Le 01 décembre 2010, un jour avant qu’il aille proclamé des résultats fantaisistes au Golf Hôtel, QG d’Allassane Ouattara pour donner le candidat de la France vainqueur du scrutin, Youssouf Bakayoko a reçu un courrier de Nicolas Sarkozy, le chef de l’Etat français.
Voici le contenu de ce courrier.
Paris, le 01 Décembre 2010
Monsieur le Président,
A la suite de notre communication téléphonique ainsi que le contexte particulier pour la République de Côte d'Ivoire, ce peuple opprimé qui aspire depuis bien longtemps à une démocratie, une paix et à la recherche d'une stabilité perdue depuis près d'une décennie.
L'histoire vient de faire de vous la sentinelle de cette liberté recherchée, et cela compte tenu de vos responsabilités au sein de l'appareil en charge d'énoncer les résultats des élections présidentielles et surtout de dire la vérité sur les votes du peuple ivoirien.
Le processus a été achevé de façon juste et équitable d'après les rapports établis par toutes les parties prenantes au processus, c'est le moment pour votre institution et de votre propre personne, de vous acquitter de votre mission avec rigueur car le peuple ivoirien s'est clairement prononcé et sans équivoque.
Les textes de la République de Côte d'Ivoire vous offrent une marge limitée pour proclamer les résultats provisoires, comme vous le savez mieux que moi-même, et compte tenu de l'attente de votre peuple, je vous exhorte au prononcé du verdict des urnes.
Nous sommes disposés ainsi que toute la communauté de l'Union européenne à soutenir de façon irrévocable le respect de la volonté du peuple, de sécuriser les civils ainsi que tous les nouveaux représentants des institutious installées.
Nous reconnaissons aussi que votre tâche n'est pas facile, mais la République française que je représente s'engage à protéger toutes les personnes qui permettront à la République de Côte d'Ivoire d'aller enfin vers une vraie démocratie, pour enfin établir l'unité nationale tant recherchée.
Vous disposerez du soutien sans faille de notre Ambassadeur, du Ministère des Affaires étrangères pour une facilitation de votre mission. Afin de nous permettre d'orienter au mieux nos démarches diplomatiques, il est nécessaire que notre Ambassadeur soit informé de façon quasi automatique de la suite des événements.
Je vous prie de croire, Monsieur le Président de la Commission électorale indépendante, à l'assurance de ma confiance et de ma
considération.
Nicolas Sarkozy
Voici le contenu de ce courrier.
Paris, le 01 Décembre 2010
Monsieur le Président,
A la suite de notre communication téléphonique ainsi que le contexte particulier pour la République de Côte d'Ivoire, ce peuple opprimé qui aspire depuis bien longtemps à une démocratie, une paix et à la recherche d'une stabilité perdue depuis près d'une décennie.
L'histoire vient de faire de vous la sentinelle de cette liberté recherchée, et cela compte tenu de vos responsabilités au sein de l'appareil en charge d'énoncer les résultats des élections présidentielles et surtout de dire la vérité sur les votes du peuple ivoirien.
Le processus a été achevé de façon juste et équitable d'après les rapports établis par toutes les parties prenantes au processus, c'est le moment pour votre institution et de votre propre personne, de vous acquitter de votre mission avec rigueur car le peuple ivoirien s'est clairement prononcé et sans équivoque.
Les textes de la République de Côte d'Ivoire vous offrent une marge limitée pour proclamer les résultats provisoires, comme vous le savez mieux que moi-même, et compte tenu de l'attente de votre peuple, je vous exhorte au prononcé du verdict des urnes.
Nous sommes disposés ainsi que toute la communauté de l'Union européenne à soutenir de façon irrévocable le respect de la volonté du peuple, de sécuriser les civils ainsi que tous les nouveaux représentants des institutious installées.
Nous reconnaissons aussi que votre tâche n'est pas facile, mais la République française que je représente s'engage à protéger toutes les personnes qui permettront à la République de Côte d'Ivoire d'aller enfin vers une vraie démocratie, pour enfin établir l'unité nationale tant recherchée.
Vous disposerez du soutien sans faille de notre Ambassadeur, du Ministère des Affaires étrangères pour une facilitation de votre mission. Afin de nous permettre d'orienter au mieux nos démarches diplomatiques, il est nécessaire que notre Ambassadeur soit informé de façon quasi automatique de la suite des événements.
Je vous prie de croire, Monsieur le Président de la Commission électorale indépendante, à l'assurance de ma confiance et de ma
considération.
Nicolas Sarkozy