L'Assemblée nationale a eu hier une session extraordinaire sous l'initiative des groupes parlementaires FPI et Loyauté. Cette session avait pour ordre du jour « examen de la situation postélectorale en Côte d'Ivoire ». Au cours de cette session, l'ombre du président de l'Assemblée nationale a encore plané.
Au point d'amener certains des « honorables » à s'interroger sur cette énième absence. « Où est passé le président Mamadou Koulibaly ? Il semblerait qu'il soit à l'extérieur et qu'il ne soit pas d'accord avec cette réunion. Nous demandons qu'il soit là et qu'il nous rejoigne », a plaidé le vice-président de l'Assemblée nationale Boa Amoakon Edjampan Tiémélé. Pour lui, en effet, l'ordre du jour qui réunit les députés est tellement important que l'on ne doit pas se permettre de faire comme s'il n'y a rien.
Répondant aux préoccupations des députés FPI qui exigeaient que l'on entame les débats sur la question à cette session, le député d'Abengourou a conseillé que les uns et les autres se donnent le temps de préparer cette réunion qui est d'un intérêt national capital. Le député de Grand-Bassam, Jean-Michel Moulod n'a pas dit le contraire. Tout en regrettant que la convocation de la session extraordinaire ne se soit pas fait à la majorité absolue comme le stipule l'article 63 de la Constitution, le président du Groupe parlementaire du PDCI-RDA a également conseillé le report de la réunion afin de permettre aux élus du peuple de se préparer à des discussions utiles. Finalement, les débats ont été remis à mardi prochain, à 10 heures. Mais avant cette décision, les députés du FPI, amenés par la présidente du Groupe parlementaire FPI, Mme Simone Gbagbo et le député Attéby Williams, ont tenté d'étendre les discussions aux commissaires du gouvernement Gbagbo. Mme Gbagbo a souhaité que des personnes extérieures susceptibles d'apporter des éclairages soient invitées à l'Assemblée nationale pour en débattre. Pour ce faire, elle a proposé qu'il soit accordé au moins trois jours à cette question. Le député Attéby Williams, lui, a été plus clair. Le député de Yopougon a demandé que le prétendu Premier ministre de Laurent Gbagbo ainsi ses prétendus ministres de la Défense et de l'Economie viennent devant les députés pour s'expliquer. « Quel Premier ministre ? Quel ministre de la Défense ? Quel ministre de l'Economie et des Finances ? », a ironisé un député du Groupe parlementaire PDCI-RDA. Mme Agoh Marthe, première vice-présidente de l'Assemblée nationale qui présidait la séance a, pour sa part, répondu au président Boa Amoakon en déclarant que le président de l'Assemblée nationale n'est pas à l'extérieur du pays. « Il est là, il est libre. Il peut s'asseoir dans la salle d'à côté et me dire de le suppléer. Pourquoi il ne vient pas ? M. Edjampan, vous pouvez l'appeler et le lui demander », a-t-elle lancé sans convaincre. En définitive, les députés se sont mis d'accord sur un débat en interne entre parlementaires, pour le moment.
Jean-Claude Coulibaly
Au point d'amener certains des « honorables » à s'interroger sur cette énième absence. « Où est passé le président Mamadou Koulibaly ? Il semblerait qu'il soit à l'extérieur et qu'il ne soit pas d'accord avec cette réunion. Nous demandons qu'il soit là et qu'il nous rejoigne », a plaidé le vice-président de l'Assemblée nationale Boa Amoakon Edjampan Tiémélé. Pour lui, en effet, l'ordre du jour qui réunit les députés est tellement important que l'on ne doit pas se permettre de faire comme s'il n'y a rien.
Répondant aux préoccupations des députés FPI qui exigeaient que l'on entame les débats sur la question à cette session, le député d'Abengourou a conseillé que les uns et les autres se donnent le temps de préparer cette réunion qui est d'un intérêt national capital. Le député de Grand-Bassam, Jean-Michel Moulod n'a pas dit le contraire. Tout en regrettant que la convocation de la session extraordinaire ne se soit pas fait à la majorité absolue comme le stipule l'article 63 de la Constitution, le président du Groupe parlementaire du PDCI-RDA a également conseillé le report de la réunion afin de permettre aux élus du peuple de se préparer à des discussions utiles. Finalement, les débats ont été remis à mardi prochain, à 10 heures. Mais avant cette décision, les députés du FPI, amenés par la présidente du Groupe parlementaire FPI, Mme Simone Gbagbo et le député Attéby Williams, ont tenté d'étendre les discussions aux commissaires du gouvernement Gbagbo. Mme Gbagbo a souhaité que des personnes extérieures susceptibles d'apporter des éclairages soient invitées à l'Assemblée nationale pour en débattre. Pour ce faire, elle a proposé qu'il soit accordé au moins trois jours à cette question. Le député Attéby Williams, lui, a été plus clair. Le député de Yopougon a demandé que le prétendu Premier ministre de Laurent Gbagbo ainsi ses prétendus ministres de la Défense et de l'Economie viennent devant les députés pour s'expliquer. « Quel Premier ministre ? Quel ministre de la Défense ? Quel ministre de l'Economie et des Finances ? », a ironisé un député du Groupe parlementaire PDCI-RDA. Mme Agoh Marthe, première vice-présidente de l'Assemblée nationale qui présidait la séance a, pour sa part, répondu au président Boa Amoakon en déclarant que le président de l'Assemblée nationale n'est pas à l'extérieur du pays. « Il est là, il est libre. Il peut s'asseoir dans la salle d'à côté et me dire de le suppléer. Pourquoi il ne vient pas ? M. Edjampan, vous pouvez l'appeler et le lui demander », a-t-elle lancé sans convaincre. En définitive, les députés se sont mis d'accord sur un débat en interne entre parlementaires, pour le moment.
Jean-Claude Coulibaly