Fini les vacances pour les députés. Après deux mois de repos, ils ont repris hier le chemin de l’hémicycle. A l’occasion de l’ouverture de la première session extraordinaire de l’année 2011 de l’Assemblée nationale. L’examen de la situation post électorale en Côte d’Ivoire, constituait l’ordre du jour. Un sujet qui a soulevé beaucoup de passion et provoqué des éclats de voix entre les élus.
A l’origine, le souhait du député Attéby William et de Mme Simone Gbagbo de voir des commissaires du gouvernement venir exposer sur la situation sécuritaire, diplomatique, sociale, économique et financière post électorale du pays. Ce qui n’était pas du goût du député Pdci de Vavoua, une ville encore aux mains des rebelles. «Cette rencontre est inopportune. On ne peut pas faire appel à des membres d’un certain gouvernement, vous avez fait votre choix, nous aussi on a fait notre choix», a répondu Mattoh Joseph, député Pdci de Vavoua. Selon lui, les députés étant en vacances depuis le 16 décembre, pourquoi tenir la session maintenant alors que la crise a éclaté le 5 décembre.
A sa suite, certains députés Pdci ont soutenu qu’il y a deux gouvernements. Ils se demandent alors lequel des deux doit aller s’expliquer devant les représentants du peuple. «Nous avons été payés en janvier par l’état de Côte d’Ivoire qui vit.
Donc il n’y a pas deux républiques» rétorque le député Attéby. D’autres parlementaires du Pdci souhaitent que leurs collègues absents soient tous présents afin de débattre véritablement du thème inscrit à l’ordre du jour. «Si on nous demande d’appeller tous les collègues ministres, il va y avoir des dissensions»; fait remarquer le député Pdci de Grand Bassam, Jean Michel
Moulod. Le député Noutoua Youdé exige, lui, la présence de vrais sachants comme l’ex-président de la CEI, Youssouf Bakayoko. Le député Boa Amoakon Edjampan Thiémelé adhère, pour sa part à la proposition faite par le député Attéby. Parce ce que le pays vit une situation grave. Le parlement poursuit il, ne doit pas agir comme si rien ne se passait. «L’élection concerne l’exécutif,
l’Assemblée nationale attend les élections législatives, ne la discréditons pas davantage, faisons preuve de retenue, c’est la loi et la Constitution que nous devons respecter», plaide t-il.
L’honorable Dagnogo Drissa, du groupe parlementaire Loyauté s’est indigné que les représentants du peuple n’aient pas été en première ligne pendant cette crise post électorale. Sur les 193 députés que compte le parlement ivoirien, 101 ont répondu présents, 37 se sont excusés
et 55 ont brillé par leur absence.
Vincent Deh
A l’origine, le souhait du député Attéby William et de Mme Simone Gbagbo de voir des commissaires du gouvernement venir exposer sur la situation sécuritaire, diplomatique, sociale, économique et financière post électorale du pays. Ce qui n’était pas du goût du député Pdci de Vavoua, une ville encore aux mains des rebelles. «Cette rencontre est inopportune. On ne peut pas faire appel à des membres d’un certain gouvernement, vous avez fait votre choix, nous aussi on a fait notre choix», a répondu Mattoh Joseph, député Pdci de Vavoua. Selon lui, les députés étant en vacances depuis le 16 décembre, pourquoi tenir la session maintenant alors que la crise a éclaté le 5 décembre.
A sa suite, certains députés Pdci ont soutenu qu’il y a deux gouvernements. Ils se demandent alors lequel des deux doit aller s’expliquer devant les représentants du peuple. «Nous avons été payés en janvier par l’état de Côte d’Ivoire qui vit.
Donc il n’y a pas deux républiques» rétorque le député Attéby. D’autres parlementaires du Pdci souhaitent que leurs collègues absents soient tous présents afin de débattre véritablement du thème inscrit à l’ordre du jour. «Si on nous demande d’appeller tous les collègues ministres, il va y avoir des dissensions»; fait remarquer le député Pdci de Grand Bassam, Jean Michel
Moulod. Le député Noutoua Youdé exige, lui, la présence de vrais sachants comme l’ex-président de la CEI, Youssouf Bakayoko. Le député Boa Amoakon Edjampan Thiémelé adhère, pour sa part à la proposition faite par le député Attéby. Parce ce que le pays vit une situation grave. Le parlement poursuit il, ne doit pas agir comme si rien ne se passait. «L’élection concerne l’exécutif,
l’Assemblée nationale attend les élections législatives, ne la discréditons pas davantage, faisons preuve de retenue, c’est la loi et la Constitution que nous devons respecter», plaide t-il.
L’honorable Dagnogo Drissa, du groupe parlementaire Loyauté s’est indigné que les représentants du peuple n’aient pas été en première ligne pendant cette crise post électorale. Sur les 193 députés que compte le parlement ivoirien, 101 ont répondu présents, 37 se sont excusés
et 55 ont brillé par leur absence.
Vincent Deh