Avant sa rentrée politique, tenue le mercredi 16 février 2011, au Baron à Yopougon, le président du Front socialiste de l’indépendance et la liberté, Gah Hyppolite, qui apporte son soutien ferme aux Institutions de la République, a bien voulu répondre à nos questions.
Vous voulez faire une déclaration de soutien aux Institutions de la République, quel problème ont-elles pour être soutenues ?
Il n’y a pas de débat en la matière, à partir du moment où le Conseil constitutionnel a tranché dans un pays, tout le monde s’aligne. Le Front socialiste de l’indépendance et la liberté dont la candidature n’a pas été validée par le Conseil constitutionnel avait pris acte en son temps. Alors, on ne comprend pas aujourd’hui, comment le Conseil constitutionnel peut déclarer un candidat vainqueur et qu’on perde le temps aux Ivoiriens en les empêchant de reprendre le travail. Un parti sérieux doit donc pouvoir se prononcer sur cette question.
Et où était ce parti politique sérieux pour qu’il attende deux mois et demi après les élections avant de se prononcer ?
Non, nous étions sur le terrain. Pour nous, il n’y a pas de problème en la matière. Nous avons demandé à nos militants de voter le candidat Laurent Gbagbo, mais à la députation de nous voter pour l’Assemblée nationale. Nous sommes donc allés sur le terrain pour remercier nos militants d’avoir fait le bon choix en élisant le président Laurent Gbagbo. Qui connaît les Ivoiriens et que les Ivoiriens connaissent. Ce ne sont pas ceux qui ont endeuillé la Côte d’Ivoire, qui l’ont défigurée qui vont venir gagner les élections, ce n’est pas possible !
Il y a eu un moment où la Cedeao menaçait d’attaquer militairement la Côte d’Ivoire, les Ivoiriens étaient en danger, à ce moment-là aussi on attendait les réactions des gens pour soutenir les Institutions de la République, non ?
Oui, mais si sur le terrain, si vous voyez que les Ivoiriens ont compris, c’est parce qu’il y avait eu l’intoxication avec cette radio pirate qui disait le contraire de la réalité. Donc il fallait être tout le temps sur le terrain pour que les gens comprennent. Aujourd’hui, l’adhésion autour des Institutions est totale. Mais c’est parce qu’il y a un travail qui a été fait sur le terrain. Donc deux mois et demi, c’est vrai, c’est quand même trop, mais il fallait expliquer la situation aux Ivoiriens, qu’il n’y a pas péril en la demeure et que le Conseil constitutionnel ayant tranché, il faut s’aligner sur sa décision.
On ne doit plus revenir sur le recomptage des voix et autres. Les présidents membres du Groupe de Haut niveau de l’Union africaine viennent féliciter leur homologue Laurent Gbagbo. Il a gagné les élections, le Conseil constitutionnel a tranché, il n’y a plus rien à dire, sauf à demander à Alassane Dramane Ouattara et à ses rebelles de laisser le pays en paix. Alassane est un hors-la-loi, il ne peut pas gouverner le pays. Quelqu’un qui a attaqué le pays en 2002, qui a violé la loi, ne peut pas le gouverner. Il n’y a pas de décompte à faire.
C’est bien, mais avec tant de temps passé sans que vous ayez réagi officiellement, si entre-temps, disons depuis 15 jours, Alassane Ouattara était assis dans le fauteuil présidentiel, vous auriez ravalé votre intention de soutenir aujourd’hui, les Institutions de la République, non ?
Non, nous avons participé à tous les meetings organisés par les jeunes patriotes, y compris celui organisé au Palais de la Culture avec les leaders du Cnrd. Donc, tout ce qui est action de souveraineté, nous sommes toujours présents. Mais en dehors de cela, il faut être sur le terrain pour expliquer notre position. C’est le sens de cette rentrée politique où nous allons lancer un message clair à nos militants.
Entretien réalisé par
Germain Séhoué
Vous voulez faire une déclaration de soutien aux Institutions de la République, quel problème ont-elles pour être soutenues ?
Il n’y a pas de débat en la matière, à partir du moment où le Conseil constitutionnel a tranché dans un pays, tout le monde s’aligne. Le Front socialiste de l’indépendance et la liberté dont la candidature n’a pas été validée par le Conseil constitutionnel avait pris acte en son temps. Alors, on ne comprend pas aujourd’hui, comment le Conseil constitutionnel peut déclarer un candidat vainqueur et qu’on perde le temps aux Ivoiriens en les empêchant de reprendre le travail. Un parti sérieux doit donc pouvoir se prononcer sur cette question.
Et où était ce parti politique sérieux pour qu’il attende deux mois et demi après les élections avant de se prononcer ?
Non, nous étions sur le terrain. Pour nous, il n’y a pas de problème en la matière. Nous avons demandé à nos militants de voter le candidat Laurent Gbagbo, mais à la députation de nous voter pour l’Assemblée nationale. Nous sommes donc allés sur le terrain pour remercier nos militants d’avoir fait le bon choix en élisant le président Laurent Gbagbo. Qui connaît les Ivoiriens et que les Ivoiriens connaissent. Ce ne sont pas ceux qui ont endeuillé la Côte d’Ivoire, qui l’ont défigurée qui vont venir gagner les élections, ce n’est pas possible !
Il y a eu un moment où la Cedeao menaçait d’attaquer militairement la Côte d’Ivoire, les Ivoiriens étaient en danger, à ce moment-là aussi on attendait les réactions des gens pour soutenir les Institutions de la République, non ?
Oui, mais si sur le terrain, si vous voyez que les Ivoiriens ont compris, c’est parce qu’il y avait eu l’intoxication avec cette radio pirate qui disait le contraire de la réalité. Donc il fallait être tout le temps sur le terrain pour que les gens comprennent. Aujourd’hui, l’adhésion autour des Institutions est totale. Mais c’est parce qu’il y a un travail qui a été fait sur le terrain. Donc deux mois et demi, c’est vrai, c’est quand même trop, mais il fallait expliquer la situation aux Ivoiriens, qu’il n’y a pas péril en la demeure et que le Conseil constitutionnel ayant tranché, il faut s’aligner sur sa décision.
On ne doit plus revenir sur le recomptage des voix et autres. Les présidents membres du Groupe de Haut niveau de l’Union africaine viennent féliciter leur homologue Laurent Gbagbo. Il a gagné les élections, le Conseil constitutionnel a tranché, il n’y a plus rien à dire, sauf à demander à Alassane Dramane Ouattara et à ses rebelles de laisser le pays en paix. Alassane est un hors-la-loi, il ne peut pas gouverner le pays. Quelqu’un qui a attaqué le pays en 2002, qui a violé la loi, ne peut pas le gouverner. Il n’y a pas de décompte à faire.
C’est bien, mais avec tant de temps passé sans que vous ayez réagi officiellement, si entre-temps, disons depuis 15 jours, Alassane Ouattara était assis dans le fauteuil présidentiel, vous auriez ravalé votre intention de soutenir aujourd’hui, les Institutions de la République, non ?
Non, nous avons participé à tous les meetings organisés par les jeunes patriotes, y compris celui organisé au Palais de la Culture avec les leaders du Cnrd. Donc, tout ce qui est action de souveraineté, nous sommes toujours présents. Mais en dehors de cela, il faut être sur le terrain pour expliquer notre position. C’est le sens de cette rentrée politique où nous allons lancer un message clair à nos militants.
Entretien réalisé par
Germain Séhoué