Le commandant supérieur de la gendarmerie ne fait pas partie des soutiens zélés du mauvais perdant du 28 novembre 2010. Il vient de le prouver.
Au moment où le clan de la confiscation de la voix des Ivoiriens cherche désespérément des soutiens, le fait est trop gros pour être passé sous silence. Tenez-vous bien ! Le commandant supérieur de la gendarmerie nationale, le général Edouard Tiapé Kassaraté, organise une manifestation à Abidjan, au camp d'Agban. Et, le lendemain, aucun compte-rendu dans les journaux du premier cercle du palais : Fraternité matin, Le Temps, Notre Voie, le Nouveau courrier.
La télé ''mille lagunes'' y consacre un petit extrait où le général n'a même pas droit à la parole. Du jamais vu !
Ceux qui en doutaient encore, découvrent que le patron de la gendarmerie n'est plus chouchouté par le clan qui a tenté de le corrompre avec des étoiles. Pourtant, il s'agissait de doter 4 brigades en véhicules qui, en principe, peuvent servir au maintien de l'ordre par ces temps troubles.
Comme pour édifier sur le désamour, le général Kassaraté a tenu à réaffirmer son attachement aux principes de la gendarmerie : « Pro Patria, Pro Lege » (ndlr, Pour la patrie, pour la loi). « La gendarmerie a toujours prouvé son engagement depuis le déclenchement de cette crise, et ce n'est pas maintenant qu'elle va rentrer en rébellion », a-t-il soutenu. Nulle part dans ses propos, il n'appelle ses éléments à suivre aveuglement le clan qui refuse de se plier au verdict des urnes. Il ne prononce pas aussi les mots qui auraient témoigné de son soutien sans réserve au clan Gbagbo : conseil constitutionnel, souveraineté, institutions de la République, etc. « En cas de guerre, la gendarmerie nationale doit requérir ses hommes et son matériel à la disposition du chef d'état-major des armées, puisque c'est ce dernier qui a pour mission de planifier les opérations », a enfoncé le patron de la gendarmerie. Des messages très clairs pour qui veut les entendre. Il n'est pas faute de dire que la crispation actuelle de la vie sociopolitique recèle tous les germes d'un affrontement. Dans ce cas, le commandant supérieur de la gendarmerie indique clairement qu'il n'obéira qu'aux ordres du Cema, le général de corps d'armée Philippe Mangou. Du coup, il met aussi ses hommes en garde contre tous les ordres parallèles qui pourraient aboutir à des tueries en masse. L'on sait que, dans sa tentative malheureuse de confiscation du pouvoir, le clan Gbagbo s'appuie sur quelques militaires et, surtout, des miliciens et des mercenaires. Pour mettre en mouvement ces forces parallèles de la mort, les ordres ne viennent jamais de l'état-major. Une chaîne de commandement connue des seuls initiés entre en scène. La sortie du général de corps d'armée Edouard Tiapé Kassaraté vient confirmer les informations qui le présentaient comme l'un des généraux les moins engagés dans la stratégie suicidaire de Gbagbo. D'ailleurs, de bonnes sources révèlent qu'il a régulièrement mis en garde ses hommes contre toute violation des droits de l'Homme. Nos sources militaires nous font remarquer que les gendarmes sont moins cités dans les tueries d'Abobo. Alors qu'il y a un camp commando dans la commune.
Kesy B. Jacob
Au moment où le clan de la confiscation de la voix des Ivoiriens cherche désespérément des soutiens, le fait est trop gros pour être passé sous silence. Tenez-vous bien ! Le commandant supérieur de la gendarmerie nationale, le général Edouard Tiapé Kassaraté, organise une manifestation à Abidjan, au camp d'Agban. Et, le lendemain, aucun compte-rendu dans les journaux du premier cercle du palais : Fraternité matin, Le Temps, Notre Voie, le Nouveau courrier.
La télé ''mille lagunes'' y consacre un petit extrait où le général n'a même pas droit à la parole. Du jamais vu !
Ceux qui en doutaient encore, découvrent que le patron de la gendarmerie n'est plus chouchouté par le clan qui a tenté de le corrompre avec des étoiles. Pourtant, il s'agissait de doter 4 brigades en véhicules qui, en principe, peuvent servir au maintien de l'ordre par ces temps troubles.
Comme pour édifier sur le désamour, le général Kassaraté a tenu à réaffirmer son attachement aux principes de la gendarmerie : « Pro Patria, Pro Lege » (ndlr, Pour la patrie, pour la loi). « La gendarmerie a toujours prouvé son engagement depuis le déclenchement de cette crise, et ce n'est pas maintenant qu'elle va rentrer en rébellion », a-t-il soutenu. Nulle part dans ses propos, il n'appelle ses éléments à suivre aveuglement le clan qui refuse de se plier au verdict des urnes. Il ne prononce pas aussi les mots qui auraient témoigné de son soutien sans réserve au clan Gbagbo : conseil constitutionnel, souveraineté, institutions de la République, etc. « En cas de guerre, la gendarmerie nationale doit requérir ses hommes et son matériel à la disposition du chef d'état-major des armées, puisque c'est ce dernier qui a pour mission de planifier les opérations », a enfoncé le patron de la gendarmerie. Des messages très clairs pour qui veut les entendre. Il n'est pas faute de dire que la crispation actuelle de la vie sociopolitique recèle tous les germes d'un affrontement. Dans ce cas, le commandant supérieur de la gendarmerie indique clairement qu'il n'obéira qu'aux ordres du Cema, le général de corps d'armée Philippe Mangou. Du coup, il met aussi ses hommes en garde contre tous les ordres parallèles qui pourraient aboutir à des tueries en masse. L'on sait que, dans sa tentative malheureuse de confiscation du pouvoir, le clan Gbagbo s'appuie sur quelques militaires et, surtout, des miliciens et des mercenaires. Pour mettre en mouvement ces forces parallèles de la mort, les ordres ne viennent jamais de l'état-major. Une chaîne de commandement connue des seuls initiés entre en scène. La sortie du général de corps d'armée Edouard Tiapé Kassaraté vient confirmer les informations qui le présentaient comme l'un des généraux les moins engagés dans la stratégie suicidaire de Gbagbo. D'ailleurs, de bonnes sources révèlent qu'il a régulièrement mis en garde ses hommes contre toute violation des droits de l'Homme. Nos sources militaires nous font remarquer que les gendarmes sont moins cités dans les tueries d'Abobo. Alors qu'il y a un camp commando dans la commune.
Kesy B. Jacob