* Ce qui s'est passé au Golf hôtel hier
Les rumeurs les plus folles ont circulé sur son compte. Certaines le donnaient pour mort, quand d'autres faisaient cas de problèmes de santé. Mais Alassane Ouattara, déclaré vainqueur du second tour de la présidentielle du 28 novembre 2010 par la commission électorale indépendante (CEI), est là, et bien là. Cette semaine a été chargée pour lui, bien que retranché à l'hôtel Golf avec son gouvernement. Après avoir participé à la nuit du Maoulid (naissance du prophète Mohamed, dans la nuit du mardi 15 au mercredi 19 février 2011 au Golf hôtel, il a reçu les jeunes du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP) conduits par le président des jeunes du PDCI, Kouadio Konan Bertin. Hier jeudi 17 février 2011, il a accordé une interview, avec les membres de son gouvernement, à la chaîne de télévision qu’il a mise sur pied et dénommée « TCI la chaîne de la paix ». Il s’est agi pour les responsables de cette chaîne d’avoir en exclusivité Alassane Ouattara afin qu’il se prononce sur les sujets brûlants du moment. Dans cet entretien, selon une source ayant participé à l’enrégistrement, M Ouattara, qui est soutenu par une grande partie de la communauté internationale, s’exprime sur les questions de l’économie avec, en prime, les sanctions financières qui étranglent le régime de son rival Laurent Gbagbo. Il s’est aussi prononcé sur la situation sociopolitique, le panel des chefs d’Etat et le départ de Gbagbo du pouvoir. ADO, qui s’était muré dans un silence depuis un bon moment, a donc décidé de parler pour rassurer ses partisans. Son silence avait donné lieu à toutes les supputations et des rumeurs relatives à son état de santé et même à sa mort. Il n’en est rien, puisque nous avons pu le voir hier, en compagnie des visiteurs venus le rencontrer. M Ouattara a accordé plusieurs audiences aux diplomates venus échanger avec lui, hier dans la soirée. Il a même eu un entretien avec l’ambassadrice de l’Afrique du Sud, Mme Ntomizodwa Lalie présente pour toute équivoque quant à la présence du navire de guerre sud-africain au large des côtes ivoiriennes. Pendant une trentaine de minutes, Alassane Ouattara et l’émissaire de Jacob Zuma se sont parlé. A sa sortie d’audience, Mme Ntomizodwa a déclaré que le bateau de son pays n’est pas un navire de guerre.
« J’ai besoin de le dire, ce n’est pas un bateau d’intervention, mais un bateau de ravitaillement. L’Afrique du Sud est une force de défense. Nous avons les capacités militaires : terre, mer, troupe et bateau. Nous avons tout et avec les difficultés que nous avons ici, il est très important pour notre gouvernement d’indiquer le niveau du support de la mission de l’Afrique du Sud ici en Côte d’Ivoire à cause du nombre de Sud-africains qui résident dans ce pays », s’est-elle longuement expliqué, avant d’ajouter que les autres pays ont pris les mêmes dispositions quand ils ont senti la situation de pourrissement qui prévaut. « Les autres pays ont fait des provisions au cas où. Notre bateau est précisément ici pour ça, donc de la même façon que les autres auront besoin d’assister leurs ressortissants », a-t-il précisé. Mme Ntomizodwa Lalie a également indiqué à la presse qu’elle est venue préparer le terrain et ébaucher des solutions avant l’arrivée du panel des chefs d’Etat de l’Union africaine. « Nous sommes venus nous informer pour informer notre président pour que lorsqu’il arrive ici avec ses collègues, il sache déjà ce que pense le président », a-t-elle soutenu, avant de prendre congé de son hôte qui a reçu ensuite des diplomates onusiens.
Y.DOUMBIA
Les rumeurs les plus folles ont circulé sur son compte. Certaines le donnaient pour mort, quand d'autres faisaient cas de problèmes de santé. Mais Alassane Ouattara, déclaré vainqueur du second tour de la présidentielle du 28 novembre 2010 par la commission électorale indépendante (CEI), est là, et bien là. Cette semaine a été chargée pour lui, bien que retranché à l'hôtel Golf avec son gouvernement. Après avoir participé à la nuit du Maoulid (naissance du prophète Mohamed, dans la nuit du mardi 15 au mercredi 19 février 2011 au Golf hôtel, il a reçu les jeunes du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP) conduits par le président des jeunes du PDCI, Kouadio Konan Bertin. Hier jeudi 17 février 2011, il a accordé une interview, avec les membres de son gouvernement, à la chaîne de télévision qu’il a mise sur pied et dénommée « TCI la chaîne de la paix ». Il s’est agi pour les responsables de cette chaîne d’avoir en exclusivité Alassane Ouattara afin qu’il se prononce sur les sujets brûlants du moment. Dans cet entretien, selon une source ayant participé à l’enrégistrement, M Ouattara, qui est soutenu par une grande partie de la communauté internationale, s’exprime sur les questions de l’économie avec, en prime, les sanctions financières qui étranglent le régime de son rival Laurent Gbagbo. Il s’est aussi prononcé sur la situation sociopolitique, le panel des chefs d’Etat et le départ de Gbagbo du pouvoir. ADO, qui s’était muré dans un silence depuis un bon moment, a donc décidé de parler pour rassurer ses partisans. Son silence avait donné lieu à toutes les supputations et des rumeurs relatives à son état de santé et même à sa mort. Il n’en est rien, puisque nous avons pu le voir hier, en compagnie des visiteurs venus le rencontrer. M Ouattara a accordé plusieurs audiences aux diplomates venus échanger avec lui, hier dans la soirée. Il a même eu un entretien avec l’ambassadrice de l’Afrique du Sud, Mme Ntomizodwa Lalie présente pour toute équivoque quant à la présence du navire de guerre sud-africain au large des côtes ivoiriennes. Pendant une trentaine de minutes, Alassane Ouattara et l’émissaire de Jacob Zuma se sont parlé. A sa sortie d’audience, Mme Ntomizodwa a déclaré que le bateau de son pays n’est pas un navire de guerre.
« J’ai besoin de le dire, ce n’est pas un bateau d’intervention, mais un bateau de ravitaillement. L’Afrique du Sud est une force de défense. Nous avons les capacités militaires : terre, mer, troupe et bateau. Nous avons tout et avec les difficultés que nous avons ici, il est très important pour notre gouvernement d’indiquer le niveau du support de la mission de l’Afrique du Sud ici en Côte d’Ivoire à cause du nombre de Sud-africains qui résident dans ce pays », s’est-elle longuement expliqué, avant d’ajouter que les autres pays ont pris les mêmes dispositions quand ils ont senti la situation de pourrissement qui prévaut. « Les autres pays ont fait des provisions au cas où. Notre bateau est précisément ici pour ça, donc de la même façon que les autres auront besoin d’assister leurs ressortissants », a-t-il précisé. Mme Ntomizodwa Lalie a également indiqué à la presse qu’elle est venue préparer le terrain et ébaucher des solutions avant l’arrivée du panel des chefs d’Etat de l’Union africaine. « Nous sommes venus nous informer pour informer notre président pour que lorsqu’il arrive ici avec ses collègues, il sache déjà ce que pense le président », a-t-elle soutenu, avant de prendre congé de son hôte qui a reçu ensuite des diplomates onusiens.
Y.DOUMBIA