“Le scrutin dans les lieux de vote de la commune de Bouaké s’est déroulé normalement. Dans les trois Sous-préfectures (Bouaké, Brobo, Djébonoua) aucun incident majeur ne m’a été signalé ».
« Il faut noter que malgré les incidents enregistrés au cours de la journée, les opérations de vote se sont poursuivies sans interruption dans l’ensemble des bureaux de vote de notre ressort territorial. Aucun empêchement de vote ne nous a été signalé pendant toute la journée tant dans la ville de Korhogo que dans les autres Sous-préfectures du département »
« Aucun incident majeur pouvant interrompre le déroulement du scrutin n’a été constaté tant dans la commune et la Sous-préfecture de Séguéla que dans les autres circonscriptions du département (Dualla, Worofla et Massala) ».
Ce sont là, les conclusions des rapports circonstanciés relatifs au déroulement des élections présidentielles du 2ème tour rédigés respectivement par le Préfet de Bouaké, celui de la région des Savanes et celui du département de Séguéla.
Ces rapports ont été largement diffusés dans la presse après que ces hautes personnalités de l’administration territoriale ivoirienne aient organisé un point de presse au cours duquel, ils ont pris leur distance par rapport aux mensonges grossiers que commençaient à distiller la tutelle sur le déroulement du 2ème tour des élections présidentielles dans leurs circonscriptions administratives.
Ces rapports sont de grosses pierres lancées dans le jardin de manipulation de la LMP qui pèseront certainement lourds dans le travail effectué la semaine dernière par les Experts de l’Union Africaine (UA). Depuis lors, ce qui est perçu par la tutelle comme un crime de lèse majesté leur a valu une suspension.
Dans l’espoir de rétablir sans aucun doute l’équilibre, « Notre Voie » le porte étendard des canards bleus a publié la semaine dernière un rapport rédigé par le Général de Brigade Kouakou Nicolas, chef du Centre de Commandement Intégré (CCI) sous le titre : « Le rapport du Général Nicolas Kouakou qui révèle tout».
Dans ce rapport dont l’objet est entrave à liberté de mouvement, il est entre autres écrit ceci :
« Le dimanche 28 novembre 2010, aux environs de 09heures, le PC central du CCI en charge de la sécurisation du scrutin présidentiel a enregistré l’arrivée d’un convoi de quatre (04) cars de transport en commun ayant à bord un contingent de deux cent dix sept (217) personnes, pour la plupart des jeunes gens et des jeunes filles de la Majorité Présidentielle (…)
Pour le 1er car : parti d’Abidjan le samedi 27 novembre 2010, aux environs de 13 heures, le car est arrivé à Bouaké à 21 heures. Au contrôle du corridor d’entrée de la ville, il s’est avéré que les occupants du véhicule se rendant à Korhogo comme assesseurs de la LMP dans les bureaux de vote, n’ont pu produire leurs titres justificatifs de mission (…)
Pour le deuxième et troisième car, respectivement en partance pour Dabakala et Korhogo, ils ont été arrêtés à Katiola le samedi 27 novembre, à 23 heures, pour un contrôle d’usage. De même incapables de justifier l’objet de leur voyage par aucun document matériel, il leur a été opposé une interdiction ferme de poursuivre leur mouvement (...)
Quant aux occupants du 4ème car qui se rendaient à Korhogo le samedi 27 novembre 2010, ils n’ont pu poursuivre le voyage à cause du couvre-feu. En effet, ils sont arrivés à Tiébissou à 23 heures où ils ont dû passer la nuit. (…)
Arrivés au CCI, les chefs de mission ont pris contact avec le chef CCI qui, après les avoir écoutés, leur a proposé de les reconduire à leur destination de mission sous escorte CCI. Mais cette proposition a été réfutée. »
Ce rapport dont je ne doute pas de l’authenticité et que LMP présente comme la « preuve Béton » des tripatouillages dans les zones CNO appelle à plusieurs remarques :
La première : Le rapport porte sur des événements qui se sont déroulés avant le scrutin, plus précisément le samedi 27 novembre 2010, alors que toutes les réclamations de LMP déposées auprès du Conseil constitutionnel portent sur des événements s’étant déroulés le dimanche 28 novembre 2010 dans les bureaux de vote, ou alors, LMP n’aurait déposé aucun recours ne possédant aucune preuve tangible.
Sinon, le refoulement de 217 personnes le 27 novembre 2010 peut-il être brandi comme preuve pour justifier l’accusation de bourrage d’urnes, de viol ou de vol d’urnes qui auraient eu lieu le dimanche 28 novembre2010 ?
Deuxième remarque : Si les responsables de LMP des zones CNO ont jugé indispensable d’importer des jeunes gens et des jeunes filles d’Abidjan, c’est certainement parce qu’ils étaient conscients de n’avoir aucun militant dans ces zones.
Chaque représentation des partis politiques a l’habitude de prendre les dispositions afin de recruter les représentants de son candidat sur place et cela parce qu’il est important pour le représentant de connaître le terrain. De plus, les représentants ne faisant pas partie pour ces élections des personnes d’astreinte (ceux qui pouvaient voter dans un bureau de vote autre que celui dans lequel ils se sont fait enrôler), pour bénéficier du vote de son représentant, il fallait donc l’envoyer dans un bureau de vote où il avait fait son enrôlement. La vérité est que LMP a convoyé vers les zones CNO, des jeunes qui n’avaient pas pu participer à l’enrôlement (n’ayant pas l’âge requis au moment de cette opération) pour être ses représentants dans les bureaux de vote. Si ceux qui ont été refoulés avaient été sur les listes électorales à Korhogo, ils auraient accepté l’escorte du CCI rien que pour aller voter. Le rapport révèle ainsi que les représentants de Laurent Gbagbo dans les bureaux de vote du Nord n’ont pu exercer leur droit de vote non à cause d’un quelconque empêchement, mais pour la simple raison qu’ils ne figuraient pas sur les listes électorales dans ces régions. Voici donc la raison pour laquelle le candidat Gbagbo Laurent a eu zéro (00) voix dans plusieurs bureaux de vote à Korhogo et ailleurs.
Troisième remarque : Vu la rapidité avec laquelle la LMP a annoncé qu’on annulerait le vote dans les zones CNO, le jour même du vote « Dès 09 heures, (…) il m’est revenu que des personnes diffuseraient des informations relatives à l’annulation du scrutin », dixit le rapport du Préfet de Séguéla. Il est évident que c’est sur la base des témoignages de ces 217 personnes qui n’ont jamais été dans un bureau de vote, n’ayant même pas mis les pieds à Korhogo que Affi N’guessan a commencé à crier à la fraude massive. Ce sont ces personnes qui ont été entendues par des greffiers, et ce sont ces rapports d’audition qui ont servi de preuves à Paul Yao N’dré pour invalider le vote dans les sept (07) départements du Nord. La forfaiture du président du Conseil constitutionnel ne repose donc que sur du faux, du vent. Ça, les Ivoiriens le savaient déjà ! Ceux qui ne le savaient pas, ce sont les soutiens extérieurs de Gbagbo, mais avec l’arrivée des Experts du Panel, ils le savent désormais ayant certainement eu accès à toutes les preuves dont les rapports suscités.
Nous comprenons mieux la fébrilité qui s’est emparée des membres de LMP depuis le départ des experts de l’UA. Les rapports qu’ils fournissent comme preuve les enfoncent, Paul Yao N’dré n’a pu justifier la non application intégrale de l’article 64 du code électoral. De même qu’il na pu convaincre d’avoir analysé plus de 20.000 PV en moins de 24 heures. Ils ont été pris en flagrant délit de mensonge et de manipulation. En désespoir de cause, ils ressortent et s’accrochent à la seule bouée de sauvetage qui leur reste : « les décisions du Panel doivent respecter la Constitution ».
Quoiqu’il arrive maintenant, BORIBANA pour l’ex-Président et ses partisans. Ils ont pu tromper une partie du monde un moment donné, mais ils ne peuvent plus tromper le monde entier tout le temps. La vérité se lève tard mais il supplante toujours en cours de route le mensonge matinal. Le RHDP par sa patience a su faire révéler au monde entier le vrai visage du camp Gbagbo. La vérité étant faite et la raison étant acquise, il reste au RHDP de prendre, par tous les moyens ce qui lui est dû. C’est-à-dire la victoire acquise dans les urnes et ce, avec ou sans l’aide de l’extérieur (ECOMOG, UA, ONU etc…)
BAKAYOKO Backys Namory
Président d’AFRIQUE RENAISSANCE
« Il faut noter que malgré les incidents enregistrés au cours de la journée, les opérations de vote se sont poursuivies sans interruption dans l’ensemble des bureaux de vote de notre ressort territorial. Aucun empêchement de vote ne nous a été signalé pendant toute la journée tant dans la ville de Korhogo que dans les autres Sous-préfectures du département »
« Aucun incident majeur pouvant interrompre le déroulement du scrutin n’a été constaté tant dans la commune et la Sous-préfecture de Séguéla que dans les autres circonscriptions du département (Dualla, Worofla et Massala) ».
Ce sont là, les conclusions des rapports circonstanciés relatifs au déroulement des élections présidentielles du 2ème tour rédigés respectivement par le Préfet de Bouaké, celui de la région des Savanes et celui du département de Séguéla.
Ces rapports ont été largement diffusés dans la presse après que ces hautes personnalités de l’administration territoriale ivoirienne aient organisé un point de presse au cours duquel, ils ont pris leur distance par rapport aux mensonges grossiers que commençaient à distiller la tutelle sur le déroulement du 2ème tour des élections présidentielles dans leurs circonscriptions administratives.
Ces rapports sont de grosses pierres lancées dans le jardin de manipulation de la LMP qui pèseront certainement lourds dans le travail effectué la semaine dernière par les Experts de l’Union Africaine (UA). Depuis lors, ce qui est perçu par la tutelle comme un crime de lèse majesté leur a valu une suspension.
Dans l’espoir de rétablir sans aucun doute l’équilibre, « Notre Voie » le porte étendard des canards bleus a publié la semaine dernière un rapport rédigé par le Général de Brigade Kouakou Nicolas, chef du Centre de Commandement Intégré (CCI) sous le titre : « Le rapport du Général Nicolas Kouakou qui révèle tout».
Dans ce rapport dont l’objet est entrave à liberté de mouvement, il est entre autres écrit ceci :
« Le dimanche 28 novembre 2010, aux environs de 09heures, le PC central du CCI en charge de la sécurisation du scrutin présidentiel a enregistré l’arrivée d’un convoi de quatre (04) cars de transport en commun ayant à bord un contingent de deux cent dix sept (217) personnes, pour la plupart des jeunes gens et des jeunes filles de la Majorité Présidentielle (…)
Pour le 1er car : parti d’Abidjan le samedi 27 novembre 2010, aux environs de 13 heures, le car est arrivé à Bouaké à 21 heures. Au contrôle du corridor d’entrée de la ville, il s’est avéré que les occupants du véhicule se rendant à Korhogo comme assesseurs de la LMP dans les bureaux de vote, n’ont pu produire leurs titres justificatifs de mission (…)
Pour le deuxième et troisième car, respectivement en partance pour Dabakala et Korhogo, ils ont été arrêtés à Katiola le samedi 27 novembre, à 23 heures, pour un contrôle d’usage. De même incapables de justifier l’objet de leur voyage par aucun document matériel, il leur a été opposé une interdiction ferme de poursuivre leur mouvement (...)
Quant aux occupants du 4ème car qui se rendaient à Korhogo le samedi 27 novembre 2010, ils n’ont pu poursuivre le voyage à cause du couvre-feu. En effet, ils sont arrivés à Tiébissou à 23 heures où ils ont dû passer la nuit. (…)
Arrivés au CCI, les chefs de mission ont pris contact avec le chef CCI qui, après les avoir écoutés, leur a proposé de les reconduire à leur destination de mission sous escorte CCI. Mais cette proposition a été réfutée. »
Ce rapport dont je ne doute pas de l’authenticité et que LMP présente comme la « preuve Béton » des tripatouillages dans les zones CNO appelle à plusieurs remarques :
La première : Le rapport porte sur des événements qui se sont déroulés avant le scrutin, plus précisément le samedi 27 novembre 2010, alors que toutes les réclamations de LMP déposées auprès du Conseil constitutionnel portent sur des événements s’étant déroulés le dimanche 28 novembre 2010 dans les bureaux de vote, ou alors, LMP n’aurait déposé aucun recours ne possédant aucune preuve tangible.
Sinon, le refoulement de 217 personnes le 27 novembre 2010 peut-il être brandi comme preuve pour justifier l’accusation de bourrage d’urnes, de viol ou de vol d’urnes qui auraient eu lieu le dimanche 28 novembre2010 ?
Deuxième remarque : Si les responsables de LMP des zones CNO ont jugé indispensable d’importer des jeunes gens et des jeunes filles d’Abidjan, c’est certainement parce qu’ils étaient conscients de n’avoir aucun militant dans ces zones.
Chaque représentation des partis politiques a l’habitude de prendre les dispositions afin de recruter les représentants de son candidat sur place et cela parce qu’il est important pour le représentant de connaître le terrain. De plus, les représentants ne faisant pas partie pour ces élections des personnes d’astreinte (ceux qui pouvaient voter dans un bureau de vote autre que celui dans lequel ils se sont fait enrôler), pour bénéficier du vote de son représentant, il fallait donc l’envoyer dans un bureau de vote où il avait fait son enrôlement. La vérité est que LMP a convoyé vers les zones CNO, des jeunes qui n’avaient pas pu participer à l’enrôlement (n’ayant pas l’âge requis au moment de cette opération) pour être ses représentants dans les bureaux de vote. Si ceux qui ont été refoulés avaient été sur les listes électorales à Korhogo, ils auraient accepté l’escorte du CCI rien que pour aller voter. Le rapport révèle ainsi que les représentants de Laurent Gbagbo dans les bureaux de vote du Nord n’ont pu exercer leur droit de vote non à cause d’un quelconque empêchement, mais pour la simple raison qu’ils ne figuraient pas sur les listes électorales dans ces régions. Voici donc la raison pour laquelle le candidat Gbagbo Laurent a eu zéro (00) voix dans plusieurs bureaux de vote à Korhogo et ailleurs.
Troisième remarque : Vu la rapidité avec laquelle la LMP a annoncé qu’on annulerait le vote dans les zones CNO, le jour même du vote « Dès 09 heures, (…) il m’est revenu que des personnes diffuseraient des informations relatives à l’annulation du scrutin », dixit le rapport du Préfet de Séguéla. Il est évident que c’est sur la base des témoignages de ces 217 personnes qui n’ont jamais été dans un bureau de vote, n’ayant même pas mis les pieds à Korhogo que Affi N’guessan a commencé à crier à la fraude massive. Ce sont ces personnes qui ont été entendues par des greffiers, et ce sont ces rapports d’audition qui ont servi de preuves à Paul Yao N’dré pour invalider le vote dans les sept (07) départements du Nord. La forfaiture du président du Conseil constitutionnel ne repose donc que sur du faux, du vent. Ça, les Ivoiriens le savaient déjà ! Ceux qui ne le savaient pas, ce sont les soutiens extérieurs de Gbagbo, mais avec l’arrivée des Experts du Panel, ils le savent désormais ayant certainement eu accès à toutes les preuves dont les rapports suscités.
Nous comprenons mieux la fébrilité qui s’est emparée des membres de LMP depuis le départ des experts de l’UA. Les rapports qu’ils fournissent comme preuve les enfoncent, Paul Yao N’dré n’a pu justifier la non application intégrale de l’article 64 du code électoral. De même qu’il na pu convaincre d’avoir analysé plus de 20.000 PV en moins de 24 heures. Ils ont été pris en flagrant délit de mensonge et de manipulation. En désespoir de cause, ils ressortent et s’accrochent à la seule bouée de sauvetage qui leur reste : « les décisions du Panel doivent respecter la Constitution ».
Quoiqu’il arrive maintenant, BORIBANA pour l’ex-Président et ses partisans. Ils ont pu tromper une partie du monde un moment donné, mais ils ne peuvent plus tromper le monde entier tout le temps. La vérité se lève tard mais il supplante toujours en cours de route le mensonge matinal. Le RHDP par sa patience a su faire révéler au monde entier le vrai visage du camp Gbagbo. La vérité étant faite et la raison étant acquise, il reste au RHDP de prendre, par tous les moyens ce qui lui est dû. C’est-à-dire la victoire acquise dans les urnes et ce, avec ou sans l’aide de l’extérieur (ECOMOG, UA, ONU etc…)
BAKAYOKO Backys Namory
Président d’AFRIQUE RENAISSANCE