Comme nous l’avions annoncé dans une des précédentes éditions de Notre Voie et conformément à l’information livrée par une source bien informée, Youssouf Bakayoko, le président controversé de la Commission électorale indépendante (CEI), a été entendu, le mercredi 16 février dernier, au siège de l’Union africaine (UA) à Addis-Abeba, capitale éthiopienne par les experts mandatés par le panel des chefs d’Etat de l’UA. Selon une source diplomatique, c’est Paris qui a demandé à l’UA
d’interroger son « homme », Youssouf Bakayoko, à Addis-Abeba et non à Abidjan.
Où Youssouf Bakayoko devrait être entendu seul, d’une part puis collectivement avec les autres membres de la commission centrale de la CEI par les experts, d’autre part. Craignant que face aux commissaires centraux LMP de la CEI, Youssouf Bakayoko soit confondu et craque pour avouer la forfaiture électorale du 2 décembre 2010, l’Elysée a retenu son “homme” à Paris. Pour tenter de camoufler sa peur de la vérité, Youssouf Bakayoko a avancé l’argument fallacieux de sa vie qui serait menacée en Côte d’Ivoire. Même scénario pour Bamba Yacouba, membre de la rébellion armée et porte-parole de la CEI mais surtout celui qui transmettait les instructions d’Alassane Ouattara et de Soro à Youssouf Bakayoko quand celui-ci était à la tête de la CEI. Toujours selon la source diplomatique, lorsque les experts du panel ont quitté Abidjan, le jeudi 10 février dernier, au terme de leurs trois jours “d’audit” du processus électoral, le chef de la délégation des experts, Ramtane Lamamra, commissaire au Conseil de paix et de sécurité de l’UA, s’est rendu en
France. Il aurait rencontré à Paris un émissaire de l’Elysée qui lui aurait exigé d’interroger Youssouf Bakayoko et Bamba Yacouba à Addis-Abeba. Chose voulue par la France, chose accomplie. Avec en sus, la possibilité pour Youssouf Bakayoko et Bamba Yacouba de mener en bateau les experts du panel en leur livrant un ramassis de documents frauduleux et de contrevérités relatifs au scrutin présidentiel du 28 novembre 2010.
Didier Depry
ddepry@hotmail.com
d’interroger son « homme », Youssouf Bakayoko, à Addis-Abeba et non à Abidjan.
Où Youssouf Bakayoko devrait être entendu seul, d’une part puis collectivement avec les autres membres de la commission centrale de la CEI par les experts, d’autre part. Craignant que face aux commissaires centraux LMP de la CEI, Youssouf Bakayoko soit confondu et craque pour avouer la forfaiture électorale du 2 décembre 2010, l’Elysée a retenu son “homme” à Paris. Pour tenter de camoufler sa peur de la vérité, Youssouf Bakayoko a avancé l’argument fallacieux de sa vie qui serait menacée en Côte d’Ivoire. Même scénario pour Bamba Yacouba, membre de la rébellion armée et porte-parole de la CEI mais surtout celui qui transmettait les instructions d’Alassane Ouattara et de Soro à Youssouf Bakayoko quand celui-ci était à la tête de la CEI. Toujours selon la source diplomatique, lorsque les experts du panel ont quitté Abidjan, le jeudi 10 février dernier, au terme de leurs trois jours “d’audit” du processus électoral, le chef de la délégation des experts, Ramtane Lamamra, commissaire au Conseil de paix et de sécurité de l’UA, s’est rendu en
France. Il aurait rencontré à Paris un émissaire de l’Elysée qui lui aurait exigé d’interroger Youssouf Bakayoko et Bamba Yacouba à Addis-Abeba. Chose voulue par la France, chose accomplie. Avec en sus, la possibilité pour Youssouf Bakayoko et Bamba Yacouba de mener en bateau les experts du panel en leur livrant un ramassis de documents frauduleux et de contrevérités relatifs au scrutin présidentiel du 28 novembre 2010.
Didier Depry
ddepry@hotmail.com
