. Des clients mécontents engagent des actions dès dimanche
Une nouvelle qui ne réjouit guère les clients de la Banque internationale pour le commerce et l`industrie de Côte d`Ivoire (Bicici) et ceux de la Citibank. Les responsables de ces institutions financières ont décidé de façon unilatérale de cadenasser leurs agences sur toute l`étendue du territoire national. Selon des sources biens introduites au sein de ces établissements financiers, ce sont près de 300 milliards de Fcfa d`épargne qui y sont tenus bloqués. Et des épargnants de ces institutions financières, qui depuis l`annonce de la fermeture de celles-ci, ont cru à une plaisanterie de mauvais goût, se rendent bien compte que la décision de garder les agences fermées jusqu`à nouvel ordre est une réalité. Très amers, ces épargnants n`entendent pas du tout rester les bras croisés face à la décision de fermeture qu`ils considèrent comme un acte de `` méchanceté `` et `` injuste``. Le dimanche, dans nos locaux à Marcory Zone 4,
Ehouman Stéphane, porte-parole du collectif ``des victimes de la Bicici`` a crié son indignation. Il a appelé tous les épargnants victimes de cette décision à se rendre massivement à l`hôtel Pullman du Plateau, le dimanche prochain 20 février, en vue de participer à une grande rencontre au cours de laquelle les grandes actions du collectif seront définies. « Il s`agira pour nous de recenser tous les épargnants victimes de cette situation. Qu`ils viennent ce dimanche avec leurs derniers relevés bancaires et des explications manuscrites des torts que cette situation leur cause. Nous avons déjà saisi nos avocats. Des plaintes seront déposées en bonne et due forme contre la Bnp à qui appartient la Bicici en France et contre City Corp propriétaire de City group aux Etats-Unis. Nous avons non seulement l`intention de récupérer notre épargne, mais de nous faire dédommager pour tous les préjudices subis », a fait savoir Ehouman Stéphane. « Nous les poursuivrons jusque dans leur dernier retranchement comme cela a été le cas pour les déchets toxiques. Nous n`allons pas reculer. Un père de famille qui a son épargne bloquée; une mère de famille qui ne peut pas retirer de l`argent pour conduire son enfant malade à l`hôpital: alors qu`est-ce qu`on fait ? Qu`ils fassent leur politique mais nous, on n`a besoin de notre argent qui s`élève à près de 300 milliards de Fcfa », a-t-il conclu.
A. BOUABRE
Une nouvelle qui ne réjouit guère les clients de la Banque internationale pour le commerce et l`industrie de Côte d`Ivoire (Bicici) et ceux de la Citibank. Les responsables de ces institutions financières ont décidé de façon unilatérale de cadenasser leurs agences sur toute l`étendue du territoire national. Selon des sources biens introduites au sein de ces établissements financiers, ce sont près de 300 milliards de Fcfa d`épargne qui y sont tenus bloqués. Et des épargnants de ces institutions financières, qui depuis l`annonce de la fermeture de celles-ci, ont cru à une plaisanterie de mauvais goût, se rendent bien compte que la décision de garder les agences fermées jusqu`à nouvel ordre est une réalité. Très amers, ces épargnants n`entendent pas du tout rester les bras croisés face à la décision de fermeture qu`ils considèrent comme un acte de `` méchanceté `` et `` injuste``. Le dimanche, dans nos locaux à Marcory Zone 4,
Ehouman Stéphane, porte-parole du collectif ``des victimes de la Bicici`` a crié son indignation. Il a appelé tous les épargnants victimes de cette décision à se rendre massivement à l`hôtel Pullman du Plateau, le dimanche prochain 20 février, en vue de participer à une grande rencontre au cours de laquelle les grandes actions du collectif seront définies. « Il s`agira pour nous de recenser tous les épargnants victimes de cette situation. Qu`ils viennent ce dimanche avec leurs derniers relevés bancaires et des explications manuscrites des torts que cette situation leur cause. Nous avons déjà saisi nos avocats. Des plaintes seront déposées en bonne et due forme contre la Bnp à qui appartient la Bicici en France et contre City Corp propriétaire de City group aux Etats-Unis. Nous avons non seulement l`intention de récupérer notre épargne, mais de nous faire dédommager pour tous les préjudices subis », a fait savoir Ehouman Stéphane. « Nous les poursuivrons jusque dans leur dernier retranchement comme cela a été le cas pour les déchets toxiques. Nous n`allons pas reculer. Un père de famille qui a son épargne bloquée; une mère de famille qui ne peut pas retirer de l`argent pour conduire son enfant malade à l`hôpital: alors qu`est-ce qu`on fait ? Qu`ils fassent leur politique mais nous, on n`a besoin de notre argent qui s`élève à près de 300 milliards de Fcfa », a-t-il conclu.
A. BOUABRE