Après les réquisitions de la BCEAO-CI et ses agences nationales, de la BICICI, de la SGBCI, de la BRVM (Bourse Régionale des Valeurs Mobilières) du CREPMF (Conseil Régional de l’Epargne Publique et des Marchés Financiers) et du Dépositaire Central/Banque de Règlement (DC/BR), la fermeture de la
Commission Bancaire ; à qui le tour ?
En effet, que va encore nous sortir les gouvernements Aké N’Gbo et Guillaume Soro ? A quel joker aurons-nous droit dans la semaine ? A quelle sauce, la population Ivoirienne sera-t-elle encore mangée ? Nul ne le sait car bien malin celui qui pourra répondre à cette question. Néanmoins, on est en droit de se poser la question de savoir si, seulement le gouvernement Aké N’Gbo savait dans quel engrenage, il se jetait lorsqu’il a pris la décision unilatérale de réquisitionner la BCEAO-CI ainsi que les agences nationales. Avoir leur réaction et surtout celle de M.KONÉ Katinan, ministre délégué auprès du ministre de l’économie et des finances, chargé du budget du gouvernement Aké N’gbo; on peut répondre sans l’ombre d’un doute par la négation. Comme si le ciel, venait de leur tomber sur la tête, celui-ci face à la fermeture en cascade des banques n’a eu d’autres mots si, ce n’est de traiter la réaction de ces banques en l’occurrence, la SGBCI et le BICICI de « racisme ». C’est tout dire ! Mais que pouvaient faire ces banques, puisqu’elles ne sont plus en mesure de faire des transactions financières dignes de ce nom ? En réquisitionnant la BCEAO-CI, c’est de sa source (Dakar) qu’on la coupait. C’est comme un arbre qu’on coupe et parce qu’il n’a plus de sève ; se meurt lentement. C’est ce à quoi, nous avons assisté avec toutes ces banques. Dans l’impossibilité de travailler correctement, elles n’avaient d’autre choix que de fermer ou subir la grogne des clients à longueur de journée pis assister à des mouvements de foule pouvant déboucher sur des violences. Il fallait donc, et protéger l’outil de travail, les édifices et surtout et avant tout penser à la sécurité des employés. Le choix n’a donc pas dû être facile pour tous ces entrepreneurs qui, ne sont ni diaboliques encore moins machiavéliques. Encore moins des suppôts de Satan comme, on veut nous le faire croire.
L’impasse
La décision de fermer les banques peut être vue aussi comme un camouflet auquel le gouvernement Aké N’Gbo était loin de s’attendre. Une défiance, une fronde pour dire stop ! Stop à cette dérive qui est entrain de nous entraîner tous. Stop ! face aux « descentes régulières des FDS dans leurs locaux ». Stop ! « aux menaces » dont ils seraient quotidiennement les victimes. En agissant ainsi, les patrons de ces banques, ont sans doute voulu aussi signifier à tous, qu’ils sont encore les seuls maîtres à bord et que, rien ni personne ne peut ou ne doit leur imposer quoi que ce soit dès lors, qu’ils ne sont en infraction devant aucune législation.
Face à toutes ces banques qui ont baissé pavillon, on peut se demander à quoi leur sert aujourd’hui d’avoir « leur BCEAO » comme l’a si bien dit M. KONE Katinan, lors d’une cérémonie en l’honneur du Président Angolais, Eduardo DOS SANTOS à Yopougon, il y a quelques jours de cela. S’attend t-il vraiment à ce que les autres pays de l’UEMOA viennent les rejoindre comme, il l’a dit ce jour-là : « La Côte d’Ivoire ne changera pas de monnaie. Nous avons notre BCEAO et nous attendons que les autres pays de l’UEMOA viennent nous rejoindre ».
Le désarroi du peuple
En plus d’être la risée du monde, et d’être en permanence exposée à la face du monde comme des animaux dans une cage où chacun vient se délecter de ses tribulations, le navire ivoire est comme pris de vertige. Entraînant avec lui, le peuple dans un râle sans nom. Hier, c’était le chômage qui bat des records, l’éducation qui n’existe que de nom, la prostitution adulte et enfantine qui a pris de l’ampleur, l’alcool et la drogue qui ont pris leur quartier dans les familles, la mort qui rôde à tous les coins de rue, des infrastructures sanitaires qui foutent le camp, les effluves des déchets toxiques qui nous servent d’encens, la corruption qui a pris ses aises dans nos bureaux, nos concours, nos casernes, nos commissariats ; aujourd’hui, ce sont les banques. Les seules, qui parce qu’elles contenaient nos maigres économies pouvaient encore nous donner l’illusion d’exister. Et, maintenant que devons-nous faire ? Que pouvons-nous faire ? Où devons-nous aller ? Vers quel dieu devons-nous crier ou nous tourner. Dans quelques jours, aurons-nous seulement encore la force d’y croire, quand nos enfants crieront de faim et de soif ? Dans quelques semaines, les enfants d’Éburnie auront-ils seulement assez de force pour crier leur désarroi à la face du monde ?
Insécurité
Dans l’impossibilité de faire des transactions financières que vont faire les commerces, les supermarchés et autres hypermarchés, les pharmacies, les grossistes, les hommes d’affaires, bref ! Tous ces opérateurs économiques qui sont amenés à brasser de fortes sommes d’argent ou une certaine quantité d’argent. Où doivent-ils aller ? Où pourront-ils déposer leurs biens étant donné que, les banques sont fermées ? A la maison ? Au bureau ? Dans leurs entreprises respectives ? Dans tous les cas, il ne fait aucun doute, que si rien n’est fait d’ici quelques semaines, c’est une insécurité sans nom qui va encore s’abattre sur la tête des pauvres Ivoiriens.
Marie-Laure AYE
Commission Bancaire ; à qui le tour ?
En effet, que va encore nous sortir les gouvernements Aké N’Gbo et Guillaume Soro ? A quel joker aurons-nous droit dans la semaine ? A quelle sauce, la population Ivoirienne sera-t-elle encore mangée ? Nul ne le sait car bien malin celui qui pourra répondre à cette question. Néanmoins, on est en droit de se poser la question de savoir si, seulement le gouvernement Aké N’Gbo savait dans quel engrenage, il se jetait lorsqu’il a pris la décision unilatérale de réquisitionner la BCEAO-CI ainsi que les agences nationales. Avoir leur réaction et surtout celle de M.KONÉ Katinan, ministre délégué auprès du ministre de l’économie et des finances, chargé du budget du gouvernement Aké N’gbo; on peut répondre sans l’ombre d’un doute par la négation. Comme si le ciel, venait de leur tomber sur la tête, celui-ci face à la fermeture en cascade des banques n’a eu d’autres mots si, ce n’est de traiter la réaction de ces banques en l’occurrence, la SGBCI et le BICICI de « racisme ». C’est tout dire ! Mais que pouvaient faire ces banques, puisqu’elles ne sont plus en mesure de faire des transactions financières dignes de ce nom ? En réquisitionnant la BCEAO-CI, c’est de sa source (Dakar) qu’on la coupait. C’est comme un arbre qu’on coupe et parce qu’il n’a plus de sève ; se meurt lentement. C’est ce à quoi, nous avons assisté avec toutes ces banques. Dans l’impossibilité de travailler correctement, elles n’avaient d’autre choix que de fermer ou subir la grogne des clients à longueur de journée pis assister à des mouvements de foule pouvant déboucher sur des violences. Il fallait donc, et protéger l’outil de travail, les édifices et surtout et avant tout penser à la sécurité des employés. Le choix n’a donc pas dû être facile pour tous ces entrepreneurs qui, ne sont ni diaboliques encore moins machiavéliques. Encore moins des suppôts de Satan comme, on veut nous le faire croire.
L’impasse
La décision de fermer les banques peut être vue aussi comme un camouflet auquel le gouvernement Aké N’Gbo était loin de s’attendre. Une défiance, une fronde pour dire stop ! Stop à cette dérive qui est entrain de nous entraîner tous. Stop ! face aux « descentes régulières des FDS dans leurs locaux ». Stop ! « aux menaces » dont ils seraient quotidiennement les victimes. En agissant ainsi, les patrons de ces banques, ont sans doute voulu aussi signifier à tous, qu’ils sont encore les seuls maîtres à bord et que, rien ni personne ne peut ou ne doit leur imposer quoi que ce soit dès lors, qu’ils ne sont en infraction devant aucune législation.
Face à toutes ces banques qui ont baissé pavillon, on peut se demander à quoi leur sert aujourd’hui d’avoir « leur BCEAO » comme l’a si bien dit M. KONE Katinan, lors d’une cérémonie en l’honneur du Président Angolais, Eduardo DOS SANTOS à Yopougon, il y a quelques jours de cela. S’attend t-il vraiment à ce que les autres pays de l’UEMOA viennent les rejoindre comme, il l’a dit ce jour-là : « La Côte d’Ivoire ne changera pas de monnaie. Nous avons notre BCEAO et nous attendons que les autres pays de l’UEMOA viennent nous rejoindre ».
Le désarroi du peuple
En plus d’être la risée du monde, et d’être en permanence exposée à la face du monde comme des animaux dans une cage où chacun vient se délecter de ses tribulations, le navire ivoire est comme pris de vertige. Entraînant avec lui, le peuple dans un râle sans nom. Hier, c’était le chômage qui bat des records, l’éducation qui n’existe que de nom, la prostitution adulte et enfantine qui a pris de l’ampleur, l’alcool et la drogue qui ont pris leur quartier dans les familles, la mort qui rôde à tous les coins de rue, des infrastructures sanitaires qui foutent le camp, les effluves des déchets toxiques qui nous servent d’encens, la corruption qui a pris ses aises dans nos bureaux, nos concours, nos casernes, nos commissariats ; aujourd’hui, ce sont les banques. Les seules, qui parce qu’elles contenaient nos maigres économies pouvaient encore nous donner l’illusion d’exister. Et, maintenant que devons-nous faire ? Que pouvons-nous faire ? Où devons-nous aller ? Vers quel dieu devons-nous crier ou nous tourner. Dans quelques jours, aurons-nous seulement encore la force d’y croire, quand nos enfants crieront de faim et de soif ? Dans quelques semaines, les enfants d’Éburnie auront-ils seulement assez de force pour crier leur désarroi à la face du monde ?
Insécurité
Dans l’impossibilité de faire des transactions financières que vont faire les commerces, les supermarchés et autres hypermarchés, les pharmacies, les grossistes, les hommes d’affaires, bref ! Tous ces opérateurs économiques qui sont amenés à brasser de fortes sommes d’argent ou une certaine quantité d’argent. Où doivent-ils aller ? Où pourront-ils déposer leurs biens étant donné que, les banques sont fermées ? A la maison ? Au bureau ? Dans leurs entreprises respectives ? Dans tous les cas, il ne fait aucun doute, que si rien n’est fait d’ici quelques semaines, c’est une insécurité sans nom qui va encore s’abattre sur la tête des pauvres Ivoiriens.
Marie-Laure AYE