La journée internationale de la langue maternelle se déroule sur trois jours en Côte d’Ivoire. A savoir, les 21, 22 et 23 février à Abidjan. Hier, le ministre de la Culture Alphonse Voho Sahi a exprimé sa volonté de financer pour l’évolution de cette langue en Côte d’Ivoire.
La première édition de la «journée internationale de la langue maternelle » a été ouverte hier, au Groupe de recherche sur la tradition orale (Grto) à Cocody en présence de nombreuses personnalités du monde de la culture. « En venant ici et autour de la langue maternelle, lieu de science et de culture pour montrer que cela en était besoin chers aînés, M. les ministres Bernard Zadi Zaourou, Pierre Kipré, Angèle Gnonsoa que la flamme de la culture et des langues ne doit pas s’éteindre. Pour ma part, je voudrais prendre aujourd’hui, l’engagement que le ministère de la Culture est prêt à prendre sa part, dans le financement et l’animation de l’étude de recherche sur les cultures ivoiriennes à commencer par les langues maternelles », a déclaré hier, le ministre de la Culture Alphonse Vohi Sahi. Une annonce qui a été saluée par un tonnerre d’applaudissements. En effet, la journée internationale de la langue maternelle a été proclamée par la conférence générale de l’Unesco en 1999 et est célébrée depuis 2000, le 21 février de chaque année pour promouvoir les quelques 6000 langues de la planète qui constituent une opportunité de moderniser de façon efficace la diversité culturelle et du multilinguisme. Il s’agit donc à travers ces journées, d’encourager les gouvernements, les Ong et les communautés locales, à entreprendre des actions de valorisation de leurs patrimoines linguistiques respectifs. Dont certains sont menacés de régression voire d’extinction. Ainsi, la célébration des journées internationales coïncidant avec l’arrivée des chefs d’Etat en Côte d’Ivoire pour le règlement de la crise ivoirienne, le ministre Voho Sahi s’est dit heureux et a vite compris avec la présence de plusieurs de ses collègues du gouvernement d’une part, et des hautes autorités de l’Etat d’autre part, à cette rencontre, combien le président de la République attache un intérêt à la question des langues. Que celui-ci trouve un enjeu central de la culture, c’est-à-dire la dépendance vis-à- vis des peuples. Pour lui qu’on puisse emmener par exemple les puissances qui nous sanctionnent et nous condamnent à l’aveuglette qu’ils sont injustes quand nous devons le dire en français .Par la voix de nos grands planteurs tels Sansan Kouao, Bleoué Aka et Singo Manigan. Car,c’est dans une langue que l’on maîtrise que les mots et les phrase peuvent refléter la pensée. Le disant, Voho Sahi a souhaité que les langues locales soient bien parlées par la population ;afin de les utiliser comme des langues nationales .Sur cette question, il a estimé que la Côte d’Ivoire peut se regrouper en quatre groupes linguistiques .A savoir Les Mandé, les Gour , les Krou et les Akan . Le thème central de ces journées est : « Les technologies de l’information et de la communication pour la sauvegarde et la promotion des langues et de la diversité linguistique». Le Prof Lou Bamba Mathieu représentant de l’Unesco a apporté son soutien à ces journées. Qui prennent fin demain.
Renaud Djatchi
La première édition de la «journée internationale de la langue maternelle » a été ouverte hier, au Groupe de recherche sur la tradition orale (Grto) à Cocody en présence de nombreuses personnalités du monde de la culture. « En venant ici et autour de la langue maternelle, lieu de science et de culture pour montrer que cela en était besoin chers aînés, M. les ministres Bernard Zadi Zaourou, Pierre Kipré, Angèle Gnonsoa que la flamme de la culture et des langues ne doit pas s’éteindre. Pour ma part, je voudrais prendre aujourd’hui, l’engagement que le ministère de la Culture est prêt à prendre sa part, dans le financement et l’animation de l’étude de recherche sur les cultures ivoiriennes à commencer par les langues maternelles », a déclaré hier, le ministre de la Culture Alphonse Vohi Sahi. Une annonce qui a été saluée par un tonnerre d’applaudissements. En effet, la journée internationale de la langue maternelle a été proclamée par la conférence générale de l’Unesco en 1999 et est célébrée depuis 2000, le 21 février de chaque année pour promouvoir les quelques 6000 langues de la planète qui constituent une opportunité de moderniser de façon efficace la diversité culturelle et du multilinguisme. Il s’agit donc à travers ces journées, d’encourager les gouvernements, les Ong et les communautés locales, à entreprendre des actions de valorisation de leurs patrimoines linguistiques respectifs. Dont certains sont menacés de régression voire d’extinction. Ainsi, la célébration des journées internationales coïncidant avec l’arrivée des chefs d’Etat en Côte d’Ivoire pour le règlement de la crise ivoirienne, le ministre Voho Sahi s’est dit heureux et a vite compris avec la présence de plusieurs de ses collègues du gouvernement d’une part, et des hautes autorités de l’Etat d’autre part, à cette rencontre, combien le président de la République attache un intérêt à la question des langues. Que celui-ci trouve un enjeu central de la culture, c’est-à-dire la dépendance vis-à- vis des peuples. Pour lui qu’on puisse emmener par exemple les puissances qui nous sanctionnent et nous condamnent à l’aveuglette qu’ils sont injustes quand nous devons le dire en français .Par la voix de nos grands planteurs tels Sansan Kouao, Bleoué Aka et Singo Manigan. Car,c’est dans une langue que l’on maîtrise que les mots et les phrase peuvent refléter la pensée. Le disant, Voho Sahi a souhaité que les langues locales soient bien parlées par la population ;afin de les utiliser comme des langues nationales .Sur cette question, il a estimé que la Côte d’Ivoire peut se regrouper en quatre groupes linguistiques .A savoir Les Mandé, les Gour , les Krou et les Akan . Le thème central de ces journées est : « Les technologies de l’information et de la communication pour la sauvegarde et la promotion des langues et de la diversité linguistique». Le Prof Lou Bamba Mathieu représentant de l’Unesco a apporté son soutien à ces journées. Qui prennent fin demain.
Renaud Djatchi
