L'affaire du navire de guerre sud-africain au large de la Côte d'Ivoire a fait l'objet de discussion entre les présidents nigérian Goodluck Jonathan et sud-africain Jacob Zuma. C'est ce qu'a indiqué, hier jeudi 17 février, la ministre des Affaires Etrangères d'Afrique du Sud, Maite Nkoana-Mashabane. Selon la ministre, l'Afrique du Sud a expliqué à la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) qu'un navire de guerre était stationné dans la région, dans l'éventualité d'une évacuation de ses ressortissants. La CEDEAO, qui avait menacé d'user de la force pour contraindre le président Laurent Gbagbo à quitter le pouvoir, avait reproché, la semaine dernière, à l'Afrique du Sud de ne pas l'avoir averti de la présence du bateau. Le président de la Commission de la CEDEAO, M. Victor Gbého, avait critiqué l'Afrique du Sud- dont le Président Jacob Zuma est un membre du Panel de chefs d'Etat, l'accusant d'avoir envoyé un navire de guerre au large de la Côte d'Ivoire. Goodluck Jonathan, président en exercice de la CEDEAO, s'était même inquiété des manœuvres de l'Afrique du Sud sur les côtes ivoiriennes «Je suis surpris qu'un pays aussi éminent que l'Afrique du Sud décide d'envoyer une frégate en ce moment en Côte d'Ivoire», avait déploré M. Gbého, chef de la commission de la CEDEAO. Hier jeudi, la ministre sud-africaine des Affaires Etrangères a précisé que le navire de guerre SAS Drakensberg était stationné en Afrique de l'Ouest pour se réapprovisionner en carburant en cas d'une évacuation de ses citoyens hors de Côte d'Ivoire, pays plongé dans une grave crise. «Il n'y avait aucun autre objectif secret pour le SAS Drakensberg dans cette région », a indiqué la ministre Maite Nkoana-Mashabane . Le navire en question, qui peut porter deux hélicoptères, était en route vers l'Amérique latine pour superviser la course ''Le Cap-Rio'', quand il a été dévié.
«Quand la crise (en Côte d'Ivoire) a empiré, l'Afrique du Sud a estimé qu'il serait bon qu'il reste quelques jours de plus dans l'éventualité d'une évacuation des Sud-Africains là-bas », a-t-elle ajouté, avant de poursuivre: « Il y a eu un malentendu sur le fait que le navire était présent pour d'autres raisons.» Le bateau doit repartir dans les eaux internationales une fois ravitaillé, a précisé un communiqué. "A ce jour, le SAS Drakensberg n'est entré à aucun moment dans les eaux ivoiriennes", selon la ministre sud-africaine, précisant dans son communiqué lu hier, que ce navire n'est pas destiné à une intervention militaire.
TRA BI Charles Lambert
«Quand la crise (en Côte d'Ivoire) a empiré, l'Afrique du Sud a estimé qu'il serait bon qu'il reste quelques jours de plus dans l'éventualité d'une évacuation des Sud-Africains là-bas », a-t-elle ajouté, avant de poursuivre: « Il y a eu un malentendu sur le fait que le navire était présent pour d'autres raisons.» Le bateau doit repartir dans les eaux internationales une fois ravitaillé, a précisé un communiqué. "A ce jour, le SAS Drakensberg n'est entré à aucun moment dans les eaux ivoiriennes", selon la ministre sud-africaine, précisant dans son communiqué lu hier, que ce navire n'est pas destiné à une intervention militaire.
TRA BI Charles Lambert