Les Ivoiriens ne sont pas au bout de leur peine. Le refus de Laurent Gbagbo de quitter le pouvoir dégrade davantage la situation en Côte d’Ivoire. Déjà empêtrés dans la rareté du gaz butane et autres produits de première nécessité, c’est au manque d’essence et de gasoil que l’on devra faire face dans les jours à venir. Les signes de la pénurie se font déjà sentir dans la capitale économique et dans plusieurs villes de l’intérieur avec la fermeture de stations-services.
Certaines, bien qu’ouvertes, n’ont pas été ravitaillées depuis le début de la semaine. «Nous n’avons pas de carburant depuis deux semaines», a affirmé un pompiste à Abobo-Dokoui. Des
sources proches du fleuron de l’industrie ivoirienne font savoir que l’approvisionnement du marché en produits pétroliers se poursuit normalement jusqu’à nouvel avis. Certes la Sir est confrontée à des difficultés. Mais, le problème d’approvisionnement ne se pose pas pour le moment. «Les stations qui ne sont pas approvisionnés ont certainement leur compte domicilié dans les banques qui ont fermé.
Et comme les paiements se font par chèque, ces stations ne peuvent pas avoir de carburant», explique notre source. Toutefois, la menace de pénurie est à prendre au sérieux. Des agents des hydrocarbures n’hésitent pas à afficher leur inquiétude. Des pays qui collaboraient avec la Côte d’Ivoire dans le domaine du carburant ont cessé tout échange depuis les sanctions de l’Union Européenne et de la Cedeao contre le régime Gbagbo. Et cette pénurie est d’autant plus sérieuse
qu’une menace de fermeture plane sur la Société ivoirienne de raffinage (Sir). A en croire le confrère Le Patriote, cette compagnie va probablement arrêter ses activités le 26 février. La conséquence directe sera l’augmentation du prix du carburant, d’où celui du
transport. Une fois encore, ce sont les Ivoiriens qui en feront les frais.
K.A
Certaines, bien qu’ouvertes, n’ont pas été ravitaillées depuis le début de la semaine. «Nous n’avons pas de carburant depuis deux semaines», a affirmé un pompiste à Abobo-Dokoui. Des
sources proches du fleuron de l’industrie ivoirienne font savoir que l’approvisionnement du marché en produits pétroliers se poursuit normalement jusqu’à nouvel avis. Certes la Sir est confrontée à des difficultés. Mais, le problème d’approvisionnement ne se pose pas pour le moment. «Les stations qui ne sont pas approvisionnés ont certainement leur compte domicilié dans les banques qui ont fermé.
Et comme les paiements se font par chèque, ces stations ne peuvent pas avoir de carburant», explique notre source. Toutefois, la menace de pénurie est à prendre au sérieux. Des agents des hydrocarbures n’hésitent pas à afficher leur inquiétude. Des pays qui collaboraient avec la Côte d’Ivoire dans le domaine du carburant ont cessé tout échange depuis les sanctions de l’Union Européenne et de la Cedeao contre le régime Gbagbo. Et cette pénurie est d’autant plus sérieuse
qu’une menace de fermeture plane sur la Société ivoirienne de raffinage (Sir). A en croire le confrère Le Patriote, cette compagnie va probablement arrêter ses activités le 26 février. La conséquence directe sera l’augmentation du prix du carburant, d’où celui du
transport. Une fois encore, ce sont les Ivoiriens qui en feront les frais.
K.A