Craignant une attaque de leur position, les Forces armées des Forces nouvelles et les forces de défense et de sécurité loyales à Laurent Gbagbo ont décidé d`avancer leurs éléments de quelques kilomètres.
Depuis environ deux semaines, les Forces armées des Forces nouvelles (FaFn) qui étaient initialement positionnées à Logoualé avant le deuxième tour de l`élection présidentielle, ont avancé leurs positions jusqu`au village de Béoué-Zagnan à environ 6 kilomètres après Bangolo en allant à Duékoué. De leur côté, les forces de défense et de sécurité (Fds), fidèles à Laurent Gbagbo initialement positionnées dans le village de Guéiébly ont avancé leur position au carrefour Gozon à un kilomètre de la sous-préfecture de Guéiébly, en allant à Bangolo. Chacune des deux forces a renforcé son dispositif sécuritaire. Aussi bien en hommes qu`en armements. De part et d`autre, FaFn et Fds ont positionné des armes lourdes, notamment des fusils mitraillettes de type 12/7, des lance-roquettes. Toute chose qui rappelle les chaudes périodes de la guerre qui a opposé les deux forces en 2002, 2003 et 2004. Approché pour en savoir plus sur ce renforcement du dispositif sécuritaire, le porte-parole du commandant du groupement d`instruction 1, Mara Lanciné, a indiqué « qu`il s`agit pour le commandant Losséni Fofana de faire en sorte que la sécurité des personnes et des biens soit garantie dans cette zone où Laurent Gbagbo a pris sur lui la malheureuse initiative de retirer les forces du Centre de commandement intégré au lendemain du deuxième tour de l`élection présidentielle ». Avec la traite du cacao, il faut pouvoir sécuriser les planteurs et les acheteurs dans cette zone en passe de devenir la nouvelle boucle du cacao de Côte d`Ivoire. Il n`y a pas que ça, assure notre interlocuteur. « Nous soupçonnons des forces miliciennes proches du camp Gbagbo de vouloir mener l`assaut contre nos positions de Bangolo dans l`intention de chasser les planteurs et s`accaparer de leurs domiciles et de leurs biens. Lors des récents événements de Duékoué, plus de 200 habitations des populations guéré ont été détruites. Ces personnes sont pour la plupart des pauvres sans abri et sans logement. Et la stratégie trouvée par Lmp (La majorité présidentielle, Ndlr) est de déloger des personnes à Bangolo afin de trouver une solution aux problèmes des sans abris de Duékoué », accuse l`homme de main du commandant Losséni Fofana. Si Mara Lanciné se réjouit de l`amélioration de la sécurité dans les zones sous la responsabilité des Forces armées des Forces nouvelles dans l`ex-zone de confiance, il s`interroge sur le rôle réel des forces de défense et de sécurité qui assistent, impuissantes, aux braquages et aux tueries dans les environs de Duékoué et de Fengolo. « Je ne sais pas s`ils sont à ces corridors pour racketter nos parents où ils y sont vraiment pour assurer la sécurité des personnes et des biens », se demande-t-il. Cette semaine, ce sont quatre femmes qui ont été violées, trois personnes tuées, plusieurs personnes blessées par balles et de nombreux biens emportés du fait des braqueurs.
Il y a aussi le phénomène des rumeurs qui n`est pas de nature à garantir la quiétude des populations. Mardi dernier, lors de l`arrivée de la relève des Fds à Duékoué, les populations prises de panique ont vite fait circuler une rumeur d`attaque des positions des FaFn à Bangolo. Sur leurs gardes, les FaFn ont pris la rumeur au sérieux et fait déployer sur la ligne de front, soldats et armes lourdes pour parer à toute éventualité. Toujours est-il que la méfiance est de mise entre les deux forces qui, avant le 1er décembre 2010, travaillaient ensemble en parfaite harmonie dans le cadre du Centre de commandement intégré.
Kindo Ousseny à Man
Depuis environ deux semaines, les Forces armées des Forces nouvelles (FaFn) qui étaient initialement positionnées à Logoualé avant le deuxième tour de l`élection présidentielle, ont avancé leurs positions jusqu`au village de Béoué-Zagnan à environ 6 kilomètres après Bangolo en allant à Duékoué. De leur côté, les forces de défense et de sécurité (Fds), fidèles à Laurent Gbagbo initialement positionnées dans le village de Guéiébly ont avancé leur position au carrefour Gozon à un kilomètre de la sous-préfecture de Guéiébly, en allant à Bangolo. Chacune des deux forces a renforcé son dispositif sécuritaire. Aussi bien en hommes qu`en armements. De part et d`autre, FaFn et Fds ont positionné des armes lourdes, notamment des fusils mitraillettes de type 12/7, des lance-roquettes. Toute chose qui rappelle les chaudes périodes de la guerre qui a opposé les deux forces en 2002, 2003 et 2004. Approché pour en savoir plus sur ce renforcement du dispositif sécuritaire, le porte-parole du commandant du groupement d`instruction 1, Mara Lanciné, a indiqué « qu`il s`agit pour le commandant Losséni Fofana de faire en sorte que la sécurité des personnes et des biens soit garantie dans cette zone où Laurent Gbagbo a pris sur lui la malheureuse initiative de retirer les forces du Centre de commandement intégré au lendemain du deuxième tour de l`élection présidentielle ». Avec la traite du cacao, il faut pouvoir sécuriser les planteurs et les acheteurs dans cette zone en passe de devenir la nouvelle boucle du cacao de Côte d`Ivoire. Il n`y a pas que ça, assure notre interlocuteur. « Nous soupçonnons des forces miliciennes proches du camp Gbagbo de vouloir mener l`assaut contre nos positions de Bangolo dans l`intention de chasser les planteurs et s`accaparer de leurs domiciles et de leurs biens. Lors des récents événements de Duékoué, plus de 200 habitations des populations guéré ont été détruites. Ces personnes sont pour la plupart des pauvres sans abri et sans logement. Et la stratégie trouvée par Lmp (La majorité présidentielle, Ndlr) est de déloger des personnes à Bangolo afin de trouver une solution aux problèmes des sans abris de Duékoué », accuse l`homme de main du commandant Losséni Fofana. Si Mara Lanciné se réjouit de l`amélioration de la sécurité dans les zones sous la responsabilité des Forces armées des Forces nouvelles dans l`ex-zone de confiance, il s`interroge sur le rôle réel des forces de défense et de sécurité qui assistent, impuissantes, aux braquages et aux tueries dans les environs de Duékoué et de Fengolo. « Je ne sais pas s`ils sont à ces corridors pour racketter nos parents où ils y sont vraiment pour assurer la sécurité des personnes et des biens », se demande-t-il. Cette semaine, ce sont quatre femmes qui ont été violées, trois personnes tuées, plusieurs personnes blessées par balles et de nombreux biens emportés du fait des braqueurs.
Il y a aussi le phénomène des rumeurs qui n`est pas de nature à garantir la quiétude des populations. Mardi dernier, lors de l`arrivée de la relève des Fds à Duékoué, les populations prises de panique ont vite fait circuler une rumeur d`attaque des positions des FaFn à Bangolo. Sur leurs gardes, les FaFn ont pris la rumeur au sérieux et fait déployer sur la ligne de front, soldats et armes lourdes pour parer à toute éventualité. Toujours est-il que la méfiance est de mise entre les deux forces qui, avant le 1er décembre 2010, travaillaient ensemble en parfaite harmonie dans le cadre du Centre de commandement intégré.
Kindo Ousseny à Man