Plusieurs producteurs de cacao ivoiriens ont manifesté, jeudi devant la délégation de l`Union européenne (UE) à Abidjan, pour demander la levée des sanctions prises contre la Côte d’Ivoire.
Dénonçant l’interdiction du transport de la production du cacao ivoirien à partir des deux ports du pays par les navires battant pavillon européen, les manifestants ont appelé Bruxelles à mettre un terme à "l`esclavage économique" dans lequel les ivoiriens en général et les paysans sont confinés depuis quelques semaines.
Ils ont mis à exécution la menace du célèbre planteur de Niablé, le doyen Sansan Kouao, en mettant le feu à quelques sacs de fèves devant le bâtiment abritant les bureaux de la délégation européenne.
Lors d’une rencontre, samedi, à la Caistab, à Abidjan, sous la houlette du Conseil national des sages de la filière café-cacao (CNS), les paysans, venus nombreux, se sont inquiétés d’un "génocide" voilé qui risque d’emporter les populations rurales de Côte d’Ivoire à travers l’embargo de l’UE sur l’exportation du cacao, colonne vertébrale de l`économie ivoirienne, rappelle-t-on.
Ils ont même encouragé le président du CNS, Georges Bléhoué Aka, à explorer la voie asiatique pour chercher de nouveaux partenaires tout en dénonçant la "discrimination de la communauté internationale entre le nord ivoirien qui produit le coton et l’anacarde, lesquels ne connaissent pas de restriction, et le sud, pour le café et le cacao qui subissent ces rigueurs économiques".
"Nous condamnons donc tout acte qui tend à mêler la politique à la filière café-cacao", ont conclu les producteurs de la filière.
A l’instar de la France et des institutions sous-régionales (CEDEAO, UEMOA), l’Union européenne reconnaît la victoire d’Alassane Ouattara, annoncée par le président de la Commission électorale indépendante, et certifiée par le Représentant spécial de l’ONU.
Pour pousser le président proclamé vainqueur par le Conseil constitutionnel à céder son fauteuil à leur poulain, des pluies de sanctions tombent sur la Côte d’Ivoire dont la dernière est la fermeture des filiales de quatre banques internationales (BICICI, SGBCI, City Bank et Standard Chartered Bank), lundi et jeudi.
Dénonçant l’interdiction du transport de la production du cacao ivoirien à partir des deux ports du pays par les navires battant pavillon européen, les manifestants ont appelé Bruxelles à mettre un terme à "l`esclavage économique" dans lequel les ivoiriens en général et les paysans sont confinés depuis quelques semaines.
Ils ont mis à exécution la menace du célèbre planteur de Niablé, le doyen Sansan Kouao, en mettant le feu à quelques sacs de fèves devant le bâtiment abritant les bureaux de la délégation européenne.
Lors d’une rencontre, samedi, à la Caistab, à Abidjan, sous la houlette du Conseil national des sages de la filière café-cacao (CNS), les paysans, venus nombreux, se sont inquiétés d’un "génocide" voilé qui risque d’emporter les populations rurales de Côte d’Ivoire à travers l’embargo de l’UE sur l’exportation du cacao, colonne vertébrale de l`économie ivoirienne, rappelle-t-on.
Ils ont même encouragé le président du CNS, Georges Bléhoué Aka, à explorer la voie asiatique pour chercher de nouveaux partenaires tout en dénonçant la "discrimination de la communauté internationale entre le nord ivoirien qui produit le coton et l’anacarde, lesquels ne connaissent pas de restriction, et le sud, pour le café et le cacao qui subissent ces rigueurs économiques".
"Nous condamnons donc tout acte qui tend à mêler la politique à la filière café-cacao", ont conclu les producteurs de la filière.
A l’instar de la France et des institutions sous-régionales (CEDEAO, UEMOA), l’Union européenne reconnaît la victoire d’Alassane Ouattara, annoncée par le président de la Commission électorale indépendante, et certifiée par le Représentant spécial de l’ONU.
Pour pousser le président proclamé vainqueur par le Conseil constitutionnel à céder son fauteuil à leur poulain, des pluies de sanctions tombent sur la Côte d’Ivoire dont la dernière est la fermeture des filiales de quatre banques internationales (BICICI, SGBCI, City Bank et Standard Chartered Bank), lundi et jeudi.