ABIDJAN - Le gouvernement du président ivoirien sortant Laurent Gbagbo a dénoncé dimanche l'"ingérence grave et inadmissible" dans les affaires ivoiriennes de l'ambassadeur des Etats-Unis à Abidjan, dont le pays reconnaît comme président élu son rival Alassane Ouattara.
Dans un communiqué lu à la télévision publique RTI par le porte-parole
Ahoua Don Mello, le gouvernement Gbagbo reproche à l'ambassadeur américain
Phillip Carter III d'avoir tenu récemment "des propos désobligeants et
infondés à l'endroit de Laurent Gbagbo".
Le 4 février à Washington, le diplomate avait déclaré que "la fenêtre est
en train de se refermer pour un départ honorable et pacifique de Gbagbo
accompagné d'une amnistie", et prédit que l'armée finirait par le lâcher faute
de moyens financiers.
Accusant notamment l'ambassadeur de "tentatives de déstabilisation", le
gouvernement Gbagbo "élève la plus vigoureuse protestation contre de tels
agissements qu'il considère comme une ingérence grave et inadmissible dans les
affaires intérieures de la Côte d'Ivoire", et le rappelle à son "obligation de
réserve et de retenue".
Depuis la présidentielle du 28 novembre, la Côte d'Ivoire est déchirée
entre M. Gbagbo et M. Ouattara, reconnu président élu par une grande partie de
la communauté internationale, dont les Etats-Unis.
Avec l'ex-puissance coloniale française, Washington est en pointe dans les
efforts diplomatiques pour obtenir le départ de M. Gbagbo, qui a accusé ces
deux pays de "complot" contre lui.
Après la France, d'autres pays occidentaux et l'ONU, les Etats-Unis ont
reconnu officiellement vendredi l'ambassadeur ivoirien nommé par Alassane
Ouattara.
Le gouvernement Gbagbo avait riposté en mettant fin à l'accréditation des
ambassadeurs des pays concernés en poste à Abidjan - décisions aussitôt
rejetées par les intéressés -, mais n'a pas pour l'heure donné cette réplique
aux Etats-Unis.
Dans un communiqué lu à la télévision publique RTI par le porte-parole
Ahoua Don Mello, le gouvernement Gbagbo reproche à l'ambassadeur américain
Phillip Carter III d'avoir tenu récemment "des propos désobligeants et
infondés à l'endroit de Laurent Gbagbo".
Le 4 février à Washington, le diplomate avait déclaré que "la fenêtre est
en train de se refermer pour un départ honorable et pacifique de Gbagbo
accompagné d'une amnistie", et prédit que l'armée finirait par le lâcher faute
de moyens financiers.
Accusant notamment l'ambassadeur de "tentatives de déstabilisation", le
gouvernement Gbagbo "élève la plus vigoureuse protestation contre de tels
agissements qu'il considère comme une ingérence grave et inadmissible dans les
affaires intérieures de la Côte d'Ivoire", et le rappelle à son "obligation de
réserve et de retenue".
Depuis la présidentielle du 28 novembre, la Côte d'Ivoire est déchirée
entre M. Gbagbo et M. Ouattara, reconnu président élu par une grande partie de
la communauté internationale, dont les Etats-Unis.
Avec l'ex-puissance coloniale française, Washington est en pointe dans les
efforts diplomatiques pour obtenir le départ de M. Gbagbo, qui a accusé ces
deux pays de "complot" contre lui.
Après la France, d'autres pays occidentaux et l'ONU, les Etats-Unis ont
reconnu officiellement vendredi l'ambassadeur ivoirien nommé par Alassane
Ouattara.
Le gouvernement Gbagbo avait riposté en mettant fin à l'accréditation des
ambassadeurs des pays concernés en poste à Abidjan - décisions aussitôt
rejetées par les intéressés -, mais n'a pas pour l'heure donné cette réplique
aux Etats-Unis.