Les populations abidjanaises ont repris massivement hier mercredi 16 février 2011, le chemin de leurs différents postes de travail après un repos bien mérité.
Hier mercredi 16 février 2011, les Ivoiriens ont sérieusement vaqué à leurs occupations sans tenir compte du fallacieux communiqué provenant du soi-disant président du Golf Hôtel, Alassane Ouattara. Abidjan a donc repris son train de vie ponctué de son éternel embouteillage des automobiles. La journée a été rude et très éprouvante pour les travailleurs qui se sont levés très tôt hier matin, pour être à l’heure à leurs postes de travail. De Yopougon à Adjamé en passant par Cocody et Plateau, les populations se sont massivement rendues au travail pour accomplir leur devoir. Il est 9 heures ce jour, lorsque nous nous sommes rendus à l’arrêt du bus express situé à Yopougon Siporex. Le rang à cette heure-ci de la journée, des personnes attendant encore le bus express est très longue. Il faut s’armer de patience et de courage pour cette longue attente.
De l’autre côté de la rue, c’est la fête pour les chauffeurs des taxis intercommunaux qui eux, doublent leur tarif en ces moments de forte affluence. Le tarif habituel pour se rendre à la Riviera II est de 600 Cfa. Mais, en cette période de forte mobilisation, les coxers et autres apprentis gbaka font monter les enchères. Alors les clients pressés déboursent 700 cfa voire même 800 Fcfa pour leurs trajets habituels. C’st la loi de l’offre et la demande. Les chauffeurs se frottent les mains tandis que les clients eux, se trituent les méninges pour joindre les deux bouts. A Adjamé, pour se rendre aux II-Plateaux ou à la Riviera Palmeraie, c’est le même scénario. Les gares sont bondées de monde, les usagers luttent les taxis. La scène est désolante pour les femmes et surtout pour les jeunes dames tirées à quatre épingles, qui refusent d’être bousculées. A 13 heures, les gares de la Riviera II à Adjamé sont toujours bourrées de clients qui attendent d’être transportés. Pour les chauffeurs de wôrô-wôrô qui desservent la ligne Treichville / Adjamé, et autres communes telles que Koumassi et Port-Bouët, etc c’est le moment de se frotter les mains. Ils veulent vite aller pour revenir à temps. Et atteindre leur objectif qui est de faire très vite leurs recettes, ils refusent les clients qui n’ont pas la petite monnaie. C’est leurs astuces pour éviter d’être en retard sur les autres. Adama est chauffeur de Gbaka et dessert la ligne Adjamé / Gesco. « Je suis content aujourd’hui, parce que ça marche très fort pour moi. Il n’est pas encore 15 heures mais, j’ai déjà ma recette», a conclu Adama. La journée a donc été favorable et très enrichissante pour les chauffeurs et autres vendeurs ambulants qui se sont fait du sous et royalement ignoré le jour férié décrété par Ouattara.
Jean-Baptiste Essis
Jejbessis8@gmail.com
Hier mercredi 16 février 2011, les Ivoiriens ont sérieusement vaqué à leurs occupations sans tenir compte du fallacieux communiqué provenant du soi-disant président du Golf Hôtel, Alassane Ouattara. Abidjan a donc repris son train de vie ponctué de son éternel embouteillage des automobiles. La journée a été rude et très éprouvante pour les travailleurs qui se sont levés très tôt hier matin, pour être à l’heure à leurs postes de travail. De Yopougon à Adjamé en passant par Cocody et Plateau, les populations se sont massivement rendues au travail pour accomplir leur devoir. Il est 9 heures ce jour, lorsque nous nous sommes rendus à l’arrêt du bus express situé à Yopougon Siporex. Le rang à cette heure-ci de la journée, des personnes attendant encore le bus express est très longue. Il faut s’armer de patience et de courage pour cette longue attente.
De l’autre côté de la rue, c’est la fête pour les chauffeurs des taxis intercommunaux qui eux, doublent leur tarif en ces moments de forte affluence. Le tarif habituel pour se rendre à la Riviera II est de 600 Cfa. Mais, en cette période de forte mobilisation, les coxers et autres apprentis gbaka font monter les enchères. Alors les clients pressés déboursent 700 cfa voire même 800 Fcfa pour leurs trajets habituels. C’st la loi de l’offre et la demande. Les chauffeurs se frottent les mains tandis que les clients eux, se trituent les méninges pour joindre les deux bouts. A Adjamé, pour se rendre aux II-Plateaux ou à la Riviera Palmeraie, c’est le même scénario. Les gares sont bondées de monde, les usagers luttent les taxis. La scène est désolante pour les femmes et surtout pour les jeunes dames tirées à quatre épingles, qui refusent d’être bousculées. A 13 heures, les gares de la Riviera II à Adjamé sont toujours bourrées de clients qui attendent d’être transportés. Pour les chauffeurs de wôrô-wôrô qui desservent la ligne Treichville / Adjamé, et autres communes telles que Koumassi et Port-Bouët, etc c’est le moment de se frotter les mains. Ils veulent vite aller pour revenir à temps. Et atteindre leur objectif qui est de faire très vite leurs recettes, ils refusent les clients qui n’ont pas la petite monnaie. C’est leurs astuces pour éviter d’être en retard sur les autres. Adama est chauffeur de Gbaka et dessert la ligne Adjamé / Gesco. « Je suis content aujourd’hui, parce que ça marche très fort pour moi. Il n’est pas encore 15 heures mais, j’ai déjà ma recette», a conclu Adama. La journée a donc été favorable et très enrichissante pour les chauffeurs et autres vendeurs ambulants qui se sont fait du sous et royalement ignoré le jour férié décrété par Ouattara.
Jean-Baptiste Essis
Jejbessis8@gmail.com