Le drame est survenu mardi dernier vers 20 heures, au domicile familial sis au sous-quartier le Rônier. Un repaire de filles de joie et de malfrats de tout acabit. Ce jour-là, il est 9h, un des amis de Narcisse qui lui a rendu visite, demande à mettre son téléphone portable en charge.
Ce que ce dernier accepte, avant que le groupe ne sorte, laissant Evariste dans la chambre avec l’appareil. A leur retour, quelque temps après, point de portable ! Interrogé, Evariste déclare ne rien savoir. Lui avait-on confié le téléphone, s’enquit-il, sans convaincre le groupe qui le presse de questions. Tant et si bien que le voleur reconnaît avoir pris le téléphone. « Mais, ajoute-t-il, je l’ai remis à des amis… ».
Ce qui ne convainc personne, mais surtout, embarrasse son cousin devant ses amis. Aussi ce dernier décide-t-il d’arracher le portable du voleur dans l’intention de le remettre à son ami. Pour ce faire, il rentre dans la chambre. Evariste le suit sans qu’il ne s’en rende compte et ferme la porte à double tour. Comme un forcené, il s’empare d’un long couteau de cuisine bien aiguisé et poignarde son cousin à plusieurs reprises. Il ne s’arrêtera que lorsque le couteau se cassa sur les côtes de sa victime. Dont les cris et appels au secours poussent les amis à enfoncer la porte. Ils découvrent alors le garçon baignant dans une mare de sang, à peine conscient. Les jeunes demandent du secours et Narcisse est transporté d’urgence au Centre hospitalier régional où les praticiens le prennent immédiatement en charge. « Il a subi une longue opération. Aucun organe vital n’est atteint. Il est jeune et robuste et devrait s’en sortir », note un infirmier. Qui ajoute que l’état du garçon est toujours critique à cause de la perte de sang.
Ingrat et récidiviste
Pendant qu’on s’occupe de son cousin, Evariste prend la clef des champs. Edouard, l’ami de Narcisse va porter plainte au commissariat du 1er arrondissement. Le père de l’as du couteau requis, paye les frais d’opération et déclare à la mère de la victime qu’il ne peut pas faire plus. Quant à cette dernière, Madame Kouamé Pauline, elle estime qu’il faut châtier celui qui a failli lui faire perdre son fils. « Sans cela, il pourrait reprendre car il n’est pas à son coup d’essai », affirme-t-elle. A ses dires, Evariste a déjà poignardé quelqu’un à Abidjan. Faut-il le relever, c’est Narcisse qui, pris de pitié, a insisté auprès de son père pour qu’il accepte d’héberger son agresseur. Ce dernier n’avait pas trouvé de tuteur dans la ville. Une belle manière de remercier son cousin grâce à qui il a bénéficié gracieusement du gite et du couvert jusqu’à ce qu’il lui montre la laideur de sa personnalité.
Ousmane Diallo à Yamoussoukro
Ce que ce dernier accepte, avant que le groupe ne sorte, laissant Evariste dans la chambre avec l’appareil. A leur retour, quelque temps après, point de portable ! Interrogé, Evariste déclare ne rien savoir. Lui avait-on confié le téléphone, s’enquit-il, sans convaincre le groupe qui le presse de questions. Tant et si bien que le voleur reconnaît avoir pris le téléphone. « Mais, ajoute-t-il, je l’ai remis à des amis… ».
Ce qui ne convainc personne, mais surtout, embarrasse son cousin devant ses amis. Aussi ce dernier décide-t-il d’arracher le portable du voleur dans l’intention de le remettre à son ami. Pour ce faire, il rentre dans la chambre. Evariste le suit sans qu’il ne s’en rende compte et ferme la porte à double tour. Comme un forcené, il s’empare d’un long couteau de cuisine bien aiguisé et poignarde son cousin à plusieurs reprises. Il ne s’arrêtera que lorsque le couteau se cassa sur les côtes de sa victime. Dont les cris et appels au secours poussent les amis à enfoncer la porte. Ils découvrent alors le garçon baignant dans une mare de sang, à peine conscient. Les jeunes demandent du secours et Narcisse est transporté d’urgence au Centre hospitalier régional où les praticiens le prennent immédiatement en charge. « Il a subi une longue opération. Aucun organe vital n’est atteint. Il est jeune et robuste et devrait s’en sortir », note un infirmier. Qui ajoute que l’état du garçon est toujours critique à cause de la perte de sang.
Ingrat et récidiviste
Pendant qu’on s’occupe de son cousin, Evariste prend la clef des champs. Edouard, l’ami de Narcisse va porter plainte au commissariat du 1er arrondissement. Le père de l’as du couteau requis, paye les frais d’opération et déclare à la mère de la victime qu’il ne peut pas faire plus. Quant à cette dernière, Madame Kouamé Pauline, elle estime qu’il faut châtier celui qui a failli lui faire perdre son fils. « Sans cela, il pourrait reprendre car il n’est pas à son coup d’essai », affirme-t-elle. A ses dires, Evariste a déjà poignardé quelqu’un à Abidjan. Faut-il le relever, c’est Narcisse qui, pris de pitié, a insisté auprès de son père pour qu’il accepte d’héberger son agresseur. Ce dernier n’avait pas trouvé de tuteur dans la ville. Une belle manière de remercier son cousin grâce à qui il a bénéficié gracieusement du gite et du couvert jusqu’à ce qu’il lui montre la laideur de sa personnalité.
Ousmane Diallo à Yamoussoukro