ABUJA - Laurent Gbagbo a saisi un tribunal ouest-africain pour contester la décision de la Communauté économique des Etats d`Afrique de l`Ouest (Cédéao) qui exige son départ de la présidence de Côte d`Ivoire, a-t-on appris lundi de sources concordantes.
Au cours d`un sommet le 7 décembre, l`organisation régionale (15 Etats
membres) avait exigé le retrait du pouvoir du chef d`Etat sortant ivoirien,
reconnu son rival Alassane Ouattara vainqueur de l`élection présidentielle du
28 novembre et suspendu la Côte d`Ivoire de la Cédéao.
La Cedeao avait également menacé de déloger M. Gbagbo par la force.
"Nous avons déposé un recours (...) contre l`autorité des chefs d`Etat et
de gouvernements de la Cédéao", a déclaré à des journalistes à Abuja un avocat
affirmant représenter M. Gbagbo, Mohamed Faye.
Une audience a été fixée au 10 mars par la cour de justice de la Cédéao
basée dans la capitale fédérale nigériane.
Alassane Ouattara a été proclamé vainqueur de la présidentielle par la
commission électorale ivoirienne, mais la Cour constitutionelle a ensuite
annoncé la victoire de Laurent Gbagbo.
La communauté internationale reconnaît l`élection de M. Ouattara et a
multiplié en vain les appels au départ du sortant.
Le porte-parole du gouvernement Gbagbo a confirmé lundi à l`AFP le dépôt
d`une plainte "pour les décisions prises par la Cédéao".
"La Cédéao est une communauté économique qui a pris la décision de s`ingérer dans les affaires intérieures d`un Etat membre, ce qui ne relève pas
de sa compétence", a affirmé Ahoua Don Mello. La plainte a été déposée "au nom
de l`Etat de Côte d`Ivoire", a-t-il précisé.
Me Faye a appelé la cour à déclarer "illégales" les décisions des chefs
d`Etat africains et à les annuler.
Le tribunal a été saisi le 7 février, selon un employé.
L`examen de deux autres dossiers concernant la Côte d`Ivoire a été ajourné
au 10 mars.
Il s`agit d`une requête déposée par trois associations réputées proches de
M. Gbagbo demandant l`annulation des décisions prises le 7 décembre par le
sommet de la Cédéao ainsi que d`une action séparée menée par un avocat
nigérian, Godswill Mrakpor, souhaitant faire obstacle à l`emploi de la force
contre M. Gbagbo par la Cédéao.
Au cours d`un sommet le 7 décembre, l`organisation régionale (15 Etats
membres) avait exigé le retrait du pouvoir du chef d`Etat sortant ivoirien,
reconnu son rival Alassane Ouattara vainqueur de l`élection présidentielle du
28 novembre et suspendu la Côte d`Ivoire de la Cédéao.
La Cedeao avait également menacé de déloger M. Gbagbo par la force.
"Nous avons déposé un recours (...) contre l`autorité des chefs d`Etat et
de gouvernements de la Cédéao", a déclaré à des journalistes à Abuja un avocat
affirmant représenter M. Gbagbo, Mohamed Faye.
Une audience a été fixée au 10 mars par la cour de justice de la Cédéao
basée dans la capitale fédérale nigériane.
Alassane Ouattara a été proclamé vainqueur de la présidentielle par la
commission électorale ivoirienne, mais la Cour constitutionelle a ensuite
annoncé la victoire de Laurent Gbagbo.
La communauté internationale reconnaît l`élection de M. Ouattara et a
multiplié en vain les appels au départ du sortant.
Le porte-parole du gouvernement Gbagbo a confirmé lundi à l`AFP le dépôt
d`une plainte "pour les décisions prises par la Cédéao".
"La Cédéao est une communauté économique qui a pris la décision de s`ingérer dans les affaires intérieures d`un Etat membre, ce qui ne relève pas
de sa compétence", a affirmé Ahoua Don Mello. La plainte a été déposée "au nom
de l`Etat de Côte d`Ivoire", a-t-il précisé.
Me Faye a appelé la cour à déclarer "illégales" les décisions des chefs
d`Etat africains et à les annuler.
Le tribunal a été saisi le 7 février, selon un employé.
L`examen de deux autres dossiers concernant la Côte d`Ivoire a été ajourné
au 10 mars.
Il s`agit d`une requête déposée par trois associations réputées proches de
M. Gbagbo demandant l`annulation des décisions prises le 7 décembre par le
sommet de la Cédéao ainsi que d`une action séparée menée par un avocat
nigérian, Godswill Mrakpor, souhaitant faire obstacle à l`emploi de la force
contre M. Gbagbo par la Cédéao.