Monsieur le président Zuma,
Vous avez été élu démocratiquement par l'ANC comme candidat aux élections, malgré les turpitudes juridico politiques qui pouvaient vous barrer le chemin à la candidature aux élections présidentielles !
Vous avez été élu démocratiquement à 60 % à l'issue du scrutin présidentiel en Afrique du sud et personne n'a contesté votre élection.
Votre pays l'Afrique du Sud a pu vaincre les démons de la haine raciale, du séparatisme, grâce à la démocratie qui s'y est instaurée et qui a permis au "one man one vote" de tout sud-africain de voter au scrutin universel Nelson Mandela, Thabo Mbeki et vous-même en tant que Président de l'Afrique du Sud !
Vous êtes donc le fruit et le bénéfice de la démocratie que votre pays a choisie comme système politique de conquête du pouvoir. C'est ce que le peuple de Côte d'Ivoire s'est souhaité le 28 novembre en votant massivement à plus de 54,10 % le Président de la République, SEM Alassane Ouattara. Mais ici le perdant, profitant de sa position de président sortant, a confisqué le résultat du suffrage universel en opérant, avec l'aide d'une partie de l'armée, un putsch électoral contre la voix du peuple.
C'est dans ce contexte que vous visitez ces jours-ci la Côte d'Ivoire.
Monsieur le Président Zuma,
Vous vous apprêtez effectivement à venir comme membre du panel en Côte d'Ivoire, pour mettre en pratique les recommandations du sommet de l'Union Africaine. Un comité d'experts vous a précédé dont vous avez certainement les rapports, pour en tirer une conclusion sur l'issue de la crise post électorale, créée de toute pièce par M. Gbagbo et LMP. Vous êtes donc, le bienvenu en Côte d'Ivoire !
Monsieur le Président Zuma,
Compte tenu du passif entre le clan Gbagbo et l'Afrique du Sud qui a mené sous M. Thabo Mbeki une médiation devenue par la suite décevante, car s'étant muée en ''médiation business'', vôtre présence et votre décision à vous sont très suspectées sérieusement de tourner pour M. Gbagbo Laurent envers et contre l'avis objectif et éclairé de toutes les institutions internationales.
Beaucoup d'Ivoiriens pensent que vous venez pour sauver le partenaire en business, M. Gbagbo Laurent, dans son holdup-up électoral qu'il a perpétré contre le peuple de Côte d'Ivoire.
Beaucoup d'Ivoiriens pensent que vous ne venez pas en tant que défenseur de la démocratie mais en tant que défenseur d'un gros deal financier et de la tyrannie du régime bandit et sanguinaire de M. Gbagbo.
Beaucoup d'Ivoiriens pensent que votre familiarité avec la famille biologique de M. Gbagbo Laurent a brouillé toute objectivité dans votre jugement. Toute la Côte d'Ivoire sait que la famille de M. Gbagbo Laurent séjourne régulièrement en Afrique du Sud et que vous lui rendez visite, chaque fois qu'elle y séjourne dans leur résidence privée, sans autre forme de protocole. Vous êtes donc, contrairement aux apparences, solidement attachés à M. Gbagbo Laurent.
Monsieur le Président Zuma,
Si vous décidez d'aider votre ami Laurent Gbagbo à s'agripper au pouvoir qu'il a perdu démocratiquement, votre combat est perdu d'avance ! Et cela peut même se retourner contre vous et contre votre parti politique (l'ANC) en Afrique du Sud et partout dans le monde. Car vous allez vous décrédibiliser et décrédibiliser ce grand parti qu'est l'ANC, qui a bénéficié de la solidarité de millions de gens à travers le monde face à l'apartheid.
Vous aurez donc tourné le dos, pour vos intérêts personnels, à tout cet idéal de combat pour la justice, l'égalité et la démocratie. Des millions de jeunes ivoiriens et africains retiendront que l'ANC de Nelson Mandela a perdu ses repères et sa raison d'être. L'histoire retiendra.
Monsieur le Président Zuma,
Les Ivoiriens sont ruinés chaque jour par votre ami qui a pillé la banque centrale, la bourse des valeurs et qui s'apprêtait à piller les banques privées, pour faire main basse sur l'argent de petits épargnants. Les banques privées, pour protéger l'argent des clients, ont dû fermer précipitamment après avoir reçu l'information sur l'imminence de l'acte de braquage.
Les Ivoiriens sont tués, violés, brimés chaque jour par vôtre ami M. Gbagbo, comme au temps de l'apartheid. Des mercenaires de toutes les contrées sont payés trop chers avec l'argent braqué dans les banques pour assassiner tout mouvement de protestation venant de l'opposition, aujourd'hui réduite à se cacher ou à vivre en exil intérieur et extérieur.
Le peuple de Côte d'Ivoire vit l'enfer psychologique, moral, économique, social et politique du fait du refus de votre ami Laurent Gbagbo de céder le pouvoir qu'il a perdu dans les urnes mais qu'il confisque du fait de la force brutale d'une frange de l'armée, englué qu'il est dans sa théorie "Après moi c'est le chaos" !
Mais le peuple de Côte d'Ivoire va bientôt briser les chaines de la peur, de la répression et de l'assassinat politique pour prendre rendez vous avec l'histoire des peuples libérés du joug de la tyrannie.
Monsieur le Président Zuma,
Quelle que soit votre décision, le peuple de Côte d'Ivoire n'acceptera jamais que vous remettiez en cause son vote par des solutions autres que la reconnaissance de S.E.M. Alassane Ouattara, comme le Président élu démocratiquement par les ivoiriens et reconnu comme tel par la CEDEAO, l'Union Africaine, l'Union Européenne, l'OCI, l'ONU et toutes les organisations internationales crédibles.
Le peuple de Côte d'Ivoire attend une seule chose de vous si vous faites preuve de dépassement : Comment, pendant votre prochain séjour en Côte d'Ivoire, vous comptez vous y prendre pour appliquer la décision de l'Union Africaine en faisant partir pacifiquement votre ami, M. Laurent Gbagbo, du palais qu'il usurpe par la force contre le peuple de Côte d'Ivoire et en installant effectivement de façon pacifique le Président légal et légitime de Côte d'Ivoire, S.EM. Alassane Ouattara.
En dehors de cela, toute solution, que vous trouverez pour encourager le perdant des élections, M. Gbagbo Laurent, à rester au pouvoir, sera systématiquement rejetée et retenue contre vous par l'histoire comme la participation du Président Jacob Zuma de l'Afrique du Sud à la forfaiture de M. Laurent Gbagbo et son soutien à la tyrannie contre la démocratie. Et pour ça, le tribunal des hommes et de l'histoire ne vous ratera pour votre procès !
Welcome Monsieur le Président Zuma
Vous avez été élu démocratiquement par l'ANC comme candidat aux élections, malgré les turpitudes juridico politiques qui pouvaient vous barrer le chemin à la candidature aux élections présidentielles !
Vous avez été élu démocratiquement à 60 % à l'issue du scrutin présidentiel en Afrique du sud et personne n'a contesté votre élection.
Votre pays l'Afrique du Sud a pu vaincre les démons de la haine raciale, du séparatisme, grâce à la démocratie qui s'y est instaurée et qui a permis au "one man one vote" de tout sud-africain de voter au scrutin universel Nelson Mandela, Thabo Mbeki et vous-même en tant que Président de l'Afrique du Sud !
Vous êtes donc le fruit et le bénéfice de la démocratie que votre pays a choisie comme système politique de conquête du pouvoir. C'est ce que le peuple de Côte d'Ivoire s'est souhaité le 28 novembre en votant massivement à plus de 54,10 % le Président de la République, SEM Alassane Ouattara. Mais ici le perdant, profitant de sa position de président sortant, a confisqué le résultat du suffrage universel en opérant, avec l'aide d'une partie de l'armée, un putsch électoral contre la voix du peuple.
C'est dans ce contexte que vous visitez ces jours-ci la Côte d'Ivoire.
Monsieur le Président Zuma,
Vous vous apprêtez effectivement à venir comme membre du panel en Côte d'Ivoire, pour mettre en pratique les recommandations du sommet de l'Union Africaine. Un comité d'experts vous a précédé dont vous avez certainement les rapports, pour en tirer une conclusion sur l'issue de la crise post électorale, créée de toute pièce par M. Gbagbo et LMP. Vous êtes donc, le bienvenu en Côte d'Ivoire !
Monsieur le Président Zuma,
Compte tenu du passif entre le clan Gbagbo et l'Afrique du Sud qui a mené sous M. Thabo Mbeki une médiation devenue par la suite décevante, car s'étant muée en ''médiation business'', vôtre présence et votre décision à vous sont très suspectées sérieusement de tourner pour M. Gbagbo Laurent envers et contre l'avis objectif et éclairé de toutes les institutions internationales.
Beaucoup d'Ivoiriens pensent que vous venez pour sauver le partenaire en business, M. Gbagbo Laurent, dans son holdup-up électoral qu'il a perpétré contre le peuple de Côte d'Ivoire.
Beaucoup d'Ivoiriens pensent que vous ne venez pas en tant que défenseur de la démocratie mais en tant que défenseur d'un gros deal financier et de la tyrannie du régime bandit et sanguinaire de M. Gbagbo.
Beaucoup d'Ivoiriens pensent que votre familiarité avec la famille biologique de M. Gbagbo Laurent a brouillé toute objectivité dans votre jugement. Toute la Côte d'Ivoire sait que la famille de M. Gbagbo Laurent séjourne régulièrement en Afrique du Sud et que vous lui rendez visite, chaque fois qu'elle y séjourne dans leur résidence privée, sans autre forme de protocole. Vous êtes donc, contrairement aux apparences, solidement attachés à M. Gbagbo Laurent.
Monsieur le Président Zuma,
Si vous décidez d'aider votre ami Laurent Gbagbo à s'agripper au pouvoir qu'il a perdu démocratiquement, votre combat est perdu d'avance ! Et cela peut même se retourner contre vous et contre votre parti politique (l'ANC) en Afrique du Sud et partout dans le monde. Car vous allez vous décrédibiliser et décrédibiliser ce grand parti qu'est l'ANC, qui a bénéficié de la solidarité de millions de gens à travers le monde face à l'apartheid.
Vous aurez donc tourné le dos, pour vos intérêts personnels, à tout cet idéal de combat pour la justice, l'égalité et la démocratie. Des millions de jeunes ivoiriens et africains retiendront que l'ANC de Nelson Mandela a perdu ses repères et sa raison d'être. L'histoire retiendra.
Monsieur le Président Zuma,
Les Ivoiriens sont ruinés chaque jour par votre ami qui a pillé la banque centrale, la bourse des valeurs et qui s'apprêtait à piller les banques privées, pour faire main basse sur l'argent de petits épargnants. Les banques privées, pour protéger l'argent des clients, ont dû fermer précipitamment après avoir reçu l'information sur l'imminence de l'acte de braquage.
Les Ivoiriens sont tués, violés, brimés chaque jour par vôtre ami M. Gbagbo, comme au temps de l'apartheid. Des mercenaires de toutes les contrées sont payés trop chers avec l'argent braqué dans les banques pour assassiner tout mouvement de protestation venant de l'opposition, aujourd'hui réduite à se cacher ou à vivre en exil intérieur et extérieur.
Le peuple de Côte d'Ivoire vit l'enfer psychologique, moral, économique, social et politique du fait du refus de votre ami Laurent Gbagbo de céder le pouvoir qu'il a perdu dans les urnes mais qu'il confisque du fait de la force brutale d'une frange de l'armée, englué qu'il est dans sa théorie "Après moi c'est le chaos" !
Mais le peuple de Côte d'Ivoire va bientôt briser les chaines de la peur, de la répression et de l'assassinat politique pour prendre rendez vous avec l'histoire des peuples libérés du joug de la tyrannie.
Monsieur le Président Zuma,
Quelle que soit votre décision, le peuple de Côte d'Ivoire n'acceptera jamais que vous remettiez en cause son vote par des solutions autres que la reconnaissance de S.E.M. Alassane Ouattara, comme le Président élu démocratiquement par les ivoiriens et reconnu comme tel par la CEDEAO, l'Union Africaine, l'Union Européenne, l'OCI, l'ONU et toutes les organisations internationales crédibles.
Le peuple de Côte d'Ivoire attend une seule chose de vous si vous faites preuve de dépassement : Comment, pendant votre prochain séjour en Côte d'Ivoire, vous comptez vous y prendre pour appliquer la décision de l'Union Africaine en faisant partir pacifiquement votre ami, M. Laurent Gbagbo, du palais qu'il usurpe par la force contre le peuple de Côte d'Ivoire et en installant effectivement de façon pacifique le Président légal et légitime de Côte d'Ivoire, S.EM. Alassane Ouattara.
En dehors de cela, toute solution, que vous trouverez pour encourager le perdant des élections, M. Gbagbo Laurent, à rester au pouvoir, sera systématiquement rejetée et retenue contre vous par l'histoire comme la participation du Président Jacob Zuma de l'Afrique du Sud à la forfaiture de M. Laurent Gbagbo et son soutien à la tyrannie contre la démocratie. Et pour ça, le tribunal des hommes et de l'histoire ne vous ratera pour votre procès !
Welcome Monsieur le Président Zuma
