La lutte contre la cybercriminalité continue de porter ses fruits. Cela, grâce à la collaboration entre la police scientifique, l’agence de télécommunication de Côte d’Ivoire et la police économique. Cette coopération a permis de mettre le grappin, hier, sur un escroc. Un véritable malfrat qui s’apprêtait à abuser sexuellement d’une dame. L’aventure de ces deux (02) personnes remonte au mois de janvier. Grâce à face book. Le brouteur du nom de Doh Abel Michaël alias Flora Duval est né le 30 décembre 1993 à Tinhou dans la sous-préfecture de Bloléquin. Dans sa conversation avec sa correspondante (auxiliaire en pharmacie), il a menti qu’il est une femme et qu’il réside en France. Mais prêt à l’aider à mieux gagner sa vie. Flora Duval ajoute qu’il est cependant bisexuel et mannequin de profession. Le voyou, pour faire miroiter la bonne dame mariée à un corps habillé, lui a fait croire encore qu’il est en mesure de lui construire des magasins d’habits à Abidjan. Devant toutes ces promesses, l’auxiliaire en pharmacie accepte en retour d’avoir des relations intimes avec lui. Flora Duval, en attendant, demande à sa " dulcinée" de lui faire parvenir des photos de son corps. Ce que fait la bonne dame sans réfléchir. Mais juste sa poitrine et ses seins. Flora Duval, non satisfait, pousse loin le pion jusqu’à obtenir de la femme du corps habillé les images de tout son corps. Dans toutes les positions. Une fois en possession de ces images, il propose à la naïve de coucher avec son homme de main à Abidjan (qui n’est autre que Flora Duval lui même) en attendant son arrivée en Côte d’Ivoire. La dame oppose un refus catégorique. Flora Duval menace de publier les photos si elle maintient sa position. Devant ce chantage, elle accepte malgré elle le "contrat". Quelque temps après, elle reçoit un coup de fil de l’homme de main en question mais qui, en réalité, n’existe pas. Les deux (02) s’échangent les coordonnées en vue de passer à l’action. Mais coup de théâtre, une somme de soixante (60) mille francs Cfa lui est réclamée. Elle accepte toujours le chantage pourvu que son intimité ne soit pas sur le net. Le "couple", après plusieurs rendez-vous manqués, réussit à se rencontrer à Yopougon dans un hôtel sur la route de Dabou. C’est donc au moment de passer à l’acte que la police scientifique qui suivait l’affaire parce qu’informée a mis la main sur le brouteur. Son sort n’est pas encore situé.
Dje km
cathycelio@yahoo.fr
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