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Politique Publié le jeudi 17 février 2011 | Le Mandat

Cnp- ça demarre dans le faux comme ça a commencé : César Etou viole la loi sur la presse

Le braquage des résultats de la présidentielle du 28 novembre par Laurent Gbagbo qui continue de se maintenir au pouvoir, fait des émules. En effet, alors que la loi sur la presse lui en fait interdiction, César Etou, président de la Commission paritaire de la carte d’identité des journalistes professionnels, continue tranquillement d’exercer à la fois comme journaliste à ‘’Notre Voie’’ et responsable de cette structure de journalistes, violant ainsi le principe d’incompatibilité clairement établi par le législateur. L’on ne peut comprendre que des professionnels présumés qui connaissent sur le bout des doigts la loi sur la presse, qu’ils ne cessent de brandir à tout bout de champ, puissent la méconnaître de manière aussi grossière. Il n’est point question d’accepter un tel cumul de postes qui fait une grave entorse au règlement. En plus de ce que les conditions de désignation des membres du CNP (Conseil National de Presse) n’ont pas observé les règles élémentaires qui y ont cours, que le Président illégitime n’a pas droit de demettre l’ancien Président et nommer un remplaçant. César Etou vient enfoncer le clou dans la plaie dénoncée avec véhémence par la Conférence des Directeurs de Publication, du GEPCI que de certaines Rédactions. Ceux-ci comprennent difficilement à quoi riment ces manquements à l’éthique et à la déontologie qui doivent prendre leur source dans les organisations professionnelles de journalistes. La Presse est en danger si les journalistes qui dirigent les structures professionnelles qui la régissent en violent les règles. César Etou est en même temps au CNP et président de la commission paritaire de la carte d’identité de journalistes professionnels. Comme s’il était le seul journaliste en Côte d’Ivoire à pouvoir occuper ce poste. Après Deby Dalli qui est un militant notoire du FPI, il aurait été juste et équitable que ce poste soit occupé par un professionnel autre que ceux proches de Laurent Gbagbo. Cette violation d’une règle élémentaire de démocratie n’est qu’un autre signe de la volonté du clan Gbagbo de bâillonner la presse proche du RHDP. Mais ce dessein inavoué ne prospèrera pas.

Urbain Kadjo
khantz@hotmail.fr
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