Le préfet Nassa Dakouri, de par ses prises de positions en faveur du président sortant Laurent Gbagbo, est devenu indésirable. Hier, les rois, chefs traditionnels et leurs notables venus de 46 villages Akouè ont arrêté la décision devant le chef de canton, Nana Augustin N'Dri Boigny III. Les garants de la tradition Akouè de Yamoussoukro, reprochent au préfet Nassa Dakouri, sa prise de position en faveur du candidat vaincu aux élections présidentielles ivoiriennes du 28 novembre dernier, le président sortant Laurent Gbagbo. Le second grief, est la transformation de la ville de Yamoussoukro en un véritable camp militaire et de milice, où les miliciens et mercenaires ayant noirci leurs visages parcourent la ville et profèrent des menaces aux paisibles populations. Le troisième constat est le fait que la résidence du président Félix Houphouët-Boigny soit transformée en véritable poudrière. Où sont stockées des armes, munitions et où ils hébergent même des mercenaires et miliciens de tout acabit. Pour le chef de canton, Nana Augustin Boigny N'Dri III, même s'il est dit que le chef ne fait pas la politique, il a tout même en main la vie de ses populations administrées. En termes de sécurité et de bien-être. Au cours de la rencontre qui a eu lieu en présence du premier magistrat de la capitale économique, Gnrangbé Kouacou et certains de ses conseillers municipaux ainsi que la ministre Jeanne Peuhmond. Les uns et les autres ont milité pour la sauvegarde des valeurs ancestrales Akoué. Dans cette circonstance, indique le chef de canton, les rois et chefs vont signifier au préfet Nassa Dakouri qu'ils ne se reconnaissent plus en lui. A moins qu'il soit et accepte d'être républicain et neutre.
C'est donc hier vers 15h que les chefs se sont rendus chez le préfet, qui dit avoir pris bonne note de cette décision. Mais, persiste-t-il toujours, il reste légale à la constitution et ne reconnaît que Gbagbo Laurent. Une décision collégiale a été donc faite pour faire partir pacifiquement Nassa Dakouri de la cité aux caïmans sacrés. Les chefs entendent en cas de récidive, le faire partir par la force et déloger par la même occasion tous les miliciens et mercenaires logés au palais d'Houphouët.
Jaquelin Mintoh
C'est donc hier vers 15h que les chefs se sont rendus chez le préfet, qui dit avoir pris bonne note de cette décision. Mais, persiste-t-il toujours, il reste légale à la constitution et ne reconnaît que Gbagbo Laurent. Une décision collégiale a été donc faite pour faire partir pacifiquement Nassa Dakouri de la cité aux caïmans sacrés. Les chefs entendent en cas de récidive, le faire partir par la force et déloger par la même occasion tous les miliciens et mercenaires logés au palais d'Houphouët.
Jaquelin Mintoh
