Le tribunal de grande instance (TGI) de Paris a jugé vendredi irrecevable une assignation déposée par l’ancien ambassadeur ivoirien à Paris, partisan de Laurent Gbagbo, contre l`Etat français auquel il reprochait d’avoir reconnu son successeur, nommé par Alassane Ouattara.
Ally Coulibaly, l’ambassadeur de Côte d`Ivoire en France nommé par M. Ouattara et reconnu par Paris, avait pris possession fin janvier de son ambassade à Paris, provoquant une tension diplomatique supplémentaire entre la France et le camp de Laurent Gbagbo, le président sortant de Côte d’Ivoire.
Son prédécesseur, Pierre Kipré, avait déposé "au nom de l`Etat de Côte d’Ivoire propriétaire" de l’ambassade située dans le XVIe arrondissement de Paris, une assignation d’heure à heure visant à faire constater par la justice française "l’effraction dont ont fait l`objet les locaux" de l`ambassade.
L`ex-ambassadeur à Paris visait également dans son assignation un "trouble au droit de propriété de l’Etat de Côte d`Ivoire sur les immeubles de l’ambassade". Il demandait que la justice "ordonne toutes les mesures de sauvegarde appropriée pour que l`Etat de Côte d`Ivoire soit rétabli dans ses droits", ainsi que 5.000 euros au titre des frais de justice. Mais le juge des référés du TGI de Paris a déclaré irrecevable cette assignation, au motif notamment qu`il "n`appartient pas au juge judiciaire de donner son avis sur le résultat des élections en Côte d`Ivoire". Une des avocates de M. Kipré, Me Lucie Bourthoumieux, a annoncé à l`AFP qu`elle comptait faire appel de cette décision. Lors de son installation à l`ambassade le 25 janvier, M. Coulibaly avait dû faire appel à un serrurier pour accéder à l`hôtel particulier qui abrite l`ambassade.
Ally Coulibaly, l’ambassadeur de Côte d`Ivoire en France nommé par M. Ouattara et reconnu par Paris, avait pris possession fin janvier de son ambassade à Paris, provoquant une tension diplomatique supplémentaire entre la France et le camp de Laurent Gbagbo, le président sortant de Côte d’Ivoire.
Son prédécesseur, Pierre Kipré, avait déposé "au nom de l`Etat de Côte d’Ivoire propriétaire" de l’ambassade située dans le XVIe arrondissement de Paris, une assignation d’heure à heure visant à faire constater par la justice française "l’effraction dont ont fait l`objet les locaux" de l`ambassade.
L`ex-ambassadeur à Paris visait également dans son assignation un "trouble au droit de propriété de l’Etat de Côte d`Ivoire sur les immeubles de l’ambassade". Il demandait que la justice "ordonne toutes les mesures de sauvegarde appropriée pour que l`Etat de Côte d`Ivoire soit rétabli dans ses droits", ainsi que 5.000 euros au titre des frais de justice. Mais le juge des référés du TGI de Paris a déclaré irrecevable cette assignation, au motif notamment qu`il "n`appartient pas au juge judiciaire de donner son avis sur le résultat des élections en Côte d`Ivoire". Une des avocates de M. Kipré, Me Lucie Bourthoumieux, a annoncé à l`AFP qu`elle comptait faire appel de cette décision. Lors de son installation à l`ambassade le 25 janvier, M. Coulibaly avait dû faire appel à un serrurier pour accéder à l`hôtel particulier qui abrite l`ambassade.