Le temps qui passe n’arrange pas les choses du côté du Golf Hôtel. Prudemment, mais de façon
déterminée, des ex-ministres se défient.
«Les méchants font quelque fois de bonnes actions. On dirait qu’ils veulent voir s’il est vrai que ce
fait autant de plaisir que le prétendent les honnêtes gens ». Eh bien! Chamfort ne croyait pas si bie
dire avec cette maxime. A laquelle, le malheureux avènement de la République hôtelière des
putschistes (Rhdp) donne depuis, des éléments de vérification. En effet, le refrain guerrier repris e
chœur -après Guillaume Soro-, par les partisans du candidat malheureux Alassane Dramane
Ouattara, juste après les résultats du second tour de la présidentielle, n’est plus aussi tonique qu’a
début. Certains ministres qui ne voient aucune lueur d’espoir pointer à l’horizon en dehors de la
guerre, ont fini par être gagnés par la déréliction. Ecœuré ainsi de n’entendre que les appels
incessants de Guillaume Soro à l’affrontement entre sa rébellion et le reste des Ivoiriens, le minist
Hamed Bakayoko, selon des indiscrétions en provenance du Golf Hôtel, a profité du dernier pseud
conseil des ministres dans une salle de l’Hôtel du Golf, pour ramener le jeune Guillaume Soro sur
terre. Avant le départ de ce dernier pour le Sénégal (à en croire les confidences d’un prétendu
ministre), au cours de leur rencontre, lorsque Guillaume Soro a fini son exposé, la parole a été
donnée à l’assistance. C’est alors que «Golden boy» le prend au mot. Ne comprenant pas
l’entêtement du «petit gros» amaigri à vouloir coûte que coûte faire la guerre aux Ivoiriens. Là où
Ouattara préfère une asphyxie financière. Hamed Bakayoko a demandé publiquement devant les
autres ailes politiques de la rébellion à savoir quel était le plan « B» de Guillaume Soro, au cas où l
guerre qu’il appelle de tous ses vœux n’aurait pas lieu. Il n’en fallait pas plus pour soulever le
courroux de l’ex-Premier ministre. Surpris par cette intervention inattendue de la part de son
complice dans le mal, le « petit gros » lui a exigé des excuses publiques. C’est mal connaître «le bo
petit» de Ouattara. Qui lui a rétorqué que « jamais » il ne lui ferait cet honneur. « Si vous comptez
sur vos petits soldats rebelles, pour exiger de moi des excuses pour avoir posé une question, à
laquelle vous êtes resté muet, détrompez-vous ». Il ne le fera jamais, pour qui connait l’homme de
Ouattara.
S’il est vrai que cet incident ne peut pas détourner les Ivoiriens de l’intention évidente de Ouattara
et sa bande, qui est la prise du pouvoir par les armes, il n’en demeure pas moins que cette étincell
trahit les positions pro-Soro et des pro-Ouattara qui ne sauraient tarder à s’afficher dans les
prochains jours. Car dans le fond, les éclats de voix de Guillaume Soro qui tend à le positionner
comme étant plus courageux que Ouattara, inquiètent les inconditionnels partisans du président d
Rdr. Parce qu’au sein des camps, l’on est convaincu que l’effacement politique, voire la disparition
l’un consacrera l’avènement politique de l’autre.
Salyff Guélaséhanda
déterminée, des ex-ministres se défient.
«Les méchants font quelque fois de bonnes actions. On dirait qu’ils veulent voir s’il est vrai que ce
fait autant de plaisir que le prétendent les honnêtes gens ». Eh bien! Chamfort ne croyait pas si bie
dire avec cette maxime. A laquelle, le malheureux avènement de la République hôtelière des
putschistes (Rhdp) donne depuis, des éléments de vérification. En effet, le refrain guerrier repris e
chœur -après Guillaume Soro-, par les partisans du candidat malheureux Alassane Dramane
Ouattara, juste après les résultats du second tour de la présidentielle, n’est plus aussi tonique qu’a
début. Certains ministres qui ne voient aucune lueur d’espoir pointer à l’horizon en dehors de la
guerre, ont fini par être gagnés par la déréliction. Ecœuré ainsi de n’entendre que les appels
incessants de Guillaume Soro à l’affrontement entre sa rébellion et le reste des Ivoiriens, le minist
Hamed Bakayoko, selon des indiscrétions en provenance du Golf Hôtel, a profité du dernier pseud
conseil des ministres dans une salle de l’Hôtel du Golf, pour ramener le jeune Guillaume Soro sur
terre. Avant le départ de ce dernier pour le Sénégal (à en croire les confidences d’un prétendu
ministre), au cours de leur rencontre, lorsque Guillaume Soro a fini son exposé, la parole a été
donnée à l’assistance. C’est alors que «Golden boy» le prend au mot. Ne comprenant pas
l’entêtement du «petit gros» amaigri à vouloir coûte que coûte faire la guerre aux Ivoiriens. Là où
Ouattara préfère une asphyxie financière. Hamed Bakayoko a demandé publiquement devant les
autres ailes politiques de la rébellion à savoir quel était le plan « B» de Guillaume Soro, au cas où l
guerre qu’il appelle de tous ses vœux n’aurait pas lieu. Il n’en fallait pas plus pour soulever le
courroux de l’ex-Premier ministre. Surpris par cette intervention inattendue de la part de son
complice dans le mal, le « petit gros » lui a exigé des excuses publiques. C’est mal connaître «le bo
petit» de Ouattara. Qui lui a rétorqué que « jamais » il ne lui ferait cet honneur. « Si vous comptez
sur vos petits soldats rebelles, pour exiger de moi des excuses pour avoir posé une question, à
laquelle vous êtes resté muet, détrompez-vous ». Il ne le fera jamais, pour qui connait l’homme de
Ouattara.
S’il est vrai que cet incident ne peut pas détourner les Ivoiriens de l’intention évidente de Ouattara
et sa bande, qui est la prise du pouvoir par les armes, il n’en demeure pas moins que cette étincell
trahit les positions pro-Soro et des pro-Ouattara qui ne sauraient tarder à s’afficher dans les
prochains jours. Car dans le fond, les éclats de voix de Guillaume Soro qui tend à le positionner
comme étant plus courageux que Ouattara, inquiètent les inconditionnels partisans du président d
Rdr. Parce qu’au sein des camps, l’on est convaincu que l’effacement politique, voire la disparition
l’un consacrera l’avènement politique de l’autre.
Salyff Guélaséhanda