Le gouvernement ivoirien a porté plainte lundi, contre les déclarations de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest visant à reconnaître l’opposant Alassane Ouattara «président élu» en dépit de sa défaite au scrutin du 28 novembre dernier. L’avocat de la Côte d’Ivoire, Me Faye, a révélé qu’il s’agit de demander» à la Cour de reconnaître que ces déclarations sont illégales». Pour le gouvernement ivoirien, l’organisation sous-régionale a violé la souveeté d’un Etat membre par ces déclarations.
Le 24 décembre, la Cedeao reconnaissait «Alassane Ouattara président élu» malgré sa défaite proclamée par le Conseil constitutionnel ivoirien. L’organisation, sous l’impulsion du Nigeria, du Sénégal et du Burkina Faso, a même menacé le président Laurent Gbagbo d’une intervention armée.
La Cedeao se fonde sur des résultats diffusés au Qg de campagne de Ouattara via les médias internationaux par Bakayoko Youssouf, un de ses proches, par ailleurs, président de la Cei (Commission électorale indépendante).
Ces résultats ont été précipitamment certifiés par le Représentant spécial des Nations unies en Côte d’Ivoire alors que le Conseil constitutionnel, plus haute juridiction habilitée à proclamer les résultats définitifs de la présidentielle, ne s’était pas encore prononcé. Le Conseil constitutionnel a proclamé Laurent Gbagbo élu avec 51, 45% des suffrages. Le juge a annulé certains votes en se fondant sur des cas de fraudes massives avérées et d’exactions commises sur les populations, notamment sur les partisans du Président Gbagbo, dans les zones nord pro-Ouattara.
Par directscoop
Le 24 décembre, la Cedeao reconnaissait «Alassane Ouattara président élu» malgré sa défaite proclamée par le Conseil constitutionnel ivoirien. L’organisation, sous l’impulsion du Nigeria, du Sénégal et du Burkina Faso, a même menacé le président Laurent Gbagbo d’une intervention armée.
La Cedeao se fonde sur des résultats diffusés au Qg de campagne de Ouattara via les médias internationaux par Bakayoko Youssouf, un de ses proches, par ailleurs, président de la Cei (Commission électorale indépendante).
Ces résultats ont été précipitamment certifiés par le Représentant spécial des Nations unies en Côte d’Ivoire alors que le Conseil constitutionnel, plus haute juridiction habilitée à proclamer les résultats définitifs de la présidentielle, ne s’était pas encore prononcé. Le Conseil constitutionnel a proclamé Laurent Gbagbo élu avec 51, 45% des suffrages. Le juge a annulé certains votes en se fondant sur des cas de fraudes massives avérées et d’exactions commises sur les populations, notamment sur les partisans du Président Gbagbo, dans les zones nord pro-Ouattara.
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