) qui "vont retirer des sommes relativement importantes pour les conserver dans des endroits qu`ils jugent plus sécurisés". La situation est plus grave qu`on peut l`imaginer. Les banques sont à sec. Les clients sont contraints d`attendre des heures durant voire des jours pour ne retirer qu`une somme dont ils ne peuvent que se contenter. A défaut d`obtenir ce qu`ils désirent pour leurs besoins dont le nombre, hélas, s`accroit chaque jour. "Cela fait plusieurs jours que je viens chercher de l`argent sans grand espoir. Je dois faire face à l`opération chirurgicale de ma nièce. Qui est hospitalisée dans une clinique. Je suis obligé de dire au médecin de voir dans quelle mesure, il peut aider ma nièce. Mais aujourd`hui, c`est vraiment difficile avec la situation. A la banque (une des grandes banques de la place : ndlr), on m`a dit d`attendre et c`est ce que je fais", nous a confié, amer, Théodore G. Qui espère que cette situation va prendre fin très bientôt. Le cas de cet enseignant ressemble fort bien à celui de beaucoup d`Ivoiriens, clients de banques, qui ne cachent plus leur grande inquiétude face à la crise qui menace sérieusement les établissements financiers en Côte d`Ivoire.
C. K.
Aujourd`hui, ce système n`est plus fonctionnel. Et tout se déroule maintenant entre les banques de la manière la plus difficile et lourde qui soit", regrette notre source. Qui précise que "l`opération, qui se déroulait en 2 ou trois jours, occasionne actuellement une durée d`une semaine, voire plus".
C`est certes une expérience difficile pour les banques, mais leurs clients ne sont pas épargnés puisqu`après le dépôt de chèque (s), il faut être patient. "La crise d`efficacité" que traversent les banques à la suite des problèmes survenus à la Banque centrale des Etats de l`Afrique de l`Ouest (Bceao) en Côte d`Ivoire fait courir un grand risque à ces établissements de transactions financières. "Dans 2 semaines pour les grandes banques commerciales, ce serait l`assèchement financier. Les petites banques ou microfinances, elles, verraient leurs caisses se vider dans quelques jours, si la situation perdure. Certaines banques, il y a quelques jours, ne pouvaient pas permettre aux clients de retirer de l`argent au-dessus d`un certain montant ", notifient nos sources.
Par ailleurs, la situation a créé une psychose tel que " les clients ne veulent plus déposer leur argent dans les banques, ils préfèrent le garder sur eux ". Aussi, nombreux sont ceux d`entre eux (clients) qui "vont retirer des sommes relativement importantes pour les conserver dans des endroits qu`ils jugent plus sécurisés". La situation est plus grave qu`on peut l`imaginer. Les banques sont à sec. Les clients sont contraints d`attendre des heures durant voire des jours pour ne retirer qu`une somme dont ils ne peuvent que se contenter. A défaut d`obtenir ce qu`ils désirent pour leurs besoins dont le nombre, hélas, s`accroit chaque jour. "Cela fait plusieurs jours que je viens chercher de l`argent sans grand espoir. Je dois faire face à l`opération chirurgicale de ma nièce. Qui est hospitalisée dans une clinique. Je suis obligé de dire au médecin de voir dans quelle mesure, il peut aider ma nièce. Mais aujourd`hui, c`est vraiment difficile avec la situation. A la banque (une des grandes banques de la place : ndlr), on m`a dit d`attendre et c`est ce que je fais", nous a confié, amer, Théodore G. Qui espère que cette situation va prendre fin très bientôt. Le cas de cet enseignant ressemble fort bien à celui de beaucoup d`Ivoiriens, clients de banques, qui ne cachent plus leur grande inquiétude face à la crise qui menace sérieusement les établissements financiers en Côte d`Ivoire.
C. K.