La chevauchée dictatoriale de Laurent Gbagbo et ses hommes n’épargne plus personne. Il suffit
qu’une petite odeur de RHDP soit sentie autour de vous pour que vous vous retrouviez dans le
viseur du FPI et ses prédateurs aveuglés par leur soif démesurée du pouvoir. C’est ce qui est arrivé hier, lundi 21 février, le très respecté Sidi Kagnissi un des hauts responsables de Sagem Sécurité, la société qui a exécuté le volet technique du processus électoral ivoirien, notamment l’enrôlement, l’établissement de la liste électorale et la production des cartes nationales d’identité.
Interpelé en pleine rue à Abidjan, il a été bizuté de 12h 15 à 13h, par des éléments des FDS, sur ordre d’une autorité dont le nom n’a pas été révélé par la source. Ce fait n’est pas nouveau. Des agents de votre quotidien, ‘’Le Mandat’’, ont été copieusement séquestrés en pleine rue par un détachement du CECOS, alors qu’ils se rendaient à l’imprimerie, vendredi dernier aux environs de 23h. Ainsi de suite, la dictature de Laurent Gbagbo fait son chemin.
Panel de Chefs d’Etats à Abidjan: Malgré leur présence, les massacres continuent
Membres d`un Panel de l`Union africaine (UA) sur la crise ivoirienne née du scrutin du 28 novembre
2010, Idriss Deby Itno (Tchad), Jikaya Kikwete (Tanzanie), Jacob Zuma (Afrique du Sud) et Mohamed Ould Abdel Aziz (Mauritanie) ont débarqué successivement hier lundi, en Côte d`Ivoire.
Pour soumettre à Laurent Gbagbo et à Alassane Ouattara, le Président de la République de Côte d’Ivoire une proposition de sortie de crise. Le Chef de l’Etat du Burkina Faso, Blaise Compaoré, qui devrait faire partie du voyage a finalement désisté. Ex-médiateur dans la crise ivoirienne, l’homme maîtrise le sujet. Ce qui fait de lui la bête noire de Laurent Gbagbo qui, pour éviter que les quatre Chefs d’Etat qui séjournent en Côte d’Ivoire aient une idée claire de ce que les Ivoiriens ne veulent plus du tout de lui, a décrété un couvre-feu. A la faveur duquel, certains quartiers sont ratissés de nuit pour enlever des personnes qui sont envoyées vers des destinations connues. Le samedi 19 février dernier, tandis que Laurent Gbagbo ordonnait à sa soldatesque d’empêcher le rassemblement des militants du RHDP, ses partisans eux, étaient protégés par les FDS à sa solde qui n’ont pas hésité à ouvrir le feu.
Alors que les Chefs d’Etat viennent discuter avec lui pour une solution pacifique, Laurent Gbagbo
continue de massacrer les Ivoiriens. Ainsi, malgré la présence des Chefs d’Etat, Laurent Gbagbo ne peut s’empêcher de démontrer qu’il n’est pas prêt à quitter le pouvoir. Le Panel des Chefs d’Etat
est averti. Mais, même si Blaise Compaoré ne vient plus, cela ne signifie nullement que Laurent
Gbagbo a quelque chance de rester au pouvoir. Dans tous les cas, au moment où nous mettions sous presse, rien n’avait filtré des entretiens de la rencontre du Panel des Chefs d’Etat avec le Président de la République de Côte d’Ivoire, ADO et son adversaire, Laurent Gbagbo qui refuse de lui céder le pouvoir.
Urbain Kadjo
khantz@hotmail.fr
qu’une petite odeur de RHDP soit sentie autour de vous pour que vous vous retrouviez dans le
viseur du FPI et ses prédateurs aveuglés par leur soif démesurée du pouvoir. C’est ce qui est arrivé hier, lundi 21 février, le très respecté Sidi Kagnissi un des hauts responsables de Sagem Sécurité, la société qui a exécuté le volet technique du processus électoral ivoirien, notamment l’enrôlement, l’établissement de la liste électorale et la production des cartes nationales d’identité.
Interpelé en pleine rue à Abidjan, il a été bizuté de 12h 15 à 13h, par des éléments des FDS, sur ordre d’une autorité dont le nom n’a pas été révélé par la source. Ce fait n’est pas nouveau. Des agents de votre quotidien, ‘’Le Mandat’’, ont été copieusement séquestrés en pleine rue par un détachement du CECOS, alors qu’ils se rendaient à l’imprimerie, vendredi dernier aux environs de 23h. Ainsi de suite, la dictature de Laurent Gbagbo fait son chemin.
Panel de Chefs d’Etats à Abidjan: Malgré leur présence, les massacres continuent
Membres d`un Panel de l`Union africaine (UA) sur la crise ivoirienne née du scrutin du 28 novembre
2010, Idriss Deby Itno (Tchad), Jikaya Kikwete (Tanzanie), Jacob Zuma (Afrique du Sud) et Mohamed Ould Abdel Aziz (Mauritanie) ont débarqué successivement hier lundi, en Côte d`Ivoire.
Pour soumettre à Laurent Gbagbo et à Alassane Ouattara, le Président de la République de Côte d’Ivoire une proposition de sortie de crise. Le Chef de l’Etat du Burkina Faso, Blaise Compaoré, qui devrait faire partie du voyage a finalement désisté. Ex-médiateur dans la crise ivoirienne, l’homme maîtrise le sujet. Ce qui fait de lui la bête noire de Laurent Gbagbo qui, pour éviter que les quatre Chefs d’Etat qui séjournent en Côte d’Ivoire aient une idée claire de ce que les Ivoiriens ne veulent plus du tout de lui, a décrété un couvre-feu. A la faveur duquel, certains quartiers sont ratissés de nuit pour enlever des personnes qui sont envoyées vers des destinations connues. Le samedi 19 février dernier, tandis que Laurent Gbagbo ordonnait à sa soldatesque d’empêcher le rassemblement des militants du RHDP, ses partisans eux, étaient protégés par les FDS à sa solde qui n’ont pas hésité à ouvrir le feu.
Alors que les Chefs d’Etat viennent discuter avec lui pour une solution pacifique, Laurent Gbagbo
continue de massacrer les Ivoiriens. Ainsi, malgré la présence des Chefs d’Etat, Laurent Gbagbo ne peut s’empêcher de démontrer qu’il n’est pas prêt à quitter le pouvoir. Le Panel des Chefs d’Etat
est averti. Mais, même si Blaise Compaoré ne vient plus, cela ne signifie nullement que Laurent
Gbagbo a quelque chance de rester au pouvoir. Dans tous les cas, au moment où nous mettions sous presse, rien n’avait filtré des entretiens de la rencontre du Panel des Chefs d’Etat avec le Président de la République de Côte d’Ivoire, ADO et son adversaire, Laurent Gbagbo qui refuse de lui céder le pouvoir.
Urbain Kadjo
khantz@hotmail.fr