La ministre Sud-Africaine des affaires étrangères : «Ce n’est pas notre rôle de ramener les Ivoiriens en arrière»

Maite Nkoana-Mashabane a animé ce jeudi, à Pretoria, une conférence de presse au cours de laquelle, elle s’est prononcée sur la présidentielle ivoirienne, à l’origine de la crise post-électorale en Côte d’Ivoire. Maite Nkoana-Mashabane a qualifié les résultats de la présidentielle ivoirienne de «peu concluants». Elle explique cette sortie par le fait que les deux délégations ont estimé que le vote de novembre était erroné. Parlant de l’action de la communauté internationale dans la recherche de solution à la crise post-électorale, elle a estimé que son rôle est d’aider le peuple de Côte d’Ivoire à sortir de la crise. «Je pense que ce n’est pas notre rôle de les ramener en arrière, mais nous devons les aider à aller de l’avant», a-t-elle précisé. La chef de la diplomatie sud-africaine estime que débattre de qui a remporté l’élection présidentielle relève du passé. Précisant que conformément aux propos du président Jacob Zuma, l’Afrique du Sud «n’a pas de favori», entre Alassane Ouattara et Laurent Gbagbo. Le président sud-africain Jacob Zuma fait partie du panel des cinq chefs d’Etat désignés par l’Union africaine pour tenter de trouver une issue pacifique à la crise post-électorale ivoirienne. Ce panel composé outre Jacob Zuma, des présidents Ould Aziz de la Mauritanie, Jakaya Kikwete de la Tanzanie, Blaise Compaoré du Burkina Faso et Idriss Deby du Tchad, se rendra le 21 février prochain à Abidjan pour rencontrer les parties en conflit.

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