Une sortie pour clarifier les missions du président Jacob Zuma. Peu avant d’accompagner son patron à Nouakchott et Abidjan, où ils arriveront aujourd’hui, le ministre sud-africain des Relations internationales et de la coopération, Mme Maité Nkoana-Mashabane était face à la presse vendredi, au Cap.
La collaboratrice du président Zuma a évoqué son actualité brûlante de l’heure, à savoir son voyage en Côte d’Ivoire et en France, les « révolutions » égyptienne et tunisienne… S’agissant de la crise postélectorale ivoirienne, Mme Nkoana-Mashabane a réaffirmé l’engagement de son pays à y trouver une issue pacifique. Elle a rappelé la neutralité de l’Afrique du Sud à l’égard des camps Ouattara et Gbagbo. « Nous avons reçu les délégations des deux personnalités qui ont dit avoir pleinement confiance aux qualités de médiation pour la paix du Président Zuma. Nous n’avons pas de favori », a-t-elle précisé. Pour Mme Nkoana-Mashabane, les premières victimes de cette crise, avec la fermeture des banques et les sanctions, sont bel et bien les populations et non les acteurs politiques. C’est pourquoi, a-t-elle insisté, l’Afrique du sud est déterminée à aider la Côte d’Ivoire à aller de l’avant.
Toutefois, malgré l’insistance des journalistes, Mme Nkoana-Mashabane a refusé de donner clairement la position de son pays sur l’élection du président Ouattara, pour éviter, selon elle, de « saper le travail des experts » ! Néanmoins, elle a fait savoir que son pays soutiendra les décisions arrêtées par le panel de l’UA, donc de l’organisation africaine.
Yacouba Sangaré
La collaboratrice du président Zuma a évoqué son actualité brûlante de l’heure, à savoir son voyage en Côte d’Ivoire et en France, les « révolutions » égyptienne et tunisienne… S’agissant de la crise postélectorale ivoirienne, Mme Nkoana-Mashabane a réaffirmé l’engagement de son pays à y trouver une issue pacifique. Elle a rappelé la neutralité de l’Afrique du Sud à l’égard des camps Ouattara et Gbagbo. « Nous avons reçu les délégations des deux personnalités qui ont dit avoir pleinement confiance aux qualités de médiation pour la paix du Président Zuma. Nous n’avons pas de favori », a-t-elle précisé. Pour Mme Nkoana-Mashabane, les premières victimes de cette crise, avec la fermeture des banques et les sanctions, sont bel et bien les populations et non les acteurs politiques. C’est pourquoi, a-t-elle insisté, l’Afrique du sud est déterminée à aider la Côte d’Ivoire à aller de l’avant.
Toutefois, malgré l’insistance des journalistes, Mme Nkoana-Mashabane a refusé de donner clairement la position de son pays sur l’élection du président Ouattara, pour éviter, selon elle, de « saper le travail des experts » ! Néanmoins, elle a fait savoir que son pays soutiendra les décisions arrêtées par le panel de l’UA, donc de l’organisation africaine.
Yacouba Sangaré