Arrêté avant-hier par la brigade de recherches de la gendarmerie, le commandant du 1er bataillon d'infanterie d'Akouédo, le colonel Doumbia Lacina, a été libéré hier à 8h. Il a regagné ses troupes à la place d'armes où se tenait une cérémonie funèbre en l'honneur de certains soldats tués lors des affrontements à Abobo. Avant cela, l'ex-détenu a eu un entretien avec sa hiérarchie. Les échanges ont porté sur les circonstances de son arrestation et la diffusion de cette information dans notre édition d'hier. Le colonel Doumbia aurait expliqué ne pas être la source de la fuite. D'ailleurs, selon nos sources, tous ses portables lui auraient été retirés avant sa mise en détention. Après la mise au point, l'ex-préfet militaire de Toulépleu a rejoint en héros ses hommes au camp. Le colonel Doumbia a pris la parole devant les fantassins pour leur expliquer le motif de son arrestation. Selon nos sources, il a même brandi un document signé par la hiérarchie lui signifiant son limogeage et donnant le nom de son remplaçant. Ce dernier n'était rien d'autre que le lieutenant-colonel, Mambo Kouaho Hervé. Le patron du 1er bataillon d'infanterie a demandé aux éléments de garder la tête sur les épaules. Le colonel Doumbia a aussi invité les bidasses à rester loyaux et à être du côté de la République.
La vie du colonel menacée?
Après ces échanges, les troupes ont regagné leurs services respectifs. Si le colonel Doumbia a recouvré la liberté, il n'en demeure pas moins que des menaces planent sur son intégrité physique.
Selon nos sources, ceux qui veulent se débarrasser de lui agissent selon des méthodes dignes de l'époque soviétique avec ses complots et ses entourloupettes. Il n'est pas exclu, soutiennent nos interlocuteurs, que des tueurs à gages soient désormais aux trousses du colonel. En homme averti, le patron du 1er bataillon d'infanterie a quitté sa résidence de la Riviéra-Palmeraie pour prendre ses quartiers au camp. Des indiscrétions affirment que, depuis hier matin, l'homme fort d'Akouédo a renforcé sa garde rapprochée.
La confiance a quitté les casernes Il faut rappeler qu'une crise de confiance s'est installée entre le colonel Doumbia et sa hérarchie. Tout est parti du mardi 18 janvier suite aux évènements tragiques d'Abobo où des militaires encore fidèles au régime factice de Gbagbo ont essuyé des tirs nourris dans la commune. L'ex-préfet militaire de Toulépleu a envoyé un détachement sur le terrain des affrontements. Ce jour-là, le sergent-chef Touré V. a été tué sur le coup. Il était l'adjudant de la compagnie du bataillon de commandement et de soutien(Bcs). Les pertes enregistrées par les Fds ont provoqué la colère du commandant des forces terrestres. Celui-ci accuse l'officier supérieur d'avoir livré ses éléments à la mort. Dans la mesure où, nous confie nos sources militaires, l'officier général n'a pas été informé de la sortie de la troupe pour une mission aussi délicate. Il est reproché au colonel d'être une taupe au sein du grand commandement de l'armée. Depuis le 18 janvier, le patron du 1er bataillon n'est plus associé aux réunions des chefs d'unités au bureau du Com'terre. Il est soupçonné de collusion avec le président élu, Alassane Ouattara, selon les rapports accusateurs du lieutenant-colonel D. R., un cousin de l'ex-chef de l'Etat. Toutes ces récriminations non-fondées ont entraîné l'isolement du colonel Doumbia.
B. K.
La vie du colonel menacée?
Après ces échanges, les troupes ont regagné leurs services respectifs. Si le colonel Doumbia a recouvré la liberté, il n'en demeure pas moins que des menaces planent sur son intégrité physique.
Selon nos sources, ceux qui veulent se débarrasser de lui agissent selon des méthodes dignes de l'époque soviétique avec ses complots et ses entourloupettes. Il n'est pas exclu, soutiennent nos interlocuteurs, que des tueurs à gages soient désormais aux trousses du colonel. En homme averti, le patron du 1er bataillon d'infanterie a quitté sa résidence de la Riviéra-Palmeraie pour prendre ses quartiers au camp. Des indiscrétions affirment que, depuis hier matin, l'homme fort d'Akouédo a renforcé sa garde rapprochée.
La confiance a quitté les casernes Il faut rappeler qu'une crise de confiance s'est installée entre le colonel Doumbia et sa hérarchie. Tout est parti du mardi 18 janvier suite aux évènements tragiques d'Abobo où des militaires encore fidèles au régime factice de Gbagbo ont essuyé des tirs nourris dans la commune. L'ex-préfet militaire de Toulépleu a envoyé un détachement sur le terrain des affrontements. Ce jour-là, le sergent-chef Touré V. a été tué sur le coup. Il était l'adjudant de la compagnie du bataillon de commandement et de soutien(Bcs). Les pertes enregistrées par les Fds ont provoqué la colère du commandant des forces terrestres. Celui-ci accuse l'officier supérieur d'avoir livré ses éléments à la mort. Dans la mesure où, nous confie nos sources militaires, l'officier général n'a pas été informé de la sortie de la troupe pour une mission aussi délicate. Il est reproché au colonel d'être une taupe au sein du grand commandement de l'armée. Depuis le 18 janvier, le patron du 1er bataillon n'est plus associé aux réunions des chefs d'unités au bureau du Com'terre. Il est soupçonné de collusion avec le président élu, Alassane Ouattara, selon les rapports accusateurs du lieutenant-colonel D. R., un cousin de l'ex-chef de l'Etat. Toutes ces récriminations non-fondées ont entraîné l'isolement du colonel Doumbia.
B. K.