Plus d'une dizaine de milliards pour une production annuelle de 400.000 tonnes. C'est la manne financière que génère chaque année la production de cajou. Et pour la campagne 2010-2011, le CSCA qui est l'organe de régulation de cette filière a arrêté des dispositions afin que cette somme ne serve plus à alimenter l'ancien régime qui est frappée par les mesures économiques prises par le Président de la république. Ainsi, à l'initiative de M. Soro Alphonse, président du comité de suivi du coton acajou(CSCA), tous les acteurs de la filière acajou se sont retrouvés samedi à Katiola pour définir ensemble les grandes orientations à suivre. Au cours de cette assemblée tenue à la mairie en présence du préfet de département M. Bamba Souleymane et de ses collaborateurs ainsi que de M Cissé Sindou, directeur de cabinet adjoint de Guillaume Soro, la somme de 300 francs a été fixée comme prix du Kg pour la campagne de cette année. Prix proclamé par M. Koné Namourou, président de la coordination des productions d'anacarde. Ainsi ce prix a donc connue une légère hausse comparativement à la campagne précédente. Toutefois, la situation particulière que vit la Côte d'Ivoire n'a pas été occultée par le président du CSCA lors de son intervention.
Selon lui, cette campagne serait dans le viseur de certaines personnes trop pressées pour s'approprier les retombées. « On ne peut pas parler d'ouverture de la campagne et ignorer la situation économique qui prévaut en Côte d'Ivoire. Je pense que des gens sont pressés pour que la campagne se lance pour leur permettre de souffler un peu, parce qu'ils n'ont plus d 'argent. Et ce sont nos produits qu'ils attendent pour alimenter leurs caisses et avoir de quoi payer les militaires et les fonctionnaires, parce qu'ils ont peur d'une révolte dans l'armée », a indiqué Alphonse Soro. Par la suite, il précisera les retombées financières que gagne l'Etat dans l'exploitation de la noix de cajou. « Dans l'exportation de la noix de cajou l'Etat possède 10 francs sur le Kg et sur 400.000 tonnes. Cela fait 4 milliards de DUS. Rajouté à d'autres taxes qui sont 7,5 francs en plus des 400.000 tonnes que la Côte d'Ivoire produit. Donc, ils attendent au moins une dizaine de milliards sur notre production d'anacarde et c'est pour cela ils restent à Abidjan pour lancer la campagne qui, d'ordinaire débute en mars », a justifié le président du CSCA qui n'entend pas admettre cette imposture du camp Gbagbo. « Nous avons été obligés d'anticiper pour ne pas que l'imposture et cette autre forfaiture prospèrent », a-t-il tranché. Pour sa part, M..Cissé Sindou a rappelé à tous les acteurs de la filière qu'il est impérieux de respecter cette année les dispositions réglementaires et consensuels pris par le comité de régulation de la campagne 2011.
Ensuite, au nom du Secrétaire général des FN, il a félicité le Préfet et à travers lui tous les autres qui sont restés en zone CNO pour faire régner la légalité, la légitimité et monter aux yeux de la nation ivoirienne qu'il ya encore des gens en Côte d'Ivoire qui sont intègres et qui ont conscience de leur fonction. L'honneur est revenu au Préfet Bamba Souleymane de lancer officiellement l'ouverture de la campagne 2011. Il a saisi l'occasion pour appeler les acteurs à une franche collaboration. Et a, par la suite, exhorté les producteurs à s'organiser en coopérative pour un meilleur profit de leur production.
MAIGA Idrissa (Correspondant)
Selon lui, cette campagne serait dans le viseur de certaines personnes trop pressées pour s'approprier les retombées. « On ne peut pas parler d'ouverture de la campagne et ignorer la situation économique qui prévaut en Côte d'Ivoire. Je pense que des gens sont pressés pour que la campagne se lance pour leur permettre de souffler un peu, parce qu'ils n'ont plus d 'argent. Et ce sont nos produits qu'ils attendent pour alimenter leurs caisses et avoir de quoi payer les militaires et les fonctionnaires, parce qu'ils ont peur d'une révolte dans l'armée », a indiqué Alphonse Soro. Par la suite, il précisera les retombées financières que gagne l'Etat dans l'exploitation de la noix de cajou. « Dans l'exportation de la noix de cajou l'Etat possède 10 francs sur le Kg et sur 400.000 tonnes. Cela fait 4 milliards de DUS. Rajouté à d'autres taxes qui sont 7,5 francs en plus des 400.000 tonnes que la Côte d'Ivoire produit. Donc, ils attendent au moins une dizaine de milliards sur notre production d'anacarde et c'est pour cela ils restent à Abidjan pour lancer la campagne qui, d'ordinaire débute en mars », a justifié le président du CSCA qui n'entend pas admettre cette imposture du camp Gbagbo. « Nous avons été obligés d'anticiper pour ne pas que l'imposture et cette autre forfaiture prospèrent », a-t-il tranché. Pour sa part, M..Cissé Sindou a rappelé à tous les acteurs de la filière qu'il est impérieux de respecter cette année les dispositions réglementaires et consensuels pris par le comité de régulation de la campagne 2011.
Ensuite, au nom du Secrétaire général des FN, il a félicité le Préfet et à travers lui tous les autres qui sont restés en zone CNO pour faire régner la légalité, la légitimité et monter aux yeux de la nation ivoirienne qu'il ya encore des gens en Côte d'Ivoire qui sont intègres et qui ont conscience de leur fonction. L'honneur est revenu au Préfet Bamba Souleymane de lancer officiellement l'ouverture de la campagne 2011. Il a saisi l'occasion pour appeler les acteurs à une franche collaboration. Et a, par la suite, exhorté les producteurs à s'organiser en coopérative pour un meilleur profit de leur production.
MAIGA Idrissa (Correspondant)
