Le département de Toulépleu, à l'extrême-ouest de la Côte d'Ivoire peut faire le deuil de la présence des soldats de l'ONUCI qui y étaient établis jusque-là dans le cadre de la mission de paix des Nations Unies en Côte d'Ivoire. Ce contingent béninois des casques bleus vient d'être rappelé à la base, sans être remplacé. Que se passe-t-il donc ? Se demandent encore les populations de ce département et les observateurs. Toulépleu est une zone à haut risque, en ce sens que de par sa position, il constitue une sorte de porte d'entrée des mercenaires et autres miliciens libériens qui sont recrutés à longueur de journées par des émissaires du régime de la refondation.
Toulépleu est aussi et surtout une zone frontalière qui a le plus besoin de sécurisation. Mais, malgré toutes ces raisons, le contingent béninois, au lieu d'être renforcé a été rappelé. Depuis deux semaines, les soldats de ce détachement se plaignaient de ce que leurs provisions et autres nécessaire ne leur parvenaient plus du fait des attaques répétées de leurs convois par des hommes excités. Les soldats ont du mal à se nourrir et n'en pouvaient plus d'être harcelés quotidiennement par des hordes. Ils ont donc saisi leur hiérarchie qui n'a eu d'autre solution que les rappeler à la base. Laissant ainsi cette région à risque sans secours. La question est maintenant de savoir quel sera le sort de ces populations de Toulépleu, abandonnées ainsi à elles-mêmes. Les quelques gendarmes et le détachement des FANCI ne suffisant pas pour la sécurisation totale de cette région. La compagnie de l'ONUCI basée à Toulépleu avait réussi, avec l'appui des autres forces, à encadrer le scrutin présidentiel qui s'est passé sans accroc ; elle a aussi réalisé des grosses œuvres dans le département. Pourquoi doivent-ils maintenant partir ces soldats ?
OC
Toulépleu est aussi et surtout une zone frontalière qui a le plus besoin de sécurisation. Mais, malgré toutes ces raisons, le contingent béninois, au lieu d'être renforcé a été rappelé. Depuis deux semaines, les soldats de ce détachement se plaignaient de ce que leurs provisions et autres nécessaire ne leur parvenaient plus du fait des attaques répétées de leurs convois par des hommes excités. Les soldats ont du mal à se nourrir et n'en pouvaient plus d'être harcelés quotidiennement par des hordes. Ils ont donc saisi leur hiérarchie qui n'a eu d'autre solution que les rappeler à la base. Laissant ainsi cette région à risque sans secours. La question est maintenant de savoir quel sera le sort de ces populations de Toulépleu, abandonnées ainsi à elles-mêmes. Les quelques gendarmes et le détachement des FANCI ne suffisant pas pour la sécurisation totale de cette région. La compagnie de l'ONUCI basée à Toulépleu avait réussi, avec l'appui des autres forces, à encadrer le scrutin présidentiel qui s'est passé sans accroc ; elle a aussi réalisé des grosses œuvres dans le département. Pourquoi doivent-ils maintenant partir ces soldats ?
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