Elèves, étudiants, jeunes, enseignants, parents d'élèves, partenaires de l'école ivoirienne. L'école ivoirienne, comme tous nos secteurs vitaux est aux abois. Des élèves, des étudiants et des professeurs manquent à l'appel. Les cours sont totalement interrompus au nord et fortement perturbés au sud. Certains élèves et étudiants sont de plus en plus à la rue, parce que chassés des cités U pour déni d'opinions. D'autres du fait de leur délocalisation forcée n'arrivent plus à jouir de leur droit à l'éducation. Quelques uns sont agressés voire même assassinés à cause de leurs opinions sur la crise. Les affrontements entre scolaires sont de plus en plus fréquents. La crédibilité de nos diplômes est menacée et le spectre de l'année blanche se dessine de plus en plus.
Cette énième crise de l'école tire son origine dans le bicéphalisme apparut au sommet de l'Etat depuis l'élection présidentielle du 28 novembre 2010.
En effet, depuis cette date, la Côte d'Ivoire connait deux présidents et deux gouvernements. Selon la CEI et le certificateur, le peuple s'est exprimé et a choisi Ouattara. Le camp Gbagbo se proclame aussi vainqueur à travers le Conseil constitutionnel.
Au vu de tout ce qu'on a pu observer tout au long du processus électoral, et à l'analyse de la pertinence des arguments et preuves avancées par chacun des camps, complétés par ceux avancés par les structures impliquées dans l'organisation des élections en occurrence la CEI, le Conseil constitutionnel et le Certificateur, Alassane Dramane Ouattara est celui qu'a choisi la majorité des Ivoiriens. De ce fait, toute tentative fut-elle juridique, allant dans le sens de nier cette évidence des urnes, équivaut à la négation de la souveraineté populaire si chère à tout démocrate. Elèves, étudiants, jeunes, enseignants, parents d'élèves, partenaires de l'école ivoirienne,
Devons-nous assister passivement à la dégradation de l'école et laisser ainsi hypothéquer l'avenir de milliers de scolaires ivoiriens par la faute de certaines personnes qui bafouent grossièrement la volonté populaire ? Pour nous, comme pour probablement beaucoup d'entre vous, l'école comme tous les autres secteurs vitaux du pays, ne peuvent connaitre un meilleur fonctionnement sans la résolution du bicéphalisme née à la tête de l'Etat depuis le 28 novembre 2010.
C'est pourquoi nous vous réitérons encore notre appel pressant à rejoindre le front uni pour le sauvetage de l'école et pour la restauration de la souveraineté populaire.
Ce front est le lieu de ralliement de tous ceux qui aspirent au fonctionnement normal de l'école comme de tous les secteurs vitaux de notre économie.
Il est aussi le lieu de rassemblement de tous ceux qui au quotidien, luttent pour la restauration de la souveraineté populaire confisquée depuis le 28 novembre2010. Dans ce front, nous organiserons et coordonnerons mieux nos initiatives afin d'atteindre convenablement nos objectifs, car c'est dans l'union et la solidarité et l'organisation que nous serons davantage efficaces.
Partout où vous êtes, jeunes comme vieux, hommes comme femmes, individuellement comme collectivement, constituez vous urgemment en détachement du front et contactez-nous aussitôt pour les étapes futures du combat.
Fait à Abidjan le 02 février 2011
Pour le BEN de L'AGEECI,
Le SG : Séka Jules
Cette énième crise de l'école tire son origine dans le bicéphalisme apparut au sommet de l'Etat depuis l'élection présidentielle du 28 novembre 2010.
En effet, depuis cette date, la Côte d'Ivoire connait deux présidents et deux gouvernements. Selon la CEI et le certificateur, le peuple s'est exprimé et a choisi Ouattara. Le camp Gbagbo se proclame aussi vainqueur à travers le Conseil constitutionnel.
Au vu de tout ce qu'on a pu observer tout au long du processus électoral, et à l'analyse de la pertinence des arguments et preuves avancées par chacun des camps, complétés par ceux avancés par les structures impliquées dans l'organisation des élections en occurrence la CEI, le Conseil constitutionnel et le Certificateur, Alassane Dramane Ouattara est celui qu'a choisi la majorité des Ivoiriens. De ce fait, toute tentative fut-elle juridique, allant dans le sens de nier cette évidence des urnes, équivaut à la négation de la souveraineté populaire si chère à tout démocrate. Elèves, étudiants, jeunes, enseignants, parents d'élèves, partenaires de l'école ivoirienne,
Devons-nous assister passivement à la dégradation de l'école et laisser ainsi hypothéquer l'avenir de milliers de scolaires ivoiriens par la faute de certaines personnes qui bafouent grossièrement la volonté populaire ? Pour nous, comme pour probablement beaucoup d'entre vous, l'école comme tous les autres secteurs vitaux du pays, ne peuvent connaitre un meilleur fonctionnement sans la résolution du bicéphalisme née à la tête de l'Etat depuis le 28 novembre 2010.
C'est pourquoi nous vous réitérons encore notre appel pressant à rejoindre le front uni pour le sauvetage de l'école et pour la restauration de la souveraineté populaire.
Ce front est le lieu de ralliement de tous ceux qui aspirent au fonctionnement normal de l'école comme de tous les secteurs vitaux de notre économie.
Il est aussi le lieu de rassemblement de tous ceux qui au quotidien, luttent pour la restauration de la souveraineté populaire confisquée depuis le 28 novembre2010. Dans ce front, nous organiserons et coordonnerons mieux nos initiatives afin d'atteindre convenablement nos objectifs, car c'est dans l'union et la solidarité et l'organisation que nous serons davantage efficaces.
Partout où vous êtes, jeunes comme vieux, hommes comme femmes, individuellement comme collectivement, constituez vous urgemment en détachement du front et contactez-nous aussitôt pour les étapes futures du combat.
Fait à Abidjan le 02 février 2011
Pour le BEN de L'AGEECI,
Le SG : Séka Jules