Créé par décret en octobre 2008, le Conseil national des sages (Cns) est un organisme chargé de conseiller le comité de gestion de la filière café-cacao sur les actions à mener pour le bien-être des producteurs.
Si le CNS a suscité beaucoup d’espoir chez les producteurs à sa création, force est de constater malheureusement que ses missions ont été dévoyées par son président Bléoué Aka.
En effet, depuis sa prise de fonction en qualité de président du CNS, seul interface entre les producteurs et l’Etat, Bléoué Aka a passé tout son temps à faire du CNS une caisse de résonnance de la volonté de Laurent Gbagbo dans le milieu agricole tout en se servant de notre épargne pour battre campagne pour ce dernier au lieu de s’attaquer aux vrais problèmes.
C’est ainsi que sur la question du financement des coopératives, Bléoué Aka a trompé les responsable desdites structures. Il les amenés à déposer des dossiers dans les banques commerciales. Environ 2000 coopératives de café et de cacao ont fait la demande. La Constitution de ces dossiers a amené des coopératives à dépenser plusieurs de millions de francs CFA.
Contre toute attente, Bléoué Aka a refusé d’accorder le cautionnement bancaire aux coopératives, prétextant que Gbagbo aurait refusé que les coopératives soient financées. Mais, il oublie que ce n’est pas Gbagbo qui a créé nos plantations. Ensuite, en janvier 2009, le CNS a initié à Yamoussoukro, un programme dénommé « 2QC ».
Dans l’exécution de ce programme auquel s’est opposé le ministre de l’Agriculture d’alors et la Banque mondiale, Bléoué Aka a fait surfacturer l’achat d’engins lourds de seconde main à plus de quatre milliards de FCFA. Cette somme a servi à l’achat d’armes et au financement de l’activité des milices pour tuer les producteurs de café-cacao dans la zone ouest du pays provoquant des milliers d’exilés au Liberia.
Autre fait grave, à chaque campagne, le CNS annonce un pseudo prix bord champs aux producteurs pour louer les éloges de Gbagbo Laurent. Le résultat est que depuis trois ans, on assiste à la détérioration de la qualité du cacao, provoquant un manque à gagner pour les coopératives et une décote sur le label Ivoire à la vente. C’est donc compte tenu de ce comportement malsain de Bléoué Aka que les producteurs de café-cacao ont sanctionné Laurent Gbagbo le 28 novembre 2010 en élisant M. Alassane Dramane Ouattara à la magistrature suprême de notre pays. Malheureusement, Bléoué Aka continue d’utiliser l’argent de tous les producteurs de café-cacao pour travestir les résultats de l’élection présidentielle et menace les honnêtes citoyens pour faire plaisir à Laurent Gbagbo qui usurpe un pouvoir qu’il a perdu. De toute façon, Gbagbo partira.
Soucieux de ne plus voir Bléoué Aka faire du mal aux producteurs de café-cacao qu’il contribue à faire assassiner, le Confepraci demande au président la République de la Côte d’Ivoire de dissoudre le CNS le plus rapidement possible. Par ailleurs, le Confepraci prie le Président Ouattara de continuer à faire confiance aux producteurs de café-cacao.
Le Confepraci sollicite auprès de Son Excellence Monsieur le président de la République de Côte d’Ivoire, la création en lieu et place du CNS, d’un Comité de pilotage et d’appui à la commercialisation intérieure du café-cacao. Ce comité devra élaborer un programme de redressement des 2000 coopératives de café-cacao et de relance des activités de Sifca-coop afin de créer plus de 20 000 emplois.
Le Confepraci demande enfin à tous les agriculteurs de Côte d’Ivoire de se mobiliser pour la révolte populaire lancée par le Premier ministre en vue de l’installation de Son Excellence Alassane Ouattara au Palais présidentiel le 21 février 2011. A cet effet, le Confepraci se tiendra à la disposition de tous les agriculteurs pour l’organisation de la grande révolte.
Fait à Abidjan le 16 février 2011
Le Porte-parole :
Aka Kouassi Yao (Planteur à Aboisso)
Si le CNS a suscité beaucoup d’espoir chez les producteurs à sa création, force est de constater malheureusement que ses missions ont été dévoyées par son président Bléoué Aka.
En effet, depuis sa prise de fonction en qualité de président du CNS, seul interface entre les producteurs et l’Etat, Bléoué Aka a passé tout son temps à faire du CNS une caisse de résonnance de la volonté de Laurent Gbagbo dans le milieu agricole tout en se servant de notre épargne pour battre campagne pour ce dernier au lieu de s’attaquer aux vrais problèmes.
C’est ainsi que sur la question du financement des coopératives, Bléoué Aka a trompé les responsable desdites structures. Il les amenés à déposer des dossiers dans les banques commerciales. Environ 2000 coopératives de café et de cacao ont fait la demande. La Constitution de ces dossiers a amené des coopératives à dépenser plusieurs de millions de francs CFA.
Contre toute attente, Bléoué Aka a refusé d’accorder le cautionnement bancaire aux coopératives, prétextant que Gbagbo aurait refusé que les coopératives soient financées. Mais, il oublie que ce n’est pas Gbagbo qui a créé nos plantations. Ensuite, en janvier 2009, le CNS a initié à Yamoussoukro, un programme dénommé « 2QC ».
Dans l’exécution de ce programme auquel s’est opposé le ministre de l’Agriculture d’alors et la Banque mondiale, Bléoué Aka a fait surfacturer l’achat d’engins lourds de seconde main à plus de quatre milliards de FCFA. Cette somme a servi à l’achat d’armes et au financement de l’activité des milices pour tuer les producteurs de café-cacao dans la zone ouest du pays provoquant des milliers d’exilés au Liberia.
Autre fait grave, à chaque campagne, le CNS annonce un pseudo prix bord champs aux producteurs pour louer les éloges de Gbagbo Laurent. Le résultat est que depuis trois ans, on assiste à la détérioration de la qualité du cacao, provoquant un manque à gagner pour les coopératives et une décote sur le label Ivoire à la vente. C’est donc compte tenu de ce comportement malsain de Bléoué Aka que les producteurs de café-cacao ont sanctionné Laurent Gbagbo le 28 novembre 2010 en élisant M. Alassane Dramane Ouattara à la magistrature suprême de notre pays. Malheureusement, Bléoué Aka continue d’utiliser l’argent de tous les producteurs de café-cacao pour travestir les résultats de l’élection présidentielle et menace les honnêtes citoyens pour faire plaisir à Laurent Gbagbo qui usurpe un pouvoir qu’il a perdu. De toute façon, Gbagbo partira.
Soucieux de ne plus voir Bléoué Aka faire du mal aux producteurs de café-cacao qu’il contribue à faire assassiner, le Confepraci demande au président la République de la Côte d’Ivoire de dissoudre le CNS le plus rapidement possible. Par ailleurs, le Confepraci prie le Président Ouattara de continuer à faire confiance aux producteurs de café-cacao.
Le Confepraci sollicite auprès de Son Excellence Monsieur le président de la République de Côte d’Ivoire, la création en lieu et place du CNS, d’un Comité de pilotage et d’appui à la commercialisation intérieure du café-cacao. Ce comité devra élaborer un programme de redressement des 2000 coopératives de café-cacao et de relance des activités de Sifca-coop afin de créer plus de 20 000 emplois.
Le Confepraci demande enfin à tous les agriculteurs de Côte d’Ivoire de se mobiliser pour la révolte populaire lancée par le Premier ministre en vue de l’installation de Son Excellence Alassane Ouattara au Palais présidentiel le 21 février 2011. A cet effet, le Confepraci se tiendra à la disposition de tous les agriculteurs pour l’organisation de la grande révolte.
Fait à Abidjan le 16 février 2011
Le Porte-parole :
Aka Kouassi Yao (Planteur à Aboisso)