Après ses multiples échecs à retourner le peuple contre Laurent Gbagbo, la coalition rebelle s’accroche désormais à une hypothétique révolution à l’Egyptienne qui, visiblement, est frappée de tares congénitales qui ne peuvent que la conduire à un échec certain.
Vox populi, vox dei : la voix du peuple, c’est la voix de Dieu. Cette célèbre formule sous-tend toutes les démocraties, les pouvoirs du peuple par excellence. Depuis le 2e tour de l’élection présidentielle ivoirienne, un maillage maléfique, chapeauté par l’Onu, a vu le jour. Les valeurs que le gendarme du monde s’est fixées comme boussole sont foulées aux pieds avec un rare cynisme, teinté de fièvre raciste. Fort du soutien de la communauté dite internationale Ouattara Alassane, Guillaume Soro et consorts continuent d’endeuiller les familles ivoiriennes. Voulant coûte que coûte le pouvoir. Cela dure depuis trois mois, et les revers ne font que s’amonceler dans le ciel ivoirien pour la coalition rebelle. Mais les récentes victoires des peuples tunisien et égyptien semblent donner un nouveau souffle à Guillaume Soro. Défenseur endurci de la manière forte contre Laurent Gbagbo, celui qu’on surnommait «petit gros» à cause de son embonpoint sur un centre d’inertie bas, mais qui, à force de brûler des calories contre Gbagbo, apparaît aujourd’hui, comme une loque humaine, Guillaume Soro, recourt sur le tard au peuple ivoirien pour éjecter le chef de l’Etat du pouvoir. Hélas, la révolution à la Soro qui, selon son auteur, doit intervenir le 21 février prochain est frappée d’au moins deux tares congénitales qui en font un mort-né. Que ce soit en Tunisie ou en Egypte, la révolution a été non seulement spontanée, mais surtout elle a été par le peuple. Qui en a payé le prix fort sans jamais tirer sur les Forces de défense et de sécurité. Parce que la position de l’Armée est déterminante dans la réussite de la révolution. Ici, Guillaume Soro et ses hommes ont déjà fait 32 morts dans les rangs des Fds.
Celles-ci tombées sous des balles assassines de Soro et de son maître Ouattara, l’éventuel bénéficiaire de cette pseudo-révolution. Pis, Guillaume Soro qui a été Premier ministre de Côte d’Ivoire tranche d’avec l’adage qui dit qu’on ne montre pas son village avec la main gauche en couvrant les Fds d’opprobres : «Dans le cadre de mes activités, se fend-il, j’ai réuni quelques officiers pour leur demander pourquoi en Tunisie et en Egypte où Moubarak est un Général d’armée, l’armée n’a pas tiré sur le peuple et qu’ici cela a été fait. Un officier m’a donné la réponse suivante qui m’a paru brillante : «Monsieur le Premier ministre, ne faites pas de comparaison. Ce n’est pas le même gabarit». Cet officier a eu la chance de faire des études en stratégies militaires en Egypte. Il m’a dit que les officiers tunisiens et égyptiens ne sont pas du même gabarit que nos gens d’ici, dans la formation, dans la philosophie et dans la qualité. Je pense que pour nommer quelqu’un comme Chef d’état-major des armées, il doit avoir un sens élevé du devoir et de la responsabilité». On ne peut pas à la fois courtiser une armée et la qualifier de faible. Le faisant, Guillaume Soro se met à dos les militaires dont le rôle, comme nous l’avons indiqué plus haut, est crucial dans la réussite d’une révolution. Lorsqu’il est visité par un éclair de lucidité, l’ex-Premier ministre reconnaît en Mangou et ses hommes, des soldats de valeur. «Au sein de notre armée, tente-t-il de se rattraper, il y a des militaires aussi valables que ceux qui sont en Egypte et en Tunisie». Le mal est fait. Autre handicap dans la révolution Soro, lorsque le peuple décide d’opérer un changement, c’est qu’il est à la recherche de gens « neufs », à même de lui apporter le bien-être. Ouattara dont il est le missi dominici est connu, trop connu des Ivoiriens. Fixé au sommet du cynisme, il est prêt à tout pour le pouvoir. Le peuple, il en a cure. L’asphyxie économique qu’il essaie d’imposer au pays n’aura pour victime que le peuple. Dans les banques qui ferment, se loge l’argent des militants Fpi, Rdr, Pdci, etc. Comment croire que ceux qui affament le peuple peuvent appeler ce même peuple à une quelconque révolution qui s’avère, en réalité, une lutte pour le pouvoir. En Egypte, le peuple a tourné le dos à El Baradei, ex-président de l’Aiea. Parce qu’il est soupçonné d’être une marionnette au service des puissances étrangères. Le peuple ne va pas à une révolution pour remettre le pays à un valet des Occidentaux comme Ouattara Alassane. Autant dire que la révolution à laquelle Guillaume Soro appelle les Ivoiriens sera couronnée d’échec. Parce qu’elle porte en elle des germes nocifs d’une gestation.
Carmen Amoin
carmenamoin@yahoo.fr
Vox populi, vox dei : la voix du peuple, c’est la voix de Dieu. Cette célèbre formule sous-tend toutes les démocraties, les pouvoirs du peuple par excellence. Depuis le 2e tour de l’élection présidentielle ivoirienne, un maillage maléfique, chapeauté par l’Onu, a vu le jour. Les valeurs que le gendarme du monde s’est fixées comme boussole sont foulées aux pieds avec un rare cynisme, teinté de fièvre raciste. Fort du soutien de la communauté dite internationale Ouattara Alassane, Guillaume Soro et consorts continuent d’endeuiller les familles ivoiriennes. Voulant coûte que coûte le pouvoir. Cela dure depuis trois mois, et les revers ne font que s’amonceler dans le ciel ivoirien pour la coalition rebelle. Mais les récentes victoires des peuples tunisien et égyptien semblent donner un nouveau souffle à Guillaume Soro. Défenseur endurci de la manière forte contre Laurent Gbagbo, celui qu’on surnommait «petit gros» à cause de son embonpoint sur un centre d’inertie bas, mais qui, à force de brûler des calories contre Gbagbo, apparaît aujourd’hui, comme une loque humaine, Guillaume Soro, recourt sur le tard au peuple ivoirien pour éjecter le chef de l’Etat du pouvoir. Hélas, la révolution à la Soro qui, selon son auteur, doit intervenir le 21 février prochain est frappée d’au moins deux tares congénitales qui en font un mort-né. Que ce soit en Tunisie ou en Egypte, la révolution a été non seulement spontanée, mais surtout elle a été par le peuple. Qui en a payé le prix fort sans jamais tirer sur les Forces de défense et de sécurité. Parce que la position de l’Armée est déterminante dans la réussite de la révolution. Ici, Guillaume Soro et ses hommes ont déjà fait 32 morts dans les rangs des Fds.
Celles-ci tombées sous des balles assassines de Soro et de son maître Ouattara, l’éventuel bénéficiaire de cette pseudo-révolution. Pis, Guillaume Soro qui a été Premier ministre de Côte d’Ivoire tranche d’avec l’adage qui dit qu’on ne montre pas son village avec la main gauche en couvrant les Fds d’opprobres : «Dans le cadre de mes activités, se fend-il, j’ai réuni quelques officiers pour leur demander pourquoi en Tunisie et en Egypte où Moubarak est un Général d’armée, l’armée n’a pas tiré sur le peuple et qu’ici cela a été fait. Un officier m’a donné la réponse suivante qui m’a paru brillante : «Monsieur le Premier ministre, ne faites pas de comparaison. Ce n’est pas le même gabarit». Cet officier a eu la chance de faire des études en stratégies militaires en Egypte. Il m’a dit que les officiers tunisiens et égyptiens ne sont pas du même gabarit que nos gens d’ici, dans la formation, dans la philosophie et dans la qualité. Je pense que pour nommer quelqu’un comme Chef d’état-major des armées, il doit avoir un sens élevé du devoir et de la responsabilité». On ne peut pas à la fois courtiser une armée et la qualifier de faible. Le faisant, Guillaume Soro se met à dos les militaires dont le rôle, comme nous l’avons indiqué plus haut, est crucial dans la réussite d’une révolution. Lorsqu’il est visité par un éclair de lucidité, l’ex-Premier ministre reconnaît en Mangou et ses hommes, des soldats de valeur. «Au sein de notre armée, tente-t-il de se rattraper, il y a des militaires aussi valables que ceux qui sont en Egypte et en Tunisie». Le mal est fait. Autre handicap dans la révolution Soro, lorsque le peuple décide d’opérer un changement, c’est qu’il est à la recherche de gens « neufs », à même de lui apporter le bien-être. Ouattara dont il est le missi dominici est connu, trop connu des Ivoiriens. Fixé au sommet du cynisme, il est prêt à tout pour le pouvoir. Le peuple, il en a cure. L’asphyxie économique qu’il essaie d’imposer au pays n’aura pour victime que le peuple. Dans les banques qui ferment, se loge l’argent des militants Fpi, Rdr, Pdci, etc. Comment croire que ceux qui affament le peuple peuvent appeler ce même peuple à une quelconque révolution qui s’avère, en réalité, une lutte pour le pouvoir. En Egypte, le peuple a tourné le dos à El Baradei, ex-président de l’Aiea. Parce qu’il est soupçonné d’être une marionnette au service des puissances étrangères. Le peuple ne va pas à une révolution pour remettre le pays à un valet des Occidentaux comme Ouattara Alassane. Autant dire que la révolution à laquelle Guillaume Soro appelle les Ivoiriens sera couronnée d’échec. Parce qu’elle porte en elle des germes nocifs d’une gestation.
Carmen Amoin
carmenamoin@yahoo.fr