Le Conseil laïc pour la cohésion nationale (CLCN) a décidé d’apporter sa contribution au retour de la cohésion sociale dans une Côte d’Ivoire en proie à une crise depuis plusieurs années. Les ambitions du CLCN ont été dévoilées par le pasteur Antoinette Koukougnon au cours d’une conférence de presse au Plateau, le vendredi 11 février 2011.
Pour le Conseil laïc pour la cohésion nationale, le constat est clair : les fondements de la Côte d’Ivoire sont renversés, les valeurs ancestrales sont foulées au pied dans la société et cela favorise la situation qui prévaut actuellement. Il s’agit des valeurs de tolérance, de paix, de pardon, de tempérance, d’hospitalité et d’espérance en Dieu. « L’armée est divisée, nos chefs religieux sont divisés. Il y a deux blocs au sein de la communauté chrétienne tout comme dans la communauté musulmane, l’école est divisée. Dans les familles, des frères qui militent dans des partis politiques différents ne se fréquentent pas et cette situation dure depuis des décennies. Il faut que cela s’arrête. Nous prions et jeûnons pour la paix certes, mais si nous n’avons pas en nous la lumière qui produit la paix, on ne peut pas donner ce que nous n’avons pas. Les alliances ancestrales sont bafouées au nom de la démocratie et en pareille circonstance, il nous appartient, Ivoiriens du Nord, du Sud, de l’Est, de l’Ouest et du Centre, de recoller les morceaux et panser les plaies ouvertes », a expliqué le pasteur Koukougnon. Aux dires de la conférencière qui était entouré des membres du Conseil laïc pour la cohésion nationale, il est important que les Ivoiriens se réconcilient parce qu’ils ont la Côte d’Ivoire en partage. « La mauvaise compréhension de la démocratie nous a conduit à la haine. Nous sommes tous coupables, c’est pourquoi nous devons nous unir pour lutter contre les disparités quotidiennes, franchir les palliers de la misère. Nous réclamons la paix mais la situation de notre pays n’a pas changé parce que nos prières ne s’attachent pas aux valeurs divines, lorsque nous crions à la paix », a déploré celle-ci, sans manquer de fustiger l’attitude de certains leaders religieux dont les initiatives en faveur de la paix n’ont pas réussi parce qu’en faveur d’une chapelle politique. « L’Ivoirien est devenu incrédule mais celui qui connaît Dieu a une façon différente d’appréhender les choses. Nous devons donc revenir aux fondements ancestraux, nous devons tourner nos cœurs vers Dieu. Certaines actions menées par des hommes de Dieu n’ont pas réussi à ramener la paix parce qu’ils prêchaient pour des chapelles politiques. Nous ne prêchons pas pour des chapelles, notre chapelle à nous, c’est la Côte d’Ivoire (…). Si nous apprenons à accepter la différence de l’autre, on n’aura même pas besoin d’un panel de dix Chefs d’Etats pour régler notre problème », a-t-elle ironisé. Pour véhiculer son message et contribuer ainsi à la réconciliation des Ivoiriens, le CLCN, une organisation regroupant des hommes et des femmes de toutes les confessions religieuses, épris de paix, s’est engagé selon le pasteur Koukougnon à sensibiliser davantage des Ivoiriennes et les Ivoiriens, sur la nécessité de revenir aux valeurs d’hospitalité, de tolérance, de pardon…, comme cela se faisait jadis dans les villages.
Olivier Dion
Pour le Conseil laïc pour la cohésion nationale, le constat est clair : les fondements de la Côte d’Ivoire sont renversés, les valeurs ancestrales sont foulées au pied dans la société et cela favorise la situation qui prévaut actuellement. Il s’agit des valeurs de tolérance, de paix, de pardon, de tempérance, d’hospitalité et d’espérance en Dieu. « L’armée est divisée, nos chefs religieux sont divisés. Il y a deux blocs au sein de la communauté chrétienne tout comme dans la communauté musulmane, l’école est divisée. Dans les familles, des frères qui militent dans des partis politiques différents ne se fréquentent pas et cette situation dure depuis des décennies. Il faut que cela s’arrête. Nous prions et jeûnons pour la paix certes, mais si nous n’avons pas en nous la lumière qui produit la paix, on ne peut pas donner ce que nous n’avons pas. Les alliances ancestrales sont bafouées au nom de la démocratie et en pareille circonstance, il nous appartient, Ivoiriens du Nord, du Sud, de l’Est, de l’Ouest et du Centre, de recoller les morceaux et panser les plaies ouvertes », a expliqué le pasteur Koukougnon. Aux dires de la conférencière qui était entouré des membres du Conseil laïc pour la cohésion nationale, il est important que les Ivoiriens se réconcilient parce qu’ils ont la Côte d’Ivoire en partage. « La mauvaise compréhension de la démocratie nous a conduit à la haine. Nous sommes tous coupables, c’est pourquoi nous devons nous unir pour lutter contre les disparités quotidiennes, franchir les palliers de la misère. Nous réclamons la paix mais la situation de notre pays n’a pas changé parce que nos prières ne s’attachent pas aux valeurs divines, lorsque nous crions à la paix », a déploré celle-ci, sans manquer de fustiger l’attitude de certains leaders religieux dont les initiatives en faveur de la paix n’ont pas réussi parce qu’en faveur d’une chapelle politique. « L’Ivoirien est devenu incrédule mais celui qui connaît Dieu a une façon différente d’appréhender les choses. Nous devons donc revenir aux fondements ancestraux, nous devons tourner nos cœurs vers Dieu. Certaines actions menées par des hommes de Dieu n’ont pas réussi à ramener la paix parce qu’ils prêchaient pour des chapelles politiques. Nous ne prêchons pas pour des chapelles, notre chapelle à nous, c’est la Côte d’Ivoire (…). Si nous apprenons à accepter la différence de l’autre, on n’aura même pas besoin d’un panel de dix Chefs d’Etats pour régler notre problème », a-t-elle ironisé. Pour véhiculer son message et contribuer ainsi à la réconciliation des Ivoiriens, le CLCN, une organisation regroupant des hommes et des femmes de toutes les confessions religieuses, épris de paix, s’est engagé selon le pasteur Koukougnon à sensibiliser davantage des Ivoiriennes et les Ivoiriens, sur la nécessité de revenir aux valeurs d’hospitalité, de tolérance, de pardon…, comme cela se faisait jadis dans les villages.
Olivier Dion