Roland Dagher a sorti sa dague, prêt à en découdre avec les ressortissants de la sous région. En prélude au délogement de son ami, Laurent Gbagbo, qui occupe illégalement le palais présidentiel après sa défaite électorale, le Conseiller économique et social, a incité à la violence contre les Africains vivant dans notre pays. « On ne peut pas ignorer que tôt ou tard, l’Ivoirien acculé, finira pas trouver un bouc-émissaire. Ce bouc-émissaire, ce n’est pas l’Europe, puisqu’elle se trouve loin. Mais nos pauvres frères burkinabè, maliens, nigérians qui travaillent avec nous depuis 30 voire 40ans », a t-il lancé à la cantonade. En tout cas, les organisations des droits de l’homme ont matière à réflexion après la sortie du janissaire de la refondation. Assurément, Roland Dagher est un homme bien curieux. Durant la décennie de pouvoir de son pote Gbagbo, il a cru que son heure avait sonné. Bombardé conseiller économique et social, cet homme a cru ainsi qu’il est devenu « quelqu’un » en Côte d’Ivoire. A chaque crise, il fait des déclarations où il s’érige en donneur de leçons, clamant même aimer la Côte d’Ivoire plus que tout le monde. Il a même produit un ouvrage pour se conforter de cette position. Mais personne n’est dupe sur la personne de Roland Dagher.
C’est un activiste notoire de la refondation, qui livre certains de ses compatriotes libanais à la vindicte du FPI. Profitant de sa proximité avec Laurent Gbagbo, il vit ainsi aux crochets de l’Etat, ne paye pas d’impôts et se fait de bonnes affaires sur le dos de la République. Avec la chute de Gbagbo qu’il est le seul à n’avoir pas prévue, il se trouve subitement dans le champ de tir de certains hommes d’affaires qu’il a grugés et à qui il doit de grosses sommes d’argent. Avec la donne nouvelle qui se précise, Dagher est en proie au doute existentiel qui frappe les gens louches et pas correctes. Il embouche donc la trompette et l’hymne de la violence et de la menace.
Au lieu de reconnaitre que son ami n’a pas gagné la présidentielle, il choisit de s’enfoncer davantage dans le mensonge. Que Roland Dagher se ravise. Les ressortissants de la sous région ne sont pas menacés par les Ivoiriens, qui ont voté majoritairement pour le Président Ouattara.
Leur seul souci en ce moment, c’est Laurent Gbagbo qui s’accroche à un fauteuil qui n’est plus le sien.
C’est un activiste notoire de la refondation, qui livre certains de ses compatriotes libanais à la vindicte du FPI. Profitant de sa proximité avec Laurent Gbagbo, il vit ainsi aux crochets de l’Etat, ne paye pas d’impôts et se fait de bonnes affaires sur le dos de la République. Avec la chute de Gbagbo qu’il est le seul à n’avoir pas prévue, il se trouve subitement dans le champ de tir de certains hommes d’affaires qu’il a grugés et à qui il doit de grosses sommes d’argent. Avec la donne nouvelle qui se précise, Dagher est en proie au doute existentiel qui frappe les gens louches et pas correctes. Il embouche donc la trompette et l’hymne de la violence et de la menace.
Au lieu de reconnaitre que son ami n’a pas gagné la présidentielle, il choisit de s’enfoncer davantage dans le mensonge. Que Roland Dagher se ravise. Les ressortissants de la sous région ne sont pas menacés par les Ivoiriens, qui ont voté majoritairement pour le Président Ouattara.
Leur seul souci en ce moment, c’est Laurent Gbagbo qui s’accroche à un fauteuil qui n’est plus le sien.