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Politique Publié le lundi 14 février 2011 | Le Temps

De la forfaiture de Sarkozy à la vérité des experts de l’Ua

Nicolas Sarkozy, président de la République française disait lors du chaudron social tunisien que : «La politique de la France est fondée sur deux principes constants : la non ingérence dans les affaires intérieures d’un Etat souverain, le soutien à la démocratie et à la liberté». Il caressait ainsi dans le sens du poil un dictateur reconnu comme tel par son peuple. Le cadavre politique de ce dictateur – Ben Ali- est en train d’entraîner dans sa tombe, madame Alliot Marie, la dame des sales besognes de la France; sans doute que Sarkozy lui-même les y suivra, en témoigne son indéfectible soutien jusqu’à «l’agonie» de cet homme qui pendant vingt trois ans durant fut une machine à souffrance pour le peuple tunisien.

Après cette prise de position qui nous a fait rêver, vint une autre laide et ubuesque, précisément fin décembre 2010. Ce jour-là, le même Nicola Sarkozy, tout féroce et menaçant lâchait ce qui suit : «Ce qui se passe en Côte d’Ivoire est parfaitement inadmissible (…), des élections ont eu lieu, sous le contrôle des Nations unies, elles ont été validées par les Nations unies. Mieux, la totalité des Etats africains ont reconnu l’élection d’Alassane Ouattara (…), En violation de la volonté du peuple ivoirien, qui avait déjà été privé d’élection pendant dix ans, M. Gbagbo se maintient au pouvoir, ses partisans tirent, il y a eu des morts dans les rues d’Abidjan hier, c’est un scandale».

Aller simultanément dans deux directions opposées, c’est incroyable mais vrai. Pour nous, ces deux prises de position, si elles ne le sont déjà pas, ressemblent étrangement à une comédie, une absurdité de raisonnement ou un monologue contradictoire.

Le monologue contradictoire soumet à la pratique son sujet (le personnage qui l’illustre), à un dilemme qu’il murmure. Un murmure stressant et déprimant. Le personnage est dans une phase d’auto interrogation, il trouve aussitôt les réponses à son questionnement qui n’est pas intelligible mais plutôt nocif pour lui même. Et son drame provient de ce qu’il est insatiable à ses propres questions-réponses. Au lieu donc d’être philosophe, il devient fou et ridicule car comme le chien qui veut tuer la puce de sa queue et qui fait des pirouettes pour y arriver finit par se la mordre inconsciemment. si nous étions à mesure de comprendre Sarkozy, nous aurions pu observer un désordre dans ses pensées et ses idées. Il dit et se contredit : d’abord, la France a une politique de non ingérence dans les affaires qui lui sont étrangères s’ingère tout de même dans les affaires étrangères notamment les affaires intérieures ivoiriennes. C’est lui qui le dit : « ce qui se passe en Côte d’Ivoire …» (…). La Côte d’Ivoire serait-elle devenue dans la tête de Sarkozy une partie de la France ? Monsieur Gbagbo (comme il l’appelle lui-même) serait-il devenu le petit sous-préfet d’une région française ? En somme, la Côte d’Ivoire ne serait – elle pas dans ses fantasmes sous sa tutelle? Si tel n’est pas le cas, comment comprendre ses monologues qui visent ce pays ?

Partout, en tout lieu et en toute circonstance, que ce soit en avion, au palais où sur les tribunes de l’Ue et de l’Ua, il parle, parle et parle seul. Son monologue n’est pas un murmure inaudible. D’ici, nous l’entendons hurler en se torturant les méninges. On a envie de dire que le président français inspire un cas d’école. Il s’inscrit résolument dans cette espèce d’homme bien que rare qui se fait prisonnier de leur turpitude. En effet, quand nous lisons «CES PENSÉES QUI NOUS EMPRISONNENT» on retient que «Le défaitiste, déprimé, souffre. L'euphorique, exalté, échoue. L'un et l'autre interprètent la réalité de travers, et aucun ne réalise qu'il crée son propre malheur». Source: Cottraux, Jean. Psychologies, Numéro 111, juillet 1993.

En Tunisie, Sarkozy est défaitiste, il est déprimé et souffre de ce que son ami Ben Ali s’en va. Peine et amertume ont effacé d’un trait l’euphorie de l’année dernière. En effet, en cette fin du mois de décembre 2010, Alassane Ouattara, candidat malheureux, lui a menti pour dire qu’il a été élu président de la riche et grande République de Côte d’Ivoire. Exaltant tout ça mon ami Ouattara, lui répondit Sarkozy. Alors que commence la fête ! Mais à peine la fête a-t-elle commencée que quelque chose ne tourne pas bien : Gbagbo est encore assis sur le trône de l’ami de Sarkozy. Et l’homme de se faire peur en vociférant : «Si Laurent Gbagbo n'a pas quitté ‘’avant la fin de la semaine» le poste qu'il continue d'occuper "en violation de la volonté du peuple ivoirien, ils (lui et sa femme) seront nommément sur la liste des sanctions" européennes ». L’euphorique de fin décembre 2010 qui exaltait déjà avec Alassane sent qu’il a échoué.

Qu’est-ce que l’Europe a avoir individuellement avec Gbagbo et sa femme ? Que Sarkozy reconnaisse son ami Alassane Ouattara comme président - même virtuel comme il le crache partout où il se trouve bien que le cadre ne s’y prête pas - , en raillant : «le président reconnu par la France est bien Alassane Ouattara» n’engage que lui et non peut être l’Ue. L’Europe qui devrait avoir des approches de coopérations bilatérales avec le président Gbagbo au nom de la Côte d’Ivoire, dévient un outil de pression ou de voûte prisonnière pour Sarkozy. (…) Si l’Europe se tait, c’est qu’elle admet les positions extrêmes de Sarkozy. L’Europe ne se taira pas car les pseudo sanctions de l’Ue ne sont que la preuve de la machination de quelques cadres aveuglés. L’Europe fera mentir Sarkozy ; un Sarkozy inutilement tout feu tout flammes et qui enchaîne les déclarations en disant que la grande France de Gaule à deux principes constants et bla bla bla…. Et lui, l’ami inséparable de Alassane Ouattara combien de principe, a-t–il ? Peut-être aucun ; prisonnier qu’il est de ses rêves et pensées.


A la fois euphorique et défaitiste, il souffre dans ses os, sa chaire et son cerveau face à la détermination de ses adversaires. Ce n’est pas nous qui le disons, Sarkozy, s’est fait prisonnier de ses fantasmes sur l’Afrique noire, pardon, l’Afrique sauvage pour lui faire plaisir. Connaît-il réellement cette partie du monde ? Peut être peu ou pas du tout. Il n’a pas entendu la journaliste européenne en découverte en Côte d’Ivoire qui disait il y a peu que ceux qui appellent à la destitution du président ivoirien ne sont jamais venus à Abidjan. C’est cela la réalité sur le terrain. Des schémas montés par de soi-disant experts ont beau entrevoir la désobéissance civile, les villes mortes puis pays mort… pour déstabiliser la Côte d’Ivoire que rien n’y fit. Comble de mensonge et d’exagération, ils attribuent même la contrôle d’Abobo à Alassane Ouattara (…) Ici, sur le terrain dixit Ble Goudé, les prisonniers sont les prisonniers. Certains sont au Golf, d’autres sont soit à l’Elysée, soit dans les maquis du Nord, soit à l’Onu. Ils se sont volontairement enfermés dans un noir titanesque de forfaiture. La peine qu’ils purgent d’eux-mêmes est triste et inédite : « souffrons, tant que Gbagbo est président ». Tant pis pour eux car Gbagbo rempile encore pour au moins cinq bonnes années! Dans un univers carcéral du Golf Hôtel sans aération, ils espèrent que l’Ua va les suivre. Or l’Ua - espérons-le - a envoyé le firmament de ses illuminés pour comprendre. Comprendre ce qui s’est passé ici ; car si on n’a pas compris, si on n’a pas recompté les voix, si on n’a pas regardé les Procès verbaux, si on n’a pas regardé et lu la Constitution ivoirienne, comment pourrait-on prendre position.

De cette compréhension de la crise ivoirienne, viendra la réponse de l’Afrique à l’Ue ; l’Ue de Sarkozy contre l’Afrique digne. C’est cette Afrique digne qui est venue à la source de l’évènement.

Chers experts de l’Ua venus à nos chevets, inutile de vous demander les nouvelles, nous savons pourquoi vous êtes là ; vous êtes venus à la source de l’évènement pour savoir la vérité. Vous la saurez ; elle vous attendait depuis bien longtemps car elle ne se déplace pas facilement comme le mensonge. Elle attend dans son lit et lentement se révèle pour toujours à son et/ou ses visiteurs. Permettez-moi de vous donner donc les nouvelles d’ici.

«Depuis 2002, des bandes armées organisées par la France et le Burkina ont agressé nos Institutions républicaines avant de se muer en rébellion. Ni la France, ni la Cedeao avec qui nous avions signé des accords de défense ne sont venus à notre secours. Notre pays est divisé depuis ce temps en deux grandes parties : les zones Centre, Nord et l’Ouest-montagneux sont dans les mains des rebelles qui tuent, violent et pillent tout quand les parties Sud, Est et une partie de l’Ouest sont restées sous contrôle gouvernementale. Laurent Gbagbo, le président rudoyé cherche alors des solutions pacifiques de sortie de guerre. Lomé 1 et 2, Kleber, Marcousis, Acca1 et 2, Pretoria 1 et 2, Ouga 1,2,…ne sont quelques unes des tribunes qu’il parcourt dans l’espoir de trouver une suite heureuse à la confusion ivoirienne. Pendant cette recherche harassante de solution à travers tribunes et négociations sécrètes, et pendant que certains chefs de guerre continuent de « gouverner » dans leurs zones, armes en bandoulière notamment Soumaila Bakayoko, Tuo Fozié, Fofié, Chérif Ousmane et autres, et que d’autres se rapprochent du pouvoir dont Soro Guillaume, Issiaka Ouattara ou si vous préférez Wattao et bien d’autres encore, la communauté internationale de la France c'est-à-dire l’Ue, appelle vite à des élections générales en Côte d’Ivoire. La représentation des nations unies en côte d’ivoire entendez Onu résolue selon la résolution 1633 en son point 14, à désarmer les rebelles ne le fait pas bien au contraire, elle se joint à la danse de la France pour appeler aussi à des élections ici. La pression est intenable pour Laurent Gbagbo et son peuple qui seul contre tous, accepte d’aller aux élections de sorte qu’une Côte d’Ivoire démocratique se dégage de la Côte d’Ivoire désorganisée afin que le perdant connaisse sa place de même que le vainqueur. C’était le gros piège autrement dit un véritable traquenard de la France qu’il aurait fallu éviter. Le 31 octobre 2010, les élections présidentielle ivoirienne peuvent commencer.

Dans les zones Centre, Nord et ouest, où des hommes en armes se sont donc établis par effraction depuis 2002 et y règnent en seigneur de guerre on vote à la sauvette. Là bas, urnes et procès verbaux sont vulgarisés. De la mauvaise façon, très vite et naïvement, les seigneurs de guerre qui s’y trouvent prennent rapidement le contrôle des opérations de vote. Dans leur élan, ils truffent les procès verbaux de vote d’incohérences et d’incongruités. Ils n’épargnent pas non plus les observateurs de l’élection. Selon France Soir journal français, du 5 janvier 2011, - par soucis de témoignage venu de loin, nous taisons volontairement les publications ivoiriennes qui ont dit la même chose à ce sujet -, les observateurs de l’Ue pour l’élection ont été rudoyés et suffisamment inquiétés. Voici ce qui est écrit dans ce journal : «L'Union européenne accuse Frédéric Lafont, un entrepreneur clé en Afrique de l'Ouest de 41 ans, d'avoir transporté des armes avec sa compagnie aérienne Sophia Airlines. L'homme nie les faits et contre-attaque. Frédéric Lafont nous a affirmé mardi soir s'être porté au secours de 17 observateurs de l'Union européenne dans le Nord et dans l'Ouest, en plein fief d'Alassane Ouatarra, les 28 et 29 novembre 2010 à la demande de l'instance européenne. France-Soir détient en exclusivité les factures et les manifestes passagers et publie un des documents qui prouve la véracité des propos de Frédéric Lafont. Le document publié a pour destinataire «Union européenne Moe-Ue Côte d'Ivoire».

Sur place à Abidjan, dans les heures qui précèdent la limite du délai imparti pour la proclamation des résultats, c'est-à-dire les trois jours francs après le 28 novembre 2010, Sarkozy, le Président français, donne de la voix depuis l’Élysée; réclamant à hue et à dia les résultats ( ?) de l’élection présidentielle ivoirienne. Taisons simplement la maladresse de son ingérence et de ses attitudes et continuons de dire les choses telles que nous les avons vécues ici. Le temps passe donc et dépérit en même temps que les espoirs de voir la commission électorale indépendante se fourvoyer. A minuit pile du 1er décembre 2010, la cause de voler la victoire à Monsieur Laurent Gbagbo est complètement perdue car malheureusement pour la coalition anti-Gbagbo, c’en est fini puisque la seconde qui a suivi minuit pile, forclose la Cei. A partir de là, les tractations sont remarquables car il faut que Youssouf Bakayoko parle au moins. Peu importe la façon et l’endroit d’où il le fera. L’infortuné magistrat est kidnappé par le représentant spécial de l’Onu et des ambassadeurs de France et des Usa puis traîné à l’hôtel du golf Qg de campagne de Alassane Dramane Ouattara (Ado) devenu Alassane Ouattara, l’autre candidat mais malheureux. Soro Guillaume, ex-Premier ministre de l’actuel Président et ci devant chef de la bande armée qui terrorise le Nord, l’Ouest et le Centre y accourt. Quelques membres du bureau politique du Pdci Rda ainsi que ceux des autres partis membres du Rhdp y sont conviés pour donner du poids à la forfaiture. Là- bas donc, pieds et mains liés et en dehors de ses prérogatives, Youssouf Bakayoko est conditionné de proclamer tout de suite la victoire de Alassane. Hors délai, hors lieux, hors quorum c'est-à-dire hors solennité et muselé par ses bourreaux, Youssouf Bakayoko monologue quelque chose qui ressemble à un résultat de l’élection présidentielle ivoirienne. Les télévisions françaises (France 24 et TV5) puis certaines chaînes canadienne et belge font vite l’écho de la nouvelle dite « urgente » et « importante » à travers le monde. Spontanément des plateaux spéciaux sur la Côte d’Ivoire et sur Laurent Gbagbo sont réalisés. Alors que le Conseil constitutionnel ne s’est pas encore prononcé (voir la loi électorale de Côte d’Ivoire pour les résultats définitifs), on parle déjà à ce niveau de Ggagbo au passé.

A Abidjan ainsi que dans certaines villes du pays, les rues bouillonnent et les militants du Rhdp armes blanches en main terrorisent ceux qui ne sont pas de leur bord et détruisent tout sur leur passage.

Feux tricolores et panneaux publicitaires sont vandalisés. Au lieu donc de voir des militants heureux fêter la victoire de leur mentor, ce sont plutôt des individus craintifs et peu rassurés qui crachent le feu des défis inutiles. Les conditions de la proclamation des soi-disant résultats ne les rassurant point du tout. Ils n’avaient pas totalement tort car, en réalité, juridiquement, la Cei n’est pas parvenue à proclamer de résultat de l’élection présidentielle ivoirienne ; mais que le militant Rhdp otage du jour des forces onusiennes, Monsieur Youssouf Bakayoko, s’est vu par contrainte surtout, obligé de lire un papier parlant d’une prétendue élection de Ado, avec un taux de participation encore incohérent.

Voici à peu près les faits. Si vous avez donc bien compris cette situation pour laquelle, les tribunes les plus avisées vous fourniront détails et preuves, alors vous aurez libéré l’Afrique des serres de Sarkozy. L’Afrique sourde des suiveurs et des collabos que sont Blaise Compaoré, Aboulaye Wade et Goodlock Jonathan comprendra mieux.

L’Occident aussi comprendra que, l’Afrique noire n’est pas simplement cet étendu de forêt et de savane, que ce n’est plus là où on venait au cours des siècles passés, puiser impunément esclaves, chairs à canon et autres ressources, que ce n’est pas la zone de Safari où lions, singes et biches se défient quotidiennement pour équilibrer l’écosystème. Mais plutôt le continent de l’espérance du monde, le continent de la vérité et de la réflexion objective. C’est ici que se trouve le couvert du monde dans les siècles à venir. Ici, on réfléchit. Vous et nous les vrais intellectuels africains, pas les Venance Konan et autres Brou Aka Pascal qui lèchent la bave du monstre. Nous donc, experts dans notre âme et esprit, nous réfléchissons à l’avenir de notre continent. C’est pourquoi, nous allons refaire notre histoire. Car sans doute que Samory Touré n’était pas sanguinaire. Peut- être que la balkanisation n’a de sens que pour nous opposer. Peut-être encore que les Dida ne sont pas venus de l’Ouest de la Côte d’Ivoire sinon comment auraient-ils eu pour alliés des peuples Sud lagunaires avec qui ils n’auraient jamais réellement eu de contact physique, vu leur supposé itinéraire. A partir de votre verdict juste et transparent, on verra la naissance de la vraie Afrique ; l’Afrique de vérité.

Les trente deux soldats de la Côte d’Ivoire tombés sous les balles assassines des terroristes, n’étaient ni des miliciens de Gbagbo, ni des mercenaires angolais ou libériens encore moins des éléments des forces militaires restés fidèles à Gbagbo. Ce sont de dignes fils d’Afrique, intellectuels selon leur rang, qui ont refusé la forfaiture qui nous vient de chez Sarkozy. Après la grande cérémonie funéraire du vendredi dernier en leur hommage, chaque corps a été remis à sa famille. Aucune famille angolaise ni libérienne n’y était. Ils iront donc se coucher ici, en Côte d’Ivoire et non en Angola, ni au Liberia. Ils iront se coucher à jamais dans les terres de leurs ancêtres mais se retourneront si vous n’avez pas dit la vérité. La vérité sur leur mort, la vérité sur la souffrance de leurs familles restées pour le moment sur la terre.

Nos devantiers tels que Kwamé N’Krumah, Patrice Lumumba, Biaka Boda, Kragbe Gnagbe, Thomas Sankara…- la liste des martyres n’est pas exhaustive - nous avaient déjà averti lorsqu’ils partaient.

Ceux qui marchent avec nous main dans la main aujourd’hui, nous le disent également de la même façon. Ble Goudé n’arrête pas de dire qu’il faut que nous soyons prêt face à la duplicité des prédateurs. A partir de là, notre position est claire ; elle fait naître une prise de conscience évidente toute neuve dans notre subconscient. Vous avez entendu, prise de conscience, bien que tardive mais mieux que jamais. L’affaire de la Côte d’Ivoire que Sarkozy traite avec tant de haine et de méchanceté est très sérieuse. Elle finira par le rendre fou. C’est sous son mandat que la question cruciale du devenir de la France sans ses juteuses colonies ou son Afrique noire riche se pose avec angoisse en France. Mais la prise de conscience est irréversible. Nous l’avons compris, nous devons nous battre sans repli ni répit. Un Gbagbo peut en cacher un autre plus téméraire. C’est l’Afrique utile et porteuse d’espoir qui est face à Sarkozy. L’enjeu vaudra bien le duel pourrait-on dire. Alors faites votre travail sans peur ni crainte. Enlevez-nous cette épine du pied s’il vous plaît pour que Sarkozy sache qu’il a créé son propre malheur. Enlevez du pied de l’Afrique, cette épine impérialiste. Sarkozy a travesti les faits post-électoraux en Côte d’Ivoire ; il doit le savoir.

Vive l’Afrique de la vérité et des intellectuels éveillés, vive l’Afrique démocratique, pour que vive la Côte d’Ivoire et bien d’autres pays africains!

Daniel Ouréga Gnadja
Certifié es Logistique
Orega_daniel@live.fr
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