Le gouvernement Guillaume Soro, par la voix de son porte-parole Patrick Achi, ministre des Infrastructures économiques, s’est prononcé le samedi 12 février 2011 à l’hôtel du Golf, sur la situation financière notamment au niveau des banques. Face à la presse, Patrick Achi s’est insurgé contre ce qu’il a appelé ‘’les actes de brigandage et de vandalisme du gouvernement illégitime de M. Laurent Gbagbo’’ sur la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest (Bceao) à Abidjan, sur la Bourse régionale des valeurs immobilières (Brvm) et sur le conseil régional de l’épargne publique et des marchés financiers (Crepmf). ‘’Ce sont des descentes quotidiennes, armes au poing, des Fds dans les diverses agences des banques pour menacer les dirigeants et les personnels afin de les obliger à effectuer des opérations illégales et frauduleuses mettant en péril les avoirs des banques, et donc des populations ivoiriennes.
Aujourd’hui, chaque Ivoiriens vit dans son quotidien, les conséquences de ces actes de grand banditisme dont s’est rendu coupable, le gouvernement illégitime de Laurent Gbagbo. Les distributeurs automatiques, des biens de toutes les agences bancaires, sont quasiment à l’arrêt… Les financements ne sont plus disponibles pour l’achat de toutes sortes de produits aux paysans, et plus aucun prêt n’est accordé aux opérateurs économiques et aux particuliers. Le chômage technique et les licenciements dans les entreprises privées, commencent à prendre des proportions extrêmement inquiétantes, accroissant davantage les souffrances des populations’’, a-t-il fait remarquer. Patrick Achi s’est particulièrement inquiété de la rumeur de réquisition des banques commerciales par le gouvernement Aké N’gboh. ‘’Alors que les actes perpétrés en violation de toute loi, de toute règle, atteignent des sommets jamais égalés nulle part au monde, voilà qu’on parle de plus en plus ces jours-ci, de passer à la réquisition pure et simple des banques commerciales, et donc des avoirs de chacun d’entre nous. Le seuil du tolérable est atteint et même dépassé’’, a-t-il soutenu. Face à tous ces actes qu’il a qualifiés de ‘’gravissimes’’, le collaborateur de Guillaume Soro a attiré l’attention des Ivoiriens en ces termes : ‘’ Qu’ils sachent qu’après leur avoir dénié leurs droits politiques, le gouvernement illégitime s’en prend maintenant directement à leurs portefeuilles. Tout doit être mis en œuvre pour arrêter cette forfaiture de trop avant qu’il ne soit trop tard’’. Il a par ailleurs invité les uns et les autres à prendre leur destin en main, en s’opposant aux ‘’agissements’’ du camp Gbagbo. Le porte-parole du gouvernement Soro a fait savoir que chaque jour qui passe, Gbagbo et ses collaborateurs ‘’déstructurent notre économie dans des proportions telles que lorsqu’ils seront partis, la tâche sera immense’’.
Interrogé sur les conséquences de l’interdiction d’exportation du cacao par le gouvernement d’Alassane Ouattara, Patrick Achi a indiqué que ‘’l’impact sur les paysans et les populations, a été bien mesuré pour qu’il y ait le moindre effet négatif possible’’. ‘’ Nous n’avons pas arrêter l’achat des produits auprès des paysans. Nous avons continué à laisser ces achats se faire. On peut estimer, en moyenne, autour d’1.200.000 tonnes, la production ivoirienne. Au moment où nous arrêtions ces mesures, 600.000 tonnes avaient déjà été exportées. 200 à 250.000 tonnes étaient dans les stocks des structures d’exportation. 100.000 tonnes étaient encore chez les paysans, à acheter pour la grande campagne’’, a-t-il ajouté. Le conférencier a en outre déploré la pénurie de gaz en ce moment. Il a lié cette situation à la mauvaise gestion du camp Gbagbo.
BAMBA Idrissa
Aujourd’hui, chaque Ivoiriens vit dans son quotidien, les conséquences de ces actes de grand banditisme dont s’est rendu coupable, le gouvernement illégitime de Laurent Gbagbo. Les distributeurs automatiques, des biens de toutes les agences bancaires, sont quasiment à l’arrêt… Les financements ne sont plus disponibles pour l’achat de toutes sortes de produits aux paysans, et plus aucun prêt n’est accordé aux opérateurs économiques et aux particuliers. Le chômage technique et les licenciements dans les entreprises privées, commencent à prendre des proportions extrêmement inquiétantes, accroissant davantage les souffrances des populations’’, a-t-il fait remarquer. Patrick Achi s’est particulièrement inquiété de la rumeur de réquisition des banques commerciales par le gouvernement Aké N’gboh. ‘’Alors que les actes perpétrés en violation de toute loi, de toute règle, atteignent des sommets jamais égalés nulle part au monde, voilà qu’on parle de plus en plus ces jours-ci, de passer à la réquisition pure et simple des banques commerciales, et donc des avoirs de chacun d’entre nous. Le seuil du tolérable est atteint et même dépassé’’, a-t-il soutenu. Face à tous ces actes qu’il a qualifiés de ‘’gravissimes’’, le collaborateur de Guillaume Soro a attiré l’attention des Ivoiriens en ces termes : ‘’ Qu’ils sachent qu’après leur avoir dénié leurs droits politiques, le gouvernement illégitime s’en prend maintenant directement à leurs portefeuilles. Tout doit être mis en œuvre pour arrêter cette forfaiture de trop avant qu’il ne soit trop tard’’. Il a par ailleurs invité les uns et les autres à prendre leur destin en main, en s’opposant aux ‘’agissements’’ du camp Gbagbo. Le porte-parole du gouvernement Soro a fait savoir que chaque jour qui passe, Gbagbo et ses collaborateurs ‘’déstructurent notre économie dans des proportions telles que lorsqu’ils seront partis, la tâche sera immense’’.
Interrogé sur les conséquences de l’interdiction d’exportation du cacao par le gouvernement d’Alassane Ouattara, Patrick Achi a indiqué que ‘’l’impact sur les paysans et les populations, a été bien mesuré pour qu’il y ait le moindre effet négatif possible’’. ‘’ Nous n’avons pas arrêter l’achat des produits auprès des paysans. Nous avons continué à laisser ces achats se faire. On peut estimer, en moyenne, autour d’1.200.000 tonnes, la production ivoirienne. Au moment où nous arrêtions ces mesures, 600.000 tonnes avaient déjà été exportées. 200 à 250.000 tonnes étaient dans les stocks des structures d’exportation. 100.000 tonnes étaient encore chez les paysans, à acheter pour la grande campagne’’, a-t-il ajouté. Le conférencier a en outre déploré la pénurie de gaz en ce moment. Il a lié cette situation à la mauvaise gestion du camp Gbagbo.
BAMBA Idrissa