La première session extraordinaire de l’année 2011 de l’Assemblée nationale s’est ouverte le vendredi 18 février 2011 après de houleux débats entre les députés des groupes parlementaires Rhdp et Lmp.
L’Ouverture de la première session extraordinaire de l’année 2011 de l’assemblée nationale a eu lieu avec comme ordre du jour, ‘‘examen de la situation postélectorale’’. Si les députés du groupe parlementaire Pdci, Udpci et solidarité et ceux du groupe parlementaire Fpi et loyauté ont pour la plupart jugé de l’opportunité de la tenue de débats sur la situation postélectorale, il n’en demeure pas moins que ceux-ci sont divisés sur les modalités de son déroulement. En fait, les députés du groupe parlementaire Fpi et loyauté qui ont souhaité l’ouverture de cette session extraordinaire présidée par la vice-présidente Mme Ago Marthe, ont émis le vœu que des commissaires issus du gouvernement (Aké N’Gbo) viennent à l’hémicycle pour exposer sur la crise postélectorale. Pas question, a rétorqué l’honorable Assalé qui a expliqué qu’étant donné l’existence de deux gouvernements, les députés devraient plutôt mettre en place une commission d’enquête sur le processus postélectorale. « Si on invite le premier ministre, je ne sais pas lequel des deux viendra ici », s’est t-il interrogé. Ces allégations seront battues en brèches par le député de Yopougon William Attéby qui a expliqué qu’il n’y a qu’un seul gouvernement. « Nous avons été payés dans le mois de janvier et Février. Un seul gouvernement existe. C’est celui a payé nos salaires », a-t-il laissé entendre. Et la député Fpi d’Attécoubé Mme Marie Odette Lorignon de dire sa part de vérité. Pour elle « On peut faire venir Alassane, Gbagbo, Bédié out Bakayoko. Ce sont tous des sachants ». Idem pour Mme Gbagbo qui a fait remarquer qu’il s’agit pour les députés de débattre sur la crise postélectorale sur le plan politico-diplomatique, socio-sécuritaire et financier. « Ce n’est pas un débat sur quel exécutif sera ici », a-elle coupé court. Le député d’Abengourou Adjampan Amoikon a abondé dans le même sens en invitant ses pairs à ne pas se discréditer et à faire preuve de retenue conformément « à la loi et à la Constitution que nous devons respecter. C’est pour préciser cela à l’intention de ceux qui pensent qu’on peut décider soit même en oubliant la loi et la Constitution ». Après plus de trois heures de débats, les députés ont convenu de se retrouver le mardi 22 février 2011 pour analyser la situation postélectorale. La plupart d’entre eux ont souhaité la présence du professeur Mamadou Koulibaly à la prochaine séance.
Touré Abdoulaye
L’Ouverture de la première session extraordinaire de l’année 2011 de l’assemblée nationale a eu lieu avec comme ordre du jour, ‘‘examen de la situation postélectorale’’. Si les députés du groupe parlementaire Pdci, Udpci et solidarité et ceux du groupe parlementaire Fpi et loyauté ont pour la plupart jugé de l’opportunité de la tenue de débats sur la situation postélectorale, il n’en demeure pas moins que ceux-ci sont divisés sur les modalités de son déroulement. En fait, les députés du groupe parlementaire Fpi et loyauté qui ont souhaité l’ouverture de cette session extraordinaire présidée par la vice-présidente Mme Ago Marthe, ont émis le vœu que des commissaires issus du gouvernement (Aké N’Gbo) viennent à l’hémicycle pour exposer sur la crise postélectorale. Pas question, a rétorqué l’honorable Assalé qui a expliqué qu’étant donné l’existence de deux gouvernements, les députés devraient plutôt mettre en place une commission d’enquête sur le processus postélectorale. « Si on invite le premier ministre, je ne sais pas lequel des deux viendra ici », s’est t-il interrogé. Ces allégations seront battues en brèches par le député de Yopougon William Attéby qui a expliqué qu’il n’y a qu’un seul gouvernement. « Nous avons été payés dans le mois de janvier et Février. Un seul gouvernement existe. C’est celui a payé nos salaires », a-t-il laissé entendre. Et la député Fpi d’Attécoubé Mme Marie Odette Lorignon de dire sa part de vérité. Pour elle « On peut faire venir Alassane, Gbagbo, Bédié out Bakayoko. Ce sont tous des sachants ». Idem pour Mme Gbagbo qui a fait remarquer qu’il s’agit pour les députés de débattre sur la crise postélectorale sur le plan politico-diplomatique, socio-sécuritaire et financier. « Ce n’est pas un débat sur quel exécutif sera ici », a-elle coupé court. Le député d’Abengourou Adjampan Amoikon a abondé dans le même sens en invitant ses pairs à ne pas se discréditer et à faire preuve de retenue conformément « à la loi et à la Constitution que nous devons respecter. C’est pour préciser cela à l’intention de ceux qui pensent qu’on peut décider soit même en oubliant la loi et la Constitution ». Après plus de trois heures de débats, les députés ont convenu de se retrouver le mardi 22 février 2011 pour analyser la situation postélectorale. La plupart d’entre eux ont souhaité la présence du professeur Mamadou Koulibaly à la prochaine séance.
Touré Abdoulaye