Les 25 et 26 janvier derniers, les préfets d’Abengourou et d’Agnibilékrou ont été la cible de manifestants déchaînés du Rhdp. Le chef de l’Etat, Laurent Gbagbo était le samedi, à leurs côtés.
Anon Léopold Florent et Niamkey Basile, respectivement préfets d’Abengourou et d’Agnibilékrou ont reçu le week-end dernier, à leur domicile respectif, la visite du chef de l’Etat, Laurent Gbagbo. Le président de la République est allé apporter la compassion de l’Etat à ses deux représentants victimes de militants fanatisés du Rhdp qui les ont battus à sang avant d’incendier leurs maisons de fonction, lors des manifestations de rue dans ces deux localités du pays. C’est à 17 h 25 que le chef de l’Etat est arrivé à la Riviera Golf, où loge le préfet d’Abengourou. Il en ressort que le 25 janvier dernier, les militants Rhdp qui battent le pavé depuis la proclamation des résultats du 2e tour de l’élection présidentielle ont envahi rues et ruelles d’Abengourou. C’est ainsi qu’un grand nombre s’est retrouvé au domicile du préfet d’Abengourou. Accueilli à sa descente par le ministre de l’Intérieur, Emile Guiriéoulou, Laurent Gbagbo a immédiatement regagné la maison de son hôte pour une rencontre à huis clos. De sources introduites, Anon Léopold, du reste le porte-parole de la famille, a retracé le film de l’agression du gouverneur. Selon lui, le préfet est accusé par les manifestants de la supposée disparition de l’un des leurs. L’intervention du roi n’a laissé qu’un bref moment de répit à l’Administration. Juste après son départ dans l’optique d’en savoir un peu plus sur cette affaire de disparition, les militants chauffés à blanc se sont rués sur le préfet pour le rouer de violents coups qui lui ont valu d’être hospitalisé. Sa résidence a été saccagée, son véhicule incendié. Au nom du président de la République, le ministre Emile Guiriéoulou a exprimé la compassion de l’Etat au préfet. Ce dernier s’est dit prêt à regagner son poste dès que possible. Le chef de l’Etat a offert trois (3) millions de Fcfa à la famille. Au moment où Laurent Gbagbo quittait son hôte, il était 18 h 10, et cap a été mis sur la résidence du préfet d’Agnibilékrou, Basile Niamkey, dans un impressionnant dispositif sécuritaire, situation politique oblige. A la Cité des Arts, où loge le préfet, l’accueil est bon enfant. Des jeunes qui arboraient des tee-shirts à l’effigie du chef de l’Etat scandaient «prési», «prési». Le chef de l’Etat s’est soumis au même «rituel» qu’à la Riviera. Au terme de cette visite, le ministre de l’Intérieur a confié son sens en ces termes : « …C’est au service de la Nation que des individus d’un autre âge ont voulu attenter à leur vie. C’est ignoble. Et Le président de la République ne pouvait rester insensible à ces méfaits ». Précisons que les événements d’Agnibilékrou ont eu lieu le 26 janvier dernier.
Carmen Amoin
carmenamoin@yahoo.fr
Anon Léopold Florent et Niamkey Basile, respectivement préfets d’Abengourou et d’Agnibilékrou ont reçu le week-end dernier, à leur domicile respectif, la visite du chef de l’Etat, Laurent Gbagbo. Le président de la République est allé apporter la compassion de l’Etat à ses deux représentants victimes de militants fanatisés du Rhdp qui les ont battus à sang avant d’incendier leurs maisons de fonction, lors des manifestations de rue dans ces deux localités du pays. C’est à 17 h 25 que le chef de l’Etat est arrivé à la Riviera Golf, où loge le préfet d’Abengourou. Il en ressort que le 25 janvier dernier, les militants Rhdp qui battent le pavé depuis la proclamation des résultats du 2e tour de l’élection présidentielle ont envahi rues et ruelles d’Abengourou. C’est ainsi qu’un grand nombre s’est retrouvé au domicile du préfet d’Abengourou. Accueilli à sa descente par le ministre de l’Intérieur, Emile Guiriéoulou, Laurent Gbagbo a immédiatement regagné la maison de son hôte pour une rencontre à huis clos. De sources introduites, Anon Léopold, du reste le porte-parole de la famille, a retracé le film de l’agression du gouverneur. Selon lui, le préfet est accusé par les manifestants de la supposée disparition de l’un des leurs. L’intervention du roi n’a laissé qu’un bref moment de répit à l’Administration. Juste après son départ dans l’optique d’en savoir un peu plus sur cette affaire de disparition, les militants chauffés à blanc se sont rués sur le préfet pour le rouer de violents coups qui lui ont valu d’être hospitalisé. Sa résidence a été saccagée, son véhicule incendié. Au nom du président de la République, le ministre Emile Guiriéoulou a exprimé la compassion de l’Etat au préfet. Ce dernier s’est dit prêt à regagner son poste dès que possible. Le chef de l’Etat a offert trois (3) millions de Fcfa à la famille. Au moment où Laurent Gbagbo quittait son hôte, il était 18 h 10, et cap a été mis sur la résidence du préfet d’Agnibilékrou, Basile Niamkey, dans un impressionnant dispositif sécuritaire, situation politique oblige. A la Cité des Arts, où loge le préfet, l’accueil est bon enfant. Des jeunes qui arboraient des tee-shirts à l’effigie du chef de l’Etat scandaient «prési», «prési». Le chef de l’Etat s’est soumis au même «rituel» qu’à la Riviera. Au terme de cette visite, le ministre de l’Intérieur a confié son sens en ces termes : « …C’est au service de la Nation que des individus d’un autre âge ont voulu attenter à leur vie. C’est ignoble. Et Le président de la République ne pouvait rester insensible à ces méfaits ». Précisons que les événements d’Agnibilékrou ont eu lieu le 26 janvier dernier.
Carmen Amoin
carmenamoin@yahoo.fr
