ABIDJAN - Le gouvernement du président ivoirien sortant Laurent Gbagbo a promis mardi des "poursuites judiciaires" contre deux banques internationales qui ont fermé la veille leurs agences dans le pays à la suite des secousses causées dans le secteur bancaire par la crise post-électorale.
Le garde des Sceaux est chargé "d'engager sans délai des poursuites
judiciaires" contre la Bicici, filiale ivoirienne de la banque française BNP
Paribas, et l'Américaine Citibank, a indiqué le porte-parole Ahoua Don Mello
dans un communiqué lu sur la télévision publique RTI.
Le gouvernement Gbagbo vise en particulier la Bicici, accusée de
"forfaiture" et de vouloir "asphyxier l'économie ivoirienne".
A la suite de cette fermeture, les salaires des fonctionnaires ivoiriens
logés à la Bicici doivent être à partir de février versés dans d'autres
banques, a précisé M. Don Mello, annonçant également la "fermeture immédiate"
des comptes des sociétés publiques à la Bicici et Citibank.
La filiale de BNP Paribas a expliqué avoir dû fermer ses agences par
crainte pour la "sécurité juridique et comptable" de ses clients et la
"sécurité physique" de ses employés.
Depuis le scrutin du 28 novembre, la Côte d'Ivoire est déchirée entre
Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara, reconnu président élu par une grande
partie de la communauté internationale, dont l'ex-puissance coloniale
française et les Etats-Unis.
Le camp Ouattara et ses alliés extérieurs tentent de couper les vivres au
régime Gbagbo, qui réplique en s'efforçant notamment de mettre sur pied un
système bancaire viable à l'échelle ivoirienne.
Le secteur bancaire du pays a été profondément déstabilisé par la rupture
entre Abidjan et la Banque centrale des Etats d'Afrique de l'Ouest (BCEAO,
basée à Dakar), qui reconnaît M. Ouattara et a menacé de sanctions les banques
travaillant avec le gouvernement Gbagbo.
Le garde des Sceaux est chargé "d'engager sans délai des poursuites
judiciaires" contre la Bicici, filiale ivoirienne de la banque française BNP
Paribas, et l'Américaine Citibank, a indiqué le porte-parole Ahoua Don Mello
dans un communiqué lu sur la télévision publique RTI.
Le gouvernement Gbagbo vise en particulier la Bicici, accusée de
"forfaiture" et de vouloir "asphyxier l'économie ivoirienne".
A la suite de cette fermeture, les salaires des fonctionnaires ivoiriens
logés à la Bicici doivent être à partir de février versés dans d'autres
banques, a précisé M. Don Mello, annonçant également la "fermeture immédiate"
des comptes des sociétés publiques à la Bicici et Citibank.
La filiale de BNP Paribas a expliqué avoir dû fermer ses agences par
crainte pour la "sécurité juridique et comptable" de ses clients et la
"sécurité physique" de ses employés.
Depuis le scrutin du 28 novembre, la Côte d'Ivoire est déchirée entre
Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara, reconnu président élu par une grande
partie de la communauté internationale, dont l'ex-puissance coloniale
française et les Etats-Unis.
Le camp Ouattara et ses alliés extérieurs tentent de couper les vivres au
régime Gbagbo, qui réplique en s'efforçant notamment de mettre sur pied un
système bancaire viable à l'échelle ivoirienne.
Le secteur bancaire du pays a été profondément déstabilisé par la rupture
entre Abidjan et la Banque centrale des Etats d'Afrique de l'Ouest (BCEAO,
basée à Dakar), qui reconnaît M. Ouattara et a menacé de sanctions les banques
travaillant avec le gouvernement Gbagbo.