Ils ne sont pas d'accord. Ils ont dit non. Les agents communaux regroupés au sein du Syndicat National des Personnels Communaux (SYNAPECOCI), rejettent toute idée de sanctionner des élus locaux de certaines collectivités. Une décision que veut prendre M. Emile Guirieoulou, collaborateur du gouvernement illégal d'Aké N'Gbo, contre les élus RHDP. Emile Guirioulou entend remplacer ces élus par des administrateurs civils, au motif que ceux-ci ne reconnaissent pas son autorité. Devant une telle décision, le bureau exécutif du SYNAPECOCI s'est réuni le lundi 7 février dernier, au siège du syndicat, au Plateau. Les conclusions de la réunion ont été portées à la connaissance de la presse hier, au cours d'une conférence animée par les premiers responsables du syndicat, à la bourse de travail de Treichville. Le SYNAPECOCI, par la voix de son secrétaire adjoint, chargé de la communication, M Guy Charles Wayoro, a marqué sa désapprobation face à la décision d'Emile Guirieoulou. « Cette situation qui couve une vive tension, ne nous semble guère opportune dans ce contexte déjà intenable », a-t-il indiqué. Selon M. Guy Charles Wayoro, la décision entraînera le dysfonctionnement des collectivités. « Nous sommes les premiers à être touchés par cette décision. Si on retire les subventions aux collectivités, nos salaires ne seront pas payés et cela aura des conséquences sur la situation des agents », a-t-il justifié. De plus, pour le secrétaire adjoint du SYNAPECOCI, l'on ne peut révoquer des élus. « Les élus locaux bénéficient du suffrage populaire. On ne peut ignorer le vote d'une population. Il faut que les droits soient reconnus aux populations qui ont voté leurs élus en trouvant des réglages administratifs envisageables en cas de nécessité avérée. Nous sommes aujourd'hui dans une crise de reconnaissance du droit de vote. C'est pourquoi nous pensons qu'il faut respecter le droit de vote des citoyens », a préconisé Guy Charles Wayoro. En tout état de cause, le syndicat s'est réservé le droit de réagir, au cas où la sanction venait à être appliquée.
Autre décision prise lors de la réunion, le refus du syndicat de se rendre à « une rencontre du ministre de l'Intérieur du gouvernement Aké N'Gbo », suite à une invitation téléphonique de la direction de la décentralisation. « Les camarades présents ont unanimement fait remarquer au camarade secrétaire général national qu'une rencontre d'une telle importance, requiert une convocation formelle et écrite avec un ordre du jour établi afin d'en informer clairement, les délégués qui devront prendre permission auprès de leurs patrons que sont les maires à partir de la convocation écrite », a-indiqué Guy Charles Wayoro. Pour le secrétaire général du SYNAPECOCI, Gue Vouandé Albert, si son syndicat reçoit une convocation formelle, il répondra, rien que pour savoir de quoi il sera question. Cela a-t-il soutenu fait partie des principes syndicaux.
Du reste, le syndicat s'est dit préoccupé par la signature des décrets d'application de la loi 2002-04 du 3 janvier 2002 portant statut du personnel des collectivités territoriales et la « situation alarmante des camarades des zones CNO qui vivent dans le dépérissement du fait du cumul d'arriérés de salaires ».
Dao Maïmouna
Autre décision prise lors de la réunion, le refus du syndicat de se rendre à « une rencontre du ministre de l'Intérieur du gouvernement Aké N'Gbo », suite à une invitation téléphonique de la direction de la décentralisation. « Les camarades présents ont unanimement fait remarquer au camarade secrétaire général national qu'une rencontre d'une telle importance, requiert une convocation formelle et écrite avec un ordre du jour établi afin d'en informer clairement, les délégués qui devront prendre permission auprès de leurs patrons que sont les maires à partir de la convocation écrite », a-indiqué Guy Charles Wayoro. Pour le secrétaire général du SYNAPECOCI, Gue Vouandé Albert, si son syndicat reçoit une convocation formelle, il répondra, rien que pour savoir de quoi il sera question. Cela a-t-il soutenu fait partie des principes syndicaux.
Du reste, le syndicat s'est dit préoccupé par la signature des décrets d'application de la loi 2002-04 du 3 janvier 2002 portant statut du personnel des collectivités territoriales et la « situation alarmante des camarades des zones CNO qui vivent dans le dépérissement du fait du cumul d'arriérés de salaires ».
Dao Maïmouna