Le braquage des élections et des banque par le mauvais perdant de la Présidentielle du 28 novembre n’est pas du tout du goût des Ivoiriens qui ont opté pour un changement démocratique et qualitatif du régime. En donnant leur onction au Dr Alassane Ouattara dont le programme les a séduits. Malheureusement, Laurent Gbagbo se maintient au pouvoir, menant la Côte d’Ivoire vers le chaos. Tel est le sens de cette contribution du Ministre Kobenan Kouassi Adjoumani.
Réunion des Chefs d’Etat de l’UEMOA, démission du Gouverneur de la BCEAO, Sommet des Chefs d’Etat de la CEDEAO ! Etc... Toutes ces rencontres ont un seul dénominateur commun : comment résoudre pacifiquement la crise postélectorale en Côte d’Ivoire ? Ce déploiement d’énergie aurait suffi à convaincre n’importe quel homme d’Etat à passer le témoin au peuple souverain. En Côte d’Ivoire, cela importe peu. Gbagbo Laurent s’accroche au pouvoir, et reste sourd aux efforts de toutes ces bonnes volontés.
Le chef des refondateurs vient d’ajouter à son bilan désastreux, un autre fait digne des grands bandits : le braquage de la BCEAO. Oui, il s’agit bel et bien d’un banditisme contre une institution publique sous-régionale dans laquelle notre pays, bien que détenant le gouvernorat, selon les accords, n’est ni le propriétaire, ni l’unique actionnaire. La BCEAO est un bien collectif, un instrument commun et consensuel régi par des règles et règlements intérieurs pour assurer son bon fonctionnement et sa crédibilité sur le plan international. Cela signifie qu’en tant qu’institution, ses locaux bénéficient de l’extraterritorialité et de l’inviolabilité juridique.
Avec le braquage de la succursale ivoirienne ordonnée par l’ex-Chef de l’Etat, notre pays a placé la BCEAO dans un engrenage aventureux qui crée un précédent dangereux dans le processus d’intégration sous-régionale. En s’introduisant illégalement dans son siège local et en bafouant les données internes pour s’accaparer de quelques francs CFA pour la survie de son régime agonisant, indépendamment de la énième humiliation dont souffre le pays, ce sont de gros risques que Gbagbo Laurent, désormais hors-la-loi, fait courir à l’ensemble de la population. En premier lieu, ce sont les travailleurs originaires des huit pays membres de l’institution qui ne sont plus en sécurité. Ils sont exposés à l’arbitraire des FDS fidèles à l’ancien Président. Cette levée unilatérale de leur immunité est une flagrante violation des statuts de la Banque Centrale jamais constatée nulle part.
Preuve du degré d’inculture des refondateurs et de leur clique. L’argent épargné dans les coffres de la BCEAO appartient à tous les Etats membres, donc destiné à leurs transactions courantes. Le second risque. C’est la désorganisation de tout le système bancaire privé de son instrument de compensation et de règlement. Conséquemment, et c’est le troisième risque, ce sont les usagers des banques qui sont collectivement punis. La fermeture de certains établissements bancaires, par effet domino, entraînera celle d’autres banques privées dans les jours et semaines à venir.
Cette piètre figure des refondateurs qui rejaillit sur l’ensemble du peuple ivoirien, a poussé les responsables de la Banque Centrale à évaluer immédiatement la mesure du brigandage et prendre en conséquence, les décisions idoines afin d’empêcher le Président autoproclamé de nuire davantage à l’Institution. L’inculture économique de Gbagbo Laurent lui a fait croire qu’il peut accéder en toute impunité à l’argent du gardien des avoirs publics déposés par les membres du club sous-régional. Ayant son homme à la tête de la Banque Centrale, en l’occurrence Philip-Henri Dacoury Tabley, ne pouvait-il pas s’informer sur les mécanismes de fonctionnement de la Banque sous régionale et comprendre que tous les leviers, pour question de sécurité, sont actionnés à partir de Dakar, le siège central ?
Ici, une réflexion s’impose. En effet, comment serait vu notre pays et tous ses dirigeants en Afrique et dans le monde, si à l’issue de son congrès tenu l’année dernière à Abidjan, la BAD avait décidé de revenir s’installer à Abidjan ? Après la forfaiture opérée contre la BCEAO, les bandits de la refondation, sous inspiration de leur chef, ne se seraient-ils pas attaqués à la banque continentale ? Peut-on imaginer les dégâts que l’acte de ces voyous en col blanc aurait pu causer sur le continent, pour ruiner durablement l’image de notre pays ?
Depuis sa cuisante défaite, Gbagbo Laurent cherche par tous les moyens à emmagasiner le plus d’argent possible pour affronter, d’abord le désaveu du peuple souverain, ensuite opposer une résistance vaine et sans issue, à la condamnation unanime de la communauté internationale. Car, contrairement à leurs fanfaronnades, les refondateurs souffrent terriblement des sanctions prises à leur encontre, principalement le gel des avoirs et les interdictions de visas. L’embargo décrété sur les ports d’Abidjan et de San Pedro, la suspension d’exportation du cacao et les mises en gardes du Premier ministre adressées régulièrement aux operateurs économiques ainsi que le non paiement des impôts décidés par le gouvernement, font mouche et asphyxient jour après jour, le régime illégitime et illégal de Laurent Gbagbo. Les diverses réquisitions de toutes les institutions financières, économiques et services sociaux essentiels, dont la BRVM d’Abidjan, et la séquestration de leurs directeurs, l’interdiction faite aux dirigeants de ces structures de quitter le territoire national, etc., sont des preuves évidentes de l‘efficacité des sanctions contre l’impasse mortelle dans laquelle Gbagbo et ses suiveurs se sont engagés.
Il appartient donc aux Ivoiriens de tirer les leçons qui s’y dégagent et prendre, en connaissance de cause, leur responsabilité en chassant le dictateur-pilleur de banques, du Palais présidentiel. En braquant les banques, c’est l’argent du contribuable que Gbagbo vole. Pire, en emportant l’argent appartenant aux autres pays membres de BCEAO, c’est la Côte d’Ivoire qui est condamnée à le rembourser, avec intérêt, demain quand le Président Alassane Ouattara exercera la plénitude du pouvoir que le peuple souverain lui a conféré le 28 novembre 2010.
Chacun de nous doit savoir que notre drame commun, c’est Gbagbo Laurent. Il est le seul responsable du chaos dans lequel nous vivons. Toutes les actions de sabotage qu’il mène depuis sa mémorable déculottée à l’élection présidentielle, ont un impact négatif sur la cohésion nationale, l’économie, les relations diplomatiques et la respectabilité de notre pays dans le monde. Le Président Alassane Ouattara plébiscité par une large majorité des citoyens, mérite-t-il de commencer son œuvre de redressement national avec un tel handicap ? Certes, il n’aura pas de choix s’il veut rétablir la confiance avec les partenaires, anciens et nouveaux de la Côte d’Ivoire, et faire oublier la triste et incroyable parenthèse de la refondation. Mais sans notre appui franc et massif, pourra-t-il réaliser tout seul, les nombreux travaux d’Hercule qui l’attendent ? Ses capacités intellectuelles, sa probité morale et ses compétences professionnelles qui ne souffrent d’aucune ombre, l’aideront, sans doute, à surmonter les défis. Toutefois, chacun de nous doit s’investir pleinement pour évincer le plus vite possible Gbagbo Laurent du pouvoir usurpé. Nous devons agir, ici et maintenant, afin que le Chef de l’Etat, élu démocratiquement, mette ses immenses capacités au service de la Nation. Le Président Alassane Ouattara sait, plus que quiconque, la dureté des mesures conservatoires prises pour neutraliser la capacité de nuisance de Laurent Gbagbo dont le rêve est de tout détruire avant de s’enfuir du Palais. Elles ne sont pas contre le peuple, mais un mal nécessaire destiné à le libérer des griffes du dictateur de Mama. C’est grâce aux efforts des uns et des autres que nous parviendrons à ramener la normalité dans notre pays. Aidons-nous donc, et le ciel nous aidera.
Le ministre
Kobenan Kouassi Adjoumani
Député à l’Assemblée nationale
Délégué départemental
PDCI-RDA, Tanda I
Réunion des Chefs d’Etat de l’UEMOA, démission du Gouverneur de la BCEAO, Sommet des Chefs d’Etat de la CEDEAO ! Etc... Toutes ces rencontres ont un seul dénominateur commun : comment résoudre pacifiquement la crise postélectorale en Côte d’Ivoire ? Ce déploiement d’énergie aurait suffi à convaincre n’importe quel homme d’Etat à passer le témoin au peuple souverain. En Côte d’Ivoire, cela importe peu. Gbagbo Laurent s’accroche au pouvoir, et reste sourd aux efforts de toutes ces bonnes volontés.
Le chef des refondateurs vient d’ajouter à son bilan désastreux, un autre fait digne des grands bandits : le braquage de la BCEAO. Oui, il s’agit bel et bien d’un banditisme contre une institution publique sous-régionale dans laquelle notre pays, bien que détenant le gouvernorat, selon les accords, n’est ni le propriétaire, ni l’unique actionnaire. La BCEAO est un bien collectif, un instrument commun et consensuel régi par des règles et règlements intérieurs pour assurer son bon fonctionnement et sa crédibilité sur le plan international. Cela signifie qu’en tant qu’institution, ses locaux bénéficient de l’extraterritorialité et de l’inviolabilité juridique.
Avec le braquage de la succursale ivoirienne ordonnée par l’ex-Chef de l’Etat, notre pays a placé la BCEAO dans un engrenage aventureux qui crée un précédent dangereux dans le processus d’intégration sous-régionale. En s’introduisant illégalement dans son siège local et en bafouant les données internes pour s’accaparer de quelques francs CFA pour la survie de son régime agonisant, indépendamment de la énième humiliation dont souffre le pays, ce sont de gros risques que Gbagbo Laurent, désormais hors-la-loi, fait courir à l’ensemble de la population. En premier lieu, ce sont les travailleurs originaires des huit pays membres de l’institution qui ne sont plus en sécurité. Ils sont exposés à l’arbitraire des FDS fidèles à l’ancien Président. Cette levée unilatérale de leur immunité est une flagrante violation des statuts de la Banque Centrale jamais constatée nulle part.
Preuve du degré d’inculture des refondateurs et de leur clique. L’argent épargné dans les coffres de la BCEAO appartient à tous les Etats membres, donc destiné à leurs transactions courantes. Le second risque. C’est la désorganisation de tout le système bancaire privé de son instrument de compensation et de règlement. Conséquemment, et c’est le troisième risque, ce sont les usagers des banques qui sont collectivement punis. La fermeture de certains établissements bancaires, par effet domino, entraînera celle d’autres banques privées dans les jours et semaines à venir.
Cette piètre figure des refondateurs qui rejaillit sur l’ensemble du peuple ivoirien, a poussé les responsables de la Banque Centrale à évaluer immédiatement la mesure du brigandage et prendre en conséquence, les décisions idoines afin d’empêcher le Président autoproclamé de nuire davantage à l’Institution. L’inculture économique de Gbagbo Laurent lui a fait croire qu’il peut accéder en toute impunité à l’argent du gardien des avoirs publics déposés par les membres du club sous-régional. Ayant son homme à la tête de la Banque Centrale, en l’occurrence Philip-Henri Dacoury Tabley, ne pouvait-il pas s’informer sur les mécanismes de fonctionnement de la Banque sous régionale et comprendre que tous les leviers, pour question de sécurité, sont actionnés à partir de Dakar, le siège central ?
Ici, une réflexion s’impose. En effet, comment serait vu notre pays et tous ses dirigeants en Afrique et dans le monde, si à l’issue de son congrès tenu l’année dernière à Abidjan, la BAD avait décidé de revenir s’installer à Abidjan ? Après la forfaiture opérée contre la BCEAO, les bandits de la refondation, sous inspiration de leur chef, ne se seraient-ils pas attaqués à la banque continentale ? Peut-on imaginer les dégâts que l’acte de ces voyous en col blanc aurait pu causer sur le continent, pour ruiner durablement l’image de notre pays ?
Depuis sa cuisante défaite, Gbagbo Laurent cherche par tous les moyens à emmagasiner le plus d’argent possible pour affronter, d’abord le désaveu du peuple souverain, ensuite opposer une résistance vaine et sans issue, à la condamnation unanime de la communauté internationale. Car, contrairement à leurs fanfaronnades, les refondateurs souffrent terriblement des sanctions prises à leur encontre, principalement le gel des avoirs et les interdictions de visas. L’embargo décrété sur les ports d’Abidjan et de San Pedro, la suspension d’exportation du cacao et les mises en gardes du Premier ministre adressées régulièrement aux operateurs économiques ainsi que le non paiement des impôts décidés par le gouvernement, font mouche et asphyxient jour après jour, le régime illégitime et illégal de Laurent Gbagbo. Les diverses réquisitions de toutes les institutions financières, économiques et services sociaux essentiels, dont la BRVM d’Abidjan, et la séquestration de leurs directeurs, l’interdiction faite aux dirigeants de ces structures de quitter le territoire national, etc., sont des preuves évidentes de l‘efficacité des sanctions contre l’impasse mortelle dans laquelle Gbagbo et ses suiveurs se sont engagés.
Il appartient donc aux Ivoiriens de tirer les leçons qui s’y dégagent et prendre, en connaissance de cause, leur responsabilité en chassant le dictateur-pilleur de banques, du Palais présidentiel. En braquant les banques, c’est l’argent du contribuable que Gbagbo vole. Pire, en emportant l’argent appartenant aux autres pays membres de BCEAO, c’est la Côte d’Ivoire qui est condamnée à le rembourser, avec intérêt, demain quand le Président Alassane Ouattara exercera la plénitude du pouvoir que le peuple souverain lui a conféré le 28 novembre 2010.
Chacun de nous doit savoir que notre drame commun, c’est Gbagbo Laurent. Il est le seul responsable du chaos dans lequel nous vivons. Toutes les actions de sabotage qu’il mène depuis sa mémorable déculottée à l’élection présidentielle, ont un impact négatif sur la cohésion nationale, l’économie, les relations diplomatiques et la respectabilité de notre pays dans le monde. Le Président Alassane Ouattara plébiscité par une large majorité des citoyens, mérite-t-il de commencer son œuvre de redressement national avec un tel handicap ? Certes, il n’aura pas de choix s’il veut rétablir la confiance avec les partenaires, anciens et nouveaux de la Côte d’Ivoire, et faire oublier la triste et incroyable parenthèse de la refondation. Mais sans notre appui franc et massif, pourra-t-il réaliser tout seul, les nombreux travaux d’Hercule qui l’attendent ? Ses capacités intellectuelles, sa probité morale et ses compétences professionnelles qui ne souffrent d’aucune ombre, l’aideront, sans doute, à surmonter les défis. Toutefois, chacun de nous doit s’investir pleinement pour évincer le plus vite possible Gbagbo Laurent du pouvoir usurpé. Nous devons agir, ici et maintenant, afin que le Chef de l’Etat, élu démocratiquement, mette ses immenses capacités au service de la Nation. Le Président Alassane Ouattara sait, plus que quiconque, la dureté des mesures conservatoires prises pour neutraliser la capacité de nuisance de Laurent Gbagbo dont le rêve est de tout détruire avant de s’enfuir du Palais. Elles ne sont pas contre le peuple, mais un mal nécessaire destiné à le libérer des griffes du dictateur de Mama. C’est grâce aux efforts des uns et des autres que nous parviendrons à ramener la normalité dans notre pays. Aidons-nous donc, et le ciel nous aidera.
Le ministre
Kobenan Kouassi Adjoumani
Député à l’Assemblée nationale
Délégué départemental
PDCI-RDA, Tanda I